Le contrôle max.

Signification :
Afin de préserver l’optimalité du S.U.O., toute l’activité de la Communauté en général et toute l’activité de tout individu en particulier font l’objet d’un contrôle continu, de l’acte le plus élémentaire à l’activité la plus complexe, dont le rôle est, entre autres :
• le suivi de l’évolution de l’optimalité du S.U.O. dans ce qui a été planifié et mis en œuvre : indicateurs statistiques, prélèvements, mesures, sondages, enquêtes, contrôle des méthodes, de leurs résultats et de leur optimalité, etc. ;
• le suivi de l’activité des postes et de leurs coresponsables pour veiller sur le déroulement normal de la mise en œuvre de l’activité planifiée ;
• la détection des menaces imminentes et/ou naissantes, d’origine humaine ou autre, contre la sécurité de la Communauté, sa santé, sa cohésion et son devenir ;
• la détection des cas de non respect des droits de l’homme et des fondements du S.U.O. ;
• etc.

Commentaires :
Si nous voulons rapprocher le plus rapidement possible et le plus près possible les fondements du S.G.H. en cours des fondements du S.U.O., nous n’avons d’autre alternative que d’instaurer le contrôle maximum généralisé qui implique l’intimité zéro. Rassurons-nous, il y aura, malgré tout, moyen d’empêcher le viol de notre intimité par les autres.
Refuser le contrôle max. revient à refuser la lutte contre l’érosion effrénée du capital B.E. en général et du capital longévité en particulier, i.e. revient à accepter :

1. que le rythme du progrès soit perturbé à cause, d’une part, du manque de rigueur dans le contrôle de l’activité des postes et, d’autre part, du laisser-aller possible des responsables qui y sont affectés ;
2. que se trame dans la clandestinité tout ce qui peut porter atteinte au devenir de la communauté humaine, notamment à sa sécurité ;
3. que se réalisent les craintes évoquées dans la page « les craintes »  ;
4. que, par conséquent, l’optimalité du B.E. soit sérieusement amoindrie.

L’instauration de ce fondement dans le S.G.H. en cours est cautionnée par l’instauration préalable, au moins, des fondements de l’égalité optimaliste et de l’universalité au sens d’État unique sans frontières, sans quoi le contrôle max. serait à l’avantage de ceux qui l’exercent contre le reste de l’Humanité. Comme, de nos jours, les manipulations génétiques sur les végétaux (OGM), les animaux et l’Homme, la mauvaise gestion des déchets toxiques, les détentions « légales » et clandestines d’armes chimiques, biologiques ou nucléaires et leur prolifération ainsi que bien d’autres menaces contre l’Humanité rendent le contrôle maximum indiscutablement urgent. L’égalité optimaliste et l’universalité le deviennent du même coup. D’où ces principes :

• Principe de « la nécessité de l’égalité optimaliste au contrôle max. » :
L’égalité optimaliste est nécessaire au contrôle max.

• Principe « la nécessité de l’universalité au contrôle max. » :
L’universalité est nécessaire au contrôle max.

• Principe de « l’urgence du contrôle max. » :
Le contrôle max. est une urgence dans tout S.G.H. qui en est dépourvu, le B.E. en dépend.

• Principe de « l’urgence de l’égalité optimaliste » :
L’égalité optimaliste est une urgence dans tout S.G.H. qui en est dépourvu, le B.E. en dépend.

• Principe de « l’urgence de l’universalité » :
L’universalité est une urgence dans tout S.G.H. qui en est dépourvu, le B.E. en dépend.

Et comme les fondements du S.U.O. n’ont de réelle efficacité que quand ils sont appliqués simultanément, alors :

• Principe de « l’urgence du S.U.O. » :
Le S.U.O. est une urgence pour tout S.G.H. qui n’a pas encore atteint le seuil minimal de l’optimalité, le B.E. en dépend.

Dans le cadre du contrôle max., certaines précautions sont à prendre, notamment dans les affectations des contrôleurs, pour empêcher l’abus de pouvoir et/ou la formation d’organisations clandestines contre l’ordre S.U.O. qui, le cas échéant, perdrait en optimalité. Autrement dit, il faut éviter de tomber dans les situations de monopole ou de « contrôleur de soi-même ». D’où ce principe dont il est important de tenir compte dans la phase de démarrage du contrôle max. :

• Principe des « affectations non optimisantes » lié au contrôle de postes
et de sous-projets hiérarchiquement dépendants :
Dans le cas où les sous-projets d’un projet donné sont organisés selon une structure arborescente et où les postes chargés de leur réalisation font partie, eux-mêmes, de structures arborescentes, l’affectation par roulement ou par affectations parallèles d’un même individu au contrôle de plusieurs postes ou de plusieurs sous-projets se trouvant sur un même chemin hiérarchique, est un acte non optimisant.

Pour plus de précautions encore, il serait peut-être préférable d’organiser la fonction du contrôle à travers des services parallèles, les uns sous le contrôle des autres, ignorant chacun l’existence de l’autre et les techniques de contrôle qu’il emploie.

Le contrôle max. implique bien « l’intimité zéro ». Refuser le contrôle de son intimité par d’autres est compréhensible. Mais contrôler tout pour éviter que des savants fous ou maladroits ne commettent des actes irréparables, que nous aboutissions à une dégénérescence totale de l’ordre établi et à une désobéissance généralisée, qu’une contestation armée désespérée (armes chimiques, biologiques ou autres) ou toute autre calamité créée par nous-mêmes ou naturelle ne détruise précocement toute l’Humanité, est d’une absolue nécessité et d’une extrême urgence.
Le contrôle de l’intimité doit être instauré le plus tôt possible pour empêcher et stopper les dérives éventuelles liées aux expériences scientifiques et médicales que font les intervenants de ces domaines dans leurs laboratoires particuliers ou d’État, connus ou secrets. Nous risquons d’avoir servi depuis fort longtemps et/ou de servir encore de cobayes à certains d’entre eux. Ni les chercheurs, ni les médecins traitants, ni les sectes, ni les asiles, ni les prisons, ni les services secrets, ne sont contrôlés strictement. D’où, en résumé :

• Principe de « la généralisation du contrôle max. » :
Rien ni personne ne doit être exempt de contrôle max., le B.E. en dépend.

Mais comment satisfaire ces deux conditions à priori inconciliables : la nécessité de la transparence de notre intimité imposée par le contrôle max. et la nécessité de l’opacité de celle-ci exigée par notre pudeur ? Des solutions réconciliant les deux aspects de cette contradiction existent. La proposition suivante, difficilement refusable, pourrait être la solution :
Tous nos actes, actes intimes compris, seront enregistrés sur ordinateur grâce à un système de vidéosurveillance (caméras directement connectées aux ordinateurs et non visualisées sur écrans) et à un système de puces électroniques individuelles témoins de présence, portables ou greffées sous la peau, qui émettent en permanence leur signalement et qui peuvent permettre l’accès à certains lieux ou l’interdire. Ces puces auront d’autres avantages : en cas de catastrophe (séisme, nuage nocif opaque, avalanche, inondation, etc.), elles faciliteront la recherche des victimes sous les décombres ou la neige, dans la fumée, le brouillard ou l’eau.
Aucun homme n’aura connaissance des faits et des actes ainsi enregistrés.
Seulement en cas d’intérêt ultime de la Communauté, besoin d’enquête incontournable par exemple, le viol de l’intimité par accès à l’enregistrement nécessaire sera autorisé uniquement pour le personnel chargé de cet accès. Toutefois, la désignation de ce personnel sera soumise à l’aval des personnes dont l’intimité doit être violée de façon à respecter leur pudeur le mieux possible.
On peut bien accepter que notre intimité soit violée par les machines si on a la certitude qu’elle ne le sera par l’Homme qu’en cas d’extrême nécessité d’utilité publique.
Concernant la crainte du viol de l’intimité, par piratage par exemple, qu’on pourrait avoir à l’égard des ordinateurs et de l’informatique en général, rassurons-nous tout de suite. En effet, les virus informatiques, la pénétration clandestine dans les réseaux informatiques, le scandale des cartes bancaires et d’autres aspects témoignant de la fragilité de la télématique (informatique et télécommunication) quant à garder nos secrets ne sont que le fruit d’une informatique conçue à la base, côté hard comme côté soft, dans un but essentiellement commercial négligeant la sécurité absolue des informations. Cet aspect matériel propre à notre S.G.H. n’existe pas dans le S.U.O.
Un des avantages du contrôle max. est que tout homme, se sachant contrôlé en permanence, s’abstiendra de tout acte préjudiciable. Imaginons que ce contrôle soit appliqué dans le S.G.H. actuel, par exemple. Son effet dissuasif entraînerait une forte baisse du nombre et de la gravité des délits.

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