B.E./Capital B.E.

Pour que tout homme actuel et futur ainsi que l’Humanité puissent vivre le mieux possible le plus longtemps possible, l’Optimalisme démontre qu’il faut et il suffit que tout mode de développement, toute politique et tout comportement aient pour unique objectif suprême la maximisation du B.E. Tout acte, actif ou passif, élémentaire ou complexe, devrait être dirigé vers cette maximisation. Maximiser le B.E. revient à mener en parallèle, autant que le permet le contexte du moment, la maximisation de ses quatre composantes : le bien-être individuel et la longévité individuelle de l’homme en tant qu’individu qui constituent le B.E. individuel et le bien-être communautaire et la longévité communautaire de l’homme en tant qu’espèce qui constituent le B.E. communautaire. (voir détail dans la méthodologie de l’Optimalisme)

Parallèlement au B.E., l’Optimalisme définit le capital B.E. à un instant t comme étant le B.E. maximal qu’on pourrait atteindre par la pratique, à partir de cet instant et sans relâche, d’un mode de développement le plus performant possible tel que le mode de développement optimal proposé par l’Optimalisme. De même, il définit dans les mêmes conditions de développement les quatre composantes du capital B.E. :

– le capital bien-être individuel et le capital longévité individuel qui constituent le capital B.E. individuel ;
– le capital bien-être communautaire (progrès médical, scientifique, technique et social, parades contre les catastrophes, sécurité, etc.) et le capital longévité communautaire qui constituent le capital B.E. communautaire.

Il est à noter que le capital B.E., toutes ses composantes confondues, est soumis à une érosion naturelle inévitable : chaque jour qui passe, le capital longévité individuel et le capital longévité communautaire diminuent d’un jour. À cette érosion naturelle s’ajoute une érosion d’origine humaine due à l’imperfection du mode de développement, des politiques et des comportements pratiqués. Ainsi, tout relâchement dans la production du progrès engendré à un moment donné par une génération donnée, la nôtre en particulier, aussi infime soit-il et aussi anodin qu’il puisse paraître, crée un manque à gagner en progrès qui se traduit par une érosion du capital B.E. en général et des capitaux longévité individuel et communautaire en particulier. Et comme tout manque à gagner en progrès évolue de manière continue, irréversible et exponentielle, il en va de même pour l’érosion du capital B.E. (lire l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès). Autrement dit, toute érosion occasionnée à un moment donné par notre génération condamne tous les hommes actuels et futurs à une mort qui deviendra de plus en plus prématurée avec le temps et condamne l’humanité à une extinction prématurée.

La maximisation du B.E. est donc nécessaire et urgente puisqu’elle constitue le moyen optimal pour porter assistance aux hommes actuels et futurs ainsi qu’à l’humanité, tous sans exception victimes de l’érosion effrénée de leur capital longévité. Comment ? En adoptant au plus vite un mode de développement performant tel que le mode de développement optimal proposé par l’Optimalisme.

Remarque : dans la littérature optimaliste, celle utilisée dans ce site, « maximiser le B.E. » peut se dire indifféremment :

  • maximiser la production des moyens de production du B.E. ;
  • tirer le meilleur profit de la nature humaine et de la Nature et n’en subir que le moindre mal  ;
  • minimiser l’érosion du capital B.E. ;
  • faire évoluer rapidement le S.G.H. en cours vers le S.U.O., S.G.H. cible reconnu par l’Humanité comme étant le modèle de société idéal à atteindre ;
  • optimaliser le S.G.H., les convictions et les comportements. Optimaliser signifie optimiser dans le sens de la maximisation du B.E. ;
  • améliorer l’optimalité du S.G.H. en cours ;
  • se développer optimalement ;
  • pratiquer le mode de développement optimal.

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