Les recommandations de convention

1. Reconnaître le B.E., bien-être et longévités individuels et communautaires, comme l’unique objectif suprême que l’Humanité doit avoir. La maximisation du B.E. doit donc être la raison d’être de tout mode de développement choisi et de toute politique en vigueur.

2. Admettre que chaque homme naît avec un capital B.E. individuel (bien-être et longévité maximaux) qui se dégrade au fil du temps jusqu’à épuisement (capital B.E. individuel = 0), c’est-à-dire jusqu’à la mort de l’individu.

3. Admettre que l’humanité a son capital B.E. communautaire (bien-être et longévité communautaires) qui se dégrade au fil du temps jusqu’à épuisement (capital B.E. communautaire = 0), c’est-à-dire jusqu’à l’extinction de celle-ci.

4. Admettre que lérosion du capital B.E. due à l’agressivité de la nature et à l’imperfection du mode de développement pratiqué par l’humanité est un phénomène continu, exponentiel et irréversible.

5. Admettre que tout acte, aussi élémentaire ou complexe qu’il soit, à quelque échelle que ce soit (individuelle, de groupe, régionale, nationale ou communautaire), de quelque origine qu’il soit (conviction, culture originelle, comportement, etc.) et à quelque domaine qu’il puisse appartenir (l’activité communautaire, sa gestion, son organisation, la formation des ressources humaines liée à celles-ci, etc.) doit être un « acte optimalisant », un acte dont le seul but est la maximisation du B.E., autrement dit la minimisation de l’érosion du capital B.E.

6. Consacrer l’Optimalisme comme la science dédiée à la maximisation du B.E. On ne peut prétendre à un meilleur développement, un développement optimal, qui permette à l’Humanité de tirer le meilleur profit (maximisation du B.E.) de la Nature et de la nature humaine et de n’en subir que le moindre mal (minimisation de l’érosion du capital B.E.), sans une science évolutive qui l’accompagne dans la conception du modèle de société cible idéal, dans la conception du mode de développement nécessaire pour s’en approcher le plus près possible, le plus rapidement possible et le plus efficacement possible, dans le choix et la définition des actes optimalisants nécessaires pour ce faire, dans leur classement par ordre de priorité, dans le choix des moyens nécessaires, dans l’ordonnancement de leur mise en œuvre, dans la maintenance de cette mise en œuvre, etc. Notons que, pour l’Optimalisme, tous les problèmes qui se posent à l’Humanité et que les politiques ont à résoudre sont des problèmes d’optimisation puisqu’ils sont de la forme « fonction à optimiser selon contraintes ». Tous ces problèmes constituent les sous-problèmes du problème maître : « maximiser le B.E. selon les contraintes imposées par la nature humaine et par la Nature ». C’est pourquoi l’Optimalisme recommande l’usage de l’optimisation pour les résoudre ( principe de «l’optimisation-outil» : « l’optimisation doit être appliquée par l’homme partout où elle peut l’être pour mieux satisfaire son B.E. »). Quand elle est orientée vers la maximisation du B.E., l’ « optimisation » se dit « optimalisation » et « optimiser » se dit « optimaliser ».

7. Convenir d’appeler S.U.O. (Système Universel Optimal) le modèle de société cible qui obéit au principe fondamental de l’Optimalisme («A tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal»), dont les fondements sont à leur optimum et duquel la communauté humaine doit, le plus tôt possible, rapprocher son S.G.H. le plus près possible et le plus rapidement possible pour maximiser son B.E., c’est-à-dire pour minimiser l’érosion de son capital B.E.

8. Reconnaître que le S.U.O., S.G.H. d’optimalité maximale, est le S.G.H. vers lequel s’oriente inéluctablement le S.G.H. de l’Humanité, et ce de manière instinctive depuis toujours (optimisation naturelle ou instinctive : lutte pour la survie, lutte pour la conservation, lutte contre la sélection naturelle, adaptation, etc.) et de manière réfléchie depuis peu (optimisation réfléchie). En effet, c’est l’optimalité qui fait la force de l’homme : elle lui est aussi vitale que l’air et l’eau. Dans la course à plus d’optimalité qu’il mène depuis la nuit des temps – toujours plus d’optimalité pour mieux vivre et mieux survivre -, il ne fait que faire évoluer son S.G.H. vers le S.G.H. d’optimalité maximale : le S.U.O. Le problème est la lenteur de cette évolution, une lenteur due à la non-optimalité des modes de développements successifs suivis par l’Humanité, une lenteur qui condamne irrémédiablement tous les hommes actuels et futurs, privilégiés comme démunis, à une mort précoce et l’Humanité à une extinction précoce.

9. Reconnaître que le passage au mode de développement optimal est pour l’Humanité un remède vital immédiatement exigible, compte tenu des révélations, des constats et des craintes exposés dans ce site. Le B.E. de chacun et de tous, c’est-à-dire la vie de chaque homme actuel et futur ainsi que la survie de l’Humanité, en dépendent.

10. Admettre la méthode optimaliste rationnelle de conception du S.U.O. comme méthode-projet de départ pour la conception de ce S.G.H. cible optimal, méthode que la Recherche optimaliste optimisera en permanence jusqu’à ce qu’elle lui trouve une autre méthode de substitution plus performante, laquelle sera remplacée, à son tour, par une autre plus performante encore, et ainsi de suite. Cette méthode consiste à déduire les fondements du S.U.O. ainsi que les incidences prépondérantes des uns sur les autres.

11. Admettre le B.E. max. (ou l’optimalité) comme le fondement suprême de toute solution-projet S.U.O. (ou modèle de société S.U.O.) Tout autre fondement retenu dans cette solution n’a pour seul but que de maximiser directement ou indirectement le B.E.

12. Admettre le développement optimal (ou évolutivité optimale) comme le fondement directement nécessaire au B.E. max.

13. Admettre le progrès max. comme fondement de la solution-projet S.U.O. Seul le progrès maximal est à même de nous garantir un développement optimal et donc un B.E. maximal.

14. Admettre la recherche max. comme fondement de la solution-projet S.U.O. Le progrès ne peut être maximal que si la Recherche l’est.

15. Admettre tous gestionnaires-chercheurs polyvalents comme fondement de la solution-projet S.U.O. La Recherche ne peut être maximale que si tout homme a, ou est en formation pour avoir, le profil double de gestionnaire et de chercheur lui permettant de bien gérer tout poste de travail et d’y pratiquer une Recherche restreinte à l’activité du poste pour en améliorer la productivité et l’optimalité. La polyvalence s’acquiert dans des conditions décrites par les fondements de la polyvalence optimale et du roulement optimal.

16. Admettre l’intelligenciation max. comme fondement de la solution-projet S.U.O. En entendant par « intelligencier » donner l’intelligence à quelque chose ou à un être vivant et par « intelligenciation » le fait d’intelligencier, maximiser l’intelligenciation signifie multiplier les supports inertes et vivants de l’intelligence pour que l’Homme puisse maximiser sa Recherche en se déchargeant sur ces supports d’une partie de celle-ci.

17. Admettre l’éducation universelle comme fondement de la solution-projet S.U.O. Le but de ce fondement est de donner à tout homme l’éducation idéale, celle de gestionnaire chercheur polyvalent, pour servir optimalement le B.E.

18. Admettre l’universalité comme fondement de la solution-projet S.U.O. L’universalité est la gestion commune de toute la communauté humaine dans le cadre d’un seul État : l’État universel. Ce n’est que dans ce cadre que l’on peut espérer améliorer significativement le B.E. de chacun et de tous et réduire significativement l’érosion effrénée du capital B.E. L’universalité est le passage obligé vers de nombreux fondements, notamment ceux de l’égalité optimaliste et de la paix universelle, et vers l’optimalisation du S.G.H. en cours.

19. Admettre la laïcité universelle comme fondement de la solution-projet S.U.O. Aucune politique communautaire globale ou sectorielle ne doit être la fille exclusive d’une quelconque religion. Les religions se doivent de cohabiter, de concevoir conjointement la solution-projet S.U.O. et de participer à sa mise en œuvre sans la dominer.

20. Admettre la solidarité universelle comme fondement de la solution-projet S.U.O. Dans le S.U.O., la maximisation du B.E. repose sur la solidarité de tous. En effet,  »l’optimisation du B.E. individuel passe par l’optimisation du B.E. communautaire » (principe optimaliste de  »la nécessité du B.E. communautaire »).

21. Admettre la paix universelle (ou zéro conflit) comme fondement de la solution-projet S.U.O. Pour consolider son optimalité, le SUO veille, grâce à l’application de ses fondements, à ce qu’il n’y ait aucun conflit majeur au sein de la communauté humaine. Car, quel que soit le progrès qu’il peut générer, tout conflit demeure un agent d’extinction précoce de l’Humanité.

22. Admettre l’égalité optimaliste comme fondement de la solution-projet S.U.O. L’égalité au sens de l’Optimalisme est une égalité appliquée à tous les hommes sans exception et sur tous les plans. Elle concerne notamment la répartition équitable des fruits de l’activité humaine mais aussi des tâches nécessaires à leur production.

23. Admettre le contrôle max. comme fondement de la solution-projet S.U.O. Afin de préserver l’optimalité du S.U.O., toute l’activité de la communauté humaine en général et toute l’activité de tout individu en particulier font l’objet d’un maximum de contrôle.

24. Admettre la centralisation optimale comme fondement de la solution-projet S.U.O. Comme l’exige le principe fondamental de l’Optimalisme, qui veut que dans le S.U.O.  »A tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal », c’est-à-dire que le B.E. soit optimal, la centralisation optimale nécessite, entre autres, la centralisation des décisions, la centralisation des données nécessaires à la prise de décision et à l’action, la gestion centralisée des procédures , la gestion centralisée des ressources communautaires. Car on ne saurait prendre des décisions optimales pour toute la communauté humaine si la prise de décision est déléguée, comme dans le cas de la régionalisation, à des organes annexes indépendants les uns des autres et de l’organe central.

25. Admettre la démocratie directe comme fondement de la solution-projet S.U.O. Pour préserver l’égalité et la paix et pour contrer les influences illégales propres à la démocratie représentative actuelle, la gestion du S.U.O., de la conception de celui-ci à son application et de la décision la plus simple à la plus complexe, doit être l’œuvre de tous et jamais d’une personne ou d’un groupe de personnes (les élus, les représentants, les hauts fonctionnaires, …) à l’exclusion du reste de l’Humanité. Le régime du S.U.O. est donc la démocratie directe.

26. Admettre le B.E. de base comme fondement de la solution-projet S.U.O. Le S.U.O. doit assurer à tout individu, en tout temps et en toute circonstance, un B.E. de base libérateur lui permettant de vaquer à une activité optimale qui exploite au mieux ses aptitudes intellectuelles et physiques. A titre indicatif, car c’est à toute la communauté humaine qu’il revient d’en décider, le B.E. de base doit comprendre : l’alimentation, le logement, l’habillement, les soins médicaux et l’éducation, le tout dans l’égalité et le respect des droits, des goûts et des spécificités de chacun.

27. Admettre la transparence max. comme fondement de la solution-projet S.U.O. Le but de ce fondement est de rendre transparente au maximum la vie dans le S.U.O. pour servir l’optimalité de celui-ci.

28. Admettre la restriction de la propriété privée à son optimum comme fondement de la solution-projet S.U.O. La définition de cet optimum ainsi que le processus progressif pour l’atteindre sont du ressort de tous dans le cadre de la démocratie directe.

29. Admettre l’évolutivité prévisionnelle comme fondement de la solution-projet S.U.O. Pour se prémunir contre tout ce qui risque, dans l’avenir, de menacer le B.E. et pour tirer le meilleur profit de tout ce qui peut, dans l’avenir, servir à consolider ce B.E., le S.U.O. doit prévoir à chaque instant l’évolution, à partir de cet instant jusqu’au futur le plus lointain possible, de tout phénomène d’origine humaine ou naturelle afin de mettre à jour sans retard sa solution-projet, selon la devise « sitôt détecté, sitôt traité » imposée par l’optimalité et le principe de  »la seconde compte ».

30. Admettre l’adhésion universelle à l’Optimalisme comme fondement de la solution-projet S.U.O. Tout homme est partisan de l’Optimalisme quelles que soient ses convictions. Autrement dit, tout homme adhère au principe fondamental de l’Optimalisme.

31. Admettre la langue universelle comme fondement de la solution-projet S.U.O. Une langue universelle commune à tous les hommes est nécessaire pour, d’une part, favoriser leur rapprochement et leur compréhension mutuelle, gages de paix, et, d’autre part, optimiser leurs communications et l’exploitation de leur savoir commun afin d’optimiser le rythme de leur progrès et, partant, la qualité de leur B.E.

32. Admettre le calendrier universel comme fondement de la solution-projet S.U.O. Dans le S.U.O., toute l’activité communautaire est programmée pour tous les hommes dans un seul but commun défendu solidairement par tous : la maximisation du B.E. La planification communautaire, la programmation de l’activité des ressources humaines – toute la population mondiale – ainsi que les calculs et les estimations des délais et des échéances doivent donc reposer sur un même système de datation pour tous.

33. Admettre la spécialisation des postes comme fondement de la solution-projet S.U.O. Dans le SUO, les connaissances de chaque spécialisation ainsi que les subtilités du savoir et du savoir-faire qui s’y rattachent sont confiées au poste de travail et non à ses occupants desquels il n’est exigé que le profil de gestionnaire-chercheur polyvalent acquis dans le roulement des affectations et par l’éducation universelle.

34. Admettre la hiérarchie des postes comme fondement de la solution-projet S.U.O. Ce ne sont plus les hommes qui sont hiérarchisés, compte tenu des fondements de l’égalité optimaliste et de tous gestionnaires-chercheurs polyvalents, mais seulement les postes.

35. Admettre le roulement optimal comme fondement de la solution-projet S.U.O.. Le profil de gestionnaire-chercheur polyvalent s’acquiert par des affectations successives à différents postes durant la vie de l’individu.

36. Admettre la coresponsabilité (ou responsabilité partagée) comme fondement de la solution-projet S.U.O. Tous les individus affectés à un même poste sont également responsables (ou coresponsables) de l’activité de ce poste, aussi réduite soit-elle. Ainsi, on abolit la hiérarchie entre les hommes à l’intérieur même du poste, on consolide l’égalité et la solidarité.

37. Admettre la polyvalence optimale (ou polyvalence max.) comme fondement de la solution-projet S.U.O. Il faut assurer à tout homme une formation aussi polyvalente et aussi équitable que possible (pour ne pas dire identique pour tous) pour parfaire son profil de gestionnaire-chercheur polyvalent et devenir apte à gérer tout poste de la hiérarchie des postes.

38. Admettre les affectations parallèles comme fondement de la solution-projet S.U.O. Pour une gestion optimale du temps (la seconde compte, le B.E. en dépend, ne l’oublions pas), il est possible dans certains cas d’affecter l’individu à plusieurs postes en même temps. Par exemple, en attendant les résultats de ses cultures, un laborantin peut être affecté à d’autres tâches en parallèle non nécessairement liées aux travaux du laboratoire.

39. Admettre le juste emploi comme fondement de la solution-projet S.U.O. Dans l’activité communautaire, tout emploi doit tenir compte à la fois des droits de l’individu et de ses obligations envers la communauté. Autrement dit, il ne doit ni le surexploiter pour respecter son B.E. individuel ni le sous-exploiter pour respecter le B.E. communautaire.

40. Admettre le plein emploi comme fondement de la solution-projet S.U.O. Tout homme doit avoir une occupation qui rentre dans le cadre de l’activité planifiée par la Communauté car l’inactivité freine le progrès et est donc un agent d’érosion du capital B.E., en général, et un agent d’extinction précoce de l’Humanité, en particulier.

41. Admettre la restriction de la retraite à son optimum comme fondement de la solution-projet S.U.O. Pour assurer l’optimalité du S.U.O., c’est-à-dire le B.E. maximal, chacun est considéré actif depuis sa naissance jusqu’à sa mort, dans les limites optimales de ses capacités.

42. Prendre acte de l’existence de la méthode optimaliste globale restrictive de conception de la solution-projet S.U.O. et de conception de sa mise en œuvre.

43. Prendre acte de l’existence de la méthode optimaliste de détection des actes optimalisants par comparaison.

44. Prendre acte de l’existence de la méthode optimaliste combinée de recherche des actes optimalisants.

45. Prendre acte de l’existence de la méthode du mode de développement optimal.

46. Prendre acte de l’existence de la méthode d’estimation du manque à gagner en progrès potentiel de l’Humanité à un instant t.

47. Prendre acte de l’existence des concepts optimalistes de l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès, de l’érosion du capital B.E., de la seconde compte, de l’homme supplémentaire compte et de la recherche maximale.

 

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