L’intelligenciation max.

Signification :
En entendant par « intelligencier » donner l’intelligence à quelque chose ou à un être vivant et par « intelligenciation » le fait d’intelligencier, maximiser l’intelligenciation signifie multiplier les supports inertes et vivants de l’intelligence. L’intelligenciation de l’inerte (ordinateurs, robots, automates, ..) relève du domaine de l’Intelligence Artificielle alors que l’intelligenciation du vivant relève du domaine des manipulations génétiques et de la biotechnologie, entre autres. L’intérêt de l’intelligenciation est multiple, notamment :
• étendre le champ de la Recherche en se déchargeant sur ces supports d’une partie de celle-ci, tout en traitant les supports vivants avec les égards et la considération qui leurs sont dus (Cf. Evolutivité prévisionnelle),
• pallier la limitation du nombre de chercheurs à l’effectif maximal autorisé par la population humaine et l’équilibre écologique,
• explorer l’espace hostile à la vie (voisinage du soleil, fonds marins, intérieur des volcans, planètes, … ) grâce aux supports inertes intelligenciés.

Commentaires :
La maximisation de la Recherche, fondement qui nécessite de libérer l’homme de toute entrave à cette maximisation, est une fatalité. L’Homme ne résistera pas à la tentation et surtout à la nécessité d’exploiter tous les moyens que lui offre l’intelligenciation pour le décharger des tâches dures, non valorisantes ou moins importantes ou pour le remplacer dans les tâches qu’ils sont capables d’exécuter mieux et/ou plus rapidement que lui. Il créera des automates de plus en plus sophistiqués, voire des populations d’automates, de robots, d’animaux et d’êtres pensants autres que lui-même. Ce fondement n’est pas dicté par cette tentation mais par la nécessité de maximiser le B.E. Refuser ce fondement équivaut à accepter la mort précoce de l’individu et l’extinction précoce de l’Humanité et se rendre coupable de non-assistance à tous les hommes actuels et futurs et à l’Humanité en proie à l’érosion de leur capital longévité de manière effrénée, continue, exponentielle et irréversible.
Dans notre S.G.H., l’intelligenciation en général et l’intelligenciation du vivant en particulier doivent être gérées de manière centralisée par la communauté humaine pour éviter les dérapages vers l’irréparable et l’irréversible. Cette gestion centralisée devient extrêmement urgente vu le progrès scientifique (technologique, technique, biologique, etc.) actuel dans ce domaine. Le mal est peut-être déjà fait quelque part dans le secret des laboratoires de certains pays, non nécessairement des grandes puissances. Peut-être même que des êtres issus de ces techniques et qui en sont conscients sont destinés à occuper des postes de la vie courante, s’ils sont de forme humaine, ou à être affectés à des activités clandestines, s’ils sont de forme animale, tous endoctrinés et/ou embrigadés dans on ne sait quel projet diabolique menaçant l’«Humanité ancien modèle».
Les quelques idées qui précèdent justifient l’énoncé des principes suivants :

• Principe de « la fatalité de la délégation des pouvoirs » :
La délégation des pouvoirs par l’Homme à plus ou moins intelligent que lui
qu’il créera (ou asservira) est une fatalité
(à progrès croissant et à longévités suffisantes).

Démo : Conscient de plus en plus de l’utilité du progrès dans la bataille qu’il mène pour contrer les calamités qui jalonnent son chemin, l’Homme obéira de plus en plus aux principes optimalistes, notamment à ceux du « progrès max » et de « la seconde compte », et fera tout pour progresser vite, quitte à déléguer ses pouvoirs à, entre autres, des hommes manipulés génétiquement, des surhommes capables de progresser plus vite qu’un homme normal (non manipulé) grâce aux atouts qu’on leur aura donnés : mémoire exceptionnelle, rapidité d’analyse, de synthèse, de déduction, de calcul, d’extrapolation (pour prédire les calamités plus loin dans le futur, etc.). Nous, Humanité normale, n’aurons qu’à mettre à profit la moisson des progrès qu’ils réaliseront. De plus, conformément au principe de « l’homme supplémentaire compte », l’homme créera le maximum possible de ces surhommes. D’où :

Principe de « la fatalité de la création de communautés de surhommes » :
La création par l’Homme de communautés de surhommes est une fatalité
(à progrès croissant et à longévités suffisantes).

Ainsi, la création de ces communautés obligera l’Homme à s’entourer de toutes les précautions possibles le protégeant contre son asservissement par ses propres créatures, surtout quand il réussira à les installer sur des planètes qu’il leur aura viabilisées. Dans ce dernier cas, il devra les « bombarder », tel un dieu, de commandements et d’envoyés « spéciaux » pour les tenir « en laisse ». Afin d’éviter ces dérives l’humanité a tout intérêt à accélérer l’allure dans les domaines de l’universalisation (cf. fondement de l’universalité), la centralisation (cf. fondement de la centralisation optimale) et du contrôle centralisé (cf. fondement du contrôle max.).

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