La spécialisation des postes

Signification :
Dans le S.U.O., les connaissances de chaque spécialisation ainsi que les subtilités du savoir et du savoir-faire qui s’y rattachent sont confiées au poste de travail et non à ses occupants desquels il n’est exigé que le profil de gestionnaire-chercheur acquis dans le cadre des fondements de la polyvalence optimale, du roulement optimal et de l’éducation universelle. C’est donc le poste de la hiérarchie qui est spécialiste dans les tâches de sa fonction et non nécessairement ses occupants.

Commentaires :
– Le poste, lieu de passage d’une infinité d’occupants, donc d’une infinité de compétences, comme il est expliqué dans le fondement du roulement, enregistre les meilleures procédures élaborées par ses occupants successifs, détrônant les anciennes, et devient progressivement plus compétent, en matière de connaissances, que le plus compétent des spécialistes qu’un S.G.H. quel qu’il soit pourrait former. Ainsi, cette spécialisation des postes libère l’homme pour lui permettre, grâce au roulement, d’acquérir davantage de polyvalence et de devenir un gestionnaire-chercheur accompli. Mieux encore, elle lui permet de se montrer, dans tout poste qu’il occupe, plus compétent que le meilleur des spécialistes traditionnels puisqu’il dispose dans ce poste de plus de connaissances que lui et possède un meilleur profil que lui pour exploiter au mieux ces connaissances.
– La spécialisation des postes démarrera par l’enregistrement dans chaque poste, par les spécialistes du moment, de tout leur savoir et de tout leur savoir-faire, avec leurs subtilités et leurs ficelles, correspondant au domaine de ce poste.
– Dans le S.U.O., la compétence de tout poste est le cumul des compétences de tous ceux qui défilent dans ce poste et dans les postes similaires. Au bout du compte, tout problème relevant de la compétence d’un poste donné bénéficiera des meilleures conditions de résolution : une banque de données qu’aucun cerveau humain ne pourrait contenir au service d’hommes gestionnaires-chercheurs formés pour en tirer le meilleur profit.
– La spécialisation des postes pourra remédier à nombre d’inconvénients liés à la mauvaise gestion des connaissances par le S.G.H. actuel, notamment :

o Une inégalité dans les compétences des spécialistes d’un même domaine, ce qui alimente leurs complexes de supériorité et d’infériorité, nuisibles à l’esprit d’égalité entre tous les hommes et à la vulgarisation du savoir.
o Une inégalité dans la qualité des prestations reçues par les demandeurs d’un même service : tous ces demandeurs de services ne pourront prétendre aux prestations privilégiées de l’élite des spécialistes.
o Un manque à gagner en progrès et donc en B.E. qui s’amplifie exponentiellement et qui est dû, en partie, à la tendance humaine du spécialiste de garder secret les connaissances qui le distinguent par rapport à ses confrères.

– La spécialisation des hommes dans un domaine donné est synonyme d’affectation de longue durée dans ce domaine. Ce qui est contraire à l’esprit des fondements de la polyvalence optimale, de tous gestionnaires-chercheurs polyvalents, du roulement optimal, de l’égalité optimaliste et de l’optimalité. Toutefois, compte tenu du fait que la vocation est un gage d’optimalité, la spécialisation peut intervenir en fin de carrière.
– Le Système Informationnel Communautaire (base de données communautaire) constitué par tout le savoir et tout le savoir-faire contenus dans tous les postes de l’organisation communautaire et géré de manière centralisée – à la différence de l’Internet actuel – sera à tout instant plus à jour et plus complet que toute encyclopédie et plus compétent que tout expert humain. Tous les intervenants d’un même domaine, gestionnaires-chercheurs et non plus spécialistes traditionnels, se trouveront à égale compétence dans leurs postes, disposant de tout le savoir de la spécialité, ses subtilités comprises, pour le plus grand profit de tous les demandeurs de services, externes à ce poste, désormais bénéficiaires de prestations d’égales compétences. On pourra même relier ce système informationnel à des robots qu’il commandera selon les procédures enregistrées dans ses mémoires et améliorées en permanence par l’Homme ou qui, comme l’Homme, l’exploiteront aussi. Cet outil deviendra donc avec le temps si indispensable et si précieux pour tout homme et pour le devenir de l’Humanité qu’il s’avérera impossible d’envisager de s’en passer. Voilà donc que, devant l’urgence et la nécessité – la seconde compte, le B.E. en dépend -, l’Homme est sur le point de mettre au monde une création supérieure, sur le plan des performances mnémoniques du moins, à tout spécialiste actuel de tout domaine et qui lui sera aussi vitale que l’air et l’eau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *