L’adhésion universelle à l’Optimalisme

Signification :
Tout homme est optimaliste, quelles que soient ses convictions. Autrement dit, tout homme adhère au principe fondamental de l’Optimalisme (« à tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal »). Ce qui suppose que tout homme accepte :
•  le B.E. comme seul objectif suprême pour tous les hommes à défendre dans la solidarité ;
•  le raisonnement logique comme seul outil pour le maximiser ;
• de se conformer aux résultats auxquels ce raisonnement aboutit (recommandations, procédures, principes, fondements du S.U.O., etc.), et d’agir individuellement et collectivement dans leur cadre.
Ces trois conditions, appelées conditions fondamentales d’adhésion à l’Optimalisme, sont en fait une conséquence directe du principe de « la logique-outil » ainsi que des autres principes, corollaires et assertions qui en découlent.

Commentaires :
On ne pourra prétendre être dans le S.U.O. que si le S.G.H. atteint ou dépasse le seuil minimal de l’optimalité. A son tour, l’optimalité ne peut se concevoir avec une Humanité divisée et pratiquant plusieurs modèles de société à la fois, sachant logiquement qu’un seul d’entre eux, au plus, est le modèle optimal pour celle-ci, à condition toutefois qu’il soit accepté par tous et généralisé à tous. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Cela signifie qu’on ne pourra instaurer et appliquer sérieusement et efficacement tous les fondements du S.U.O. que lorsque toutes les tendances idéologiques adhèreront à l’Optimalisme. Cela suppose leur acceptation des trois conditions fondamentales d’adhésion à l’Optimalisme en dehors desquelles toute autre unification de l’Humanité irait à l’encontre de son B.E. Cette adhésion universelle ne signifie pas le rangement immédiat de tous les hommes derrière un seul gouvernement dans un seul État, l’État universel, mais seulement une sorte de déclaration d’intention sérieuse (lire « charte de l’Optimalisme » dans les recommandations du mode de développement optimal) et un engagement de tous à participer activement à la conception du S.U.O. et à l’adoption et la mise en œuvre du mode de développement optimal nécessaire pour s’en approcher le plus près possible et le plus tôt possible, la longévité de tout homme actuel, de tout homme futur et de l’humanité en dépendent. Ainsi, toute avancée dans cette construction, du fait qu’elle aura tout le monde comme co-concepteur, sera un pas sûr qui ne pourra être remis en question que s’il s’avère qu’une erreur de conception a été commise. Obtenir l’adhésion universelle à l’Optimalisme est une tâche rapidement réalisable parce que :
– nul n’osera nier le B.E. comme objectif suprême de l’Humanité, auquel cas il affichera solennellement son opposition au B.E. ;
– nul n’osera refuser la logique comme outil unique à la portée de tous les hommes pour satisfaire au mieux cet objectif suprême par crainte de passer pour un homme illogique, un fou ;
– nul n’osera refuser de faire ce que la logique lui dicte au nom du B.E. ;
– nul n’osera s’opposer à ce qui promet, justification logique à l’appui, le B.E. optimal à tous les hommes ;
– nul n’osera refuser d’adhérer à l’Optimalisme de peur de passer ipso facto pour un ennemi de l’Humanité puisque aucune des solutions de substitution qu’il pourrait proposer ne saurait égaler l’Optimalisme : on ne peut proposer plus optimal que l’optimal ;
– nul n’osera retarder trop longtemps son adhésion à l’Optimalisme car nul n’ignorera longtemps que « la seconde compte » ;
– nulle base de dialogue autre que la logique ne saurait être efficacement unificatrice d’une Humanité que divisent les convictions, les cultures et les origines. En effet, aucune des axiomatiques qui font appel à des considérations métaphysiques ou religieuses ne pourrait se substituer à cette base : depuis leur révélation, les idéologies religieuses, par exemple, se sont tellement éloignées les unes des autres et de leur message commun – qui n’est autre que la maximisation du B.E. de toute l’Humanité – et ont fait tellement de tort aux hommes (croisades, Inquisition, massacres, etc.) qu’elles ont perdu tout espoir de rallier à elles le reste de l’Humanité. Si les saints hommes qui les ont révélées devaient ressusciter aujourd’hui, ce serait pour nous dire d’une même voix  «unissez-vous, la seconde compte, votre B.E. en dépend ! ».

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