La restriction de la propriété privée à son optimum

Signification :
Pour consolider la paix universelle et l’égalité optimaliste entre tous les hommes et pour mieux lutter contre l’érosion effrénée du capital B.E. en général et du capital longévité individuel et communautaire en particulier, la propriété privée est réduite, dans le S.U.O., à son minimum possible. Ce qui signifie :

• que tous les moyens de production du B.E. sont la propriété de la Communauté, seule habilitée à décider de leur emploi optimal : part qui revient à la consommation à répartir entre tous les individus, part à stocker (provisions, réserves, …), part destinée à la transformation, part consacrée à l’utilité communautaire (médicaments, moyens de production communs, moyens sécuritaires, …), etc.  ;
• que seuls les moyens de production du B.E. que la Communauté convient d’accorder à tout individu font l’objet de propriété privée. Ils constituent la seule forme de propriété privée dans le S.U.O. Ces moyens sont, notamment, les objets personnels et intimes : objets d’arts, de valeur personnelle et/ou familiale, vêtements, etc.  ;
• l’abolition de la valeur marchande pour tout moyen de production du B.E. L’argent, le commerce et le troc n’ont donc pas cours, faisant disparaître avec eux tous les maux qui leur sont propres : trafics en tous genres (d’organes humains, de drogue, d’armes, d’enfants pour adoption ou prélèvement d’organes, etc.), racket, corruption, prostitution, proxénétisme, conflits d’intérêts entre personnes et entre États, complexes de supériorité et d’infériorité liés à la fortune, emplois inutiles ou nuisibles au B.E., asservissement, etc. ;
• que la contrainte budget et la recherche du profit particulier sont réduites à leur minimum ;
• que les activités nuisibles, inutiles ou redondantes cèdent la place aux activités optimalisantes favorables au B.E.

Commentaires :
– Ce fondement n’est ni un caprice de la conception ni un luxe dont on peut se passer. Dès que les hommes deviendront suffisamment mûrs pour se rendre compte que la propriété privée est un agent d’extinction précoce de l’Humanité et que sa restriction à son optimum est inéluctable (Cf. Principe de « l’extinction précoce de l’Humanité » lié à la propriété privée), ils regretteront amèrement d’avoir tant tardé à admettre ces vérités et à agir en conséquence.
– Le but essentiel visé par ce fondement n’est pas de dépouiller les personnes mais la propriété privée de tous ses aspects maléfiques qui causent les conflits, sources de mal-être et agents d’extinction précoce de l’Humanité. Contrairement à ce qu’on pourrait craindre, il permettra plus de B.E. et de confort pour tous sans exception puisque les moyens de production du B.E. seront de plus en plus abondants grâce à l’application du principe du « progrès max. » et engendreront une part individuelle de ces moyens de plus en plus importante, garantissant des conditions de vie meilleures que celles d’aujourd’hui. Pensons que, dans ces conditions, chacun aura la possibilité de meubler son chez-soi à sa guise, d’avoir la voiture de son choix, de s’habiller à son goût, de bien se nourrir et bien se soigner, d’assurer son éducation et son avenir ainsi que ceux de ses enfants, etc. Et tout cela pour rien : plus de crédits à contracter, plus de dettes à rembourser, en somme pas un centime à débourser, les centimes n’étant plus conservés que dans les musées en témoignage du passé sombre de l’Humanité.
– La restriction de la propriété privée à sa limite optimale n’est pas pour tout de suite. Il n’y a donc pas lieu de craindre pour sa fortune et son patrimoine à court et moyen terme. L’argent et la propriété privée, dans leur concept actuel, disparaîtront d’eux-mêmes avec le temps quel que soit le S.G.H. Avec la pression grandissante des menaces qui pèsent sur l’Homme, sur sa proche descendance et sur sa planète ainsi que, dans une certaine mesure, l’évolution des droits de l’homme, celui-ci finira par admettre que, pour assurer sa survie, il doit payer le prix : renoncer au concept de la propriété privée.
– Dans un S.G.H. où l’argent n’aura plus cours, le génie humain, quant à lui, aura libre cours, et sans contrainte de budget, de créer le sûr, le nécessaire, le beau et le parfait, en somme les vrais produits, ceux dont les bien-être et les longévités individuels et communautaires ont réellement besoin, ceux qu’on serait capable de produire aujourd’hui si les freins que sont l’argent et la propriété privée n’existaient pas.

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