Mode de développement optimal (M.D.O.)

Le mode de développement que suit la communauté humaine n’est rien d’autre qu’un traitement médical qui lui est administré pour que, théoriquement, vive le mieux possible le plus longtemps possible l’homme en tant qu’individu et l’homme en tant qu’espèce. Puisqu’il s’agit de sauver l’homme d’une mort précoce et l’humanité d’une extinction précoce, i.e. de réduire à son minimum naturel l’érosion effrénée, continue, exponentielle et irréversible de leur capital longévité, nous n’avons pas le droit de nous suffire d’un mode de développement quelconque. Le mode de développement optimal (M.D.O.) a la prétention d’être le traitement médical le plus performant, et l’Optimalisme le démontre. Eu égard à sa conception et à ses propriétés ci-dessous, le mode de développement optimal se veut être l’ultime mode de développement, le seul à même de reporter le plus loin possible la mort de tout homme actuel et futur et l’extinction de l’humanité. Les révélations, les constats et les craintes détaillés dans ce site justifient la nécessité de la substitution du mode de développement optimal au mode de développement durable. Les recommandations proposées à ce jour par l’Optimalisme constituent une plate-forme de base pour un bon démarrage du mode de développement optimal.

Comment définir le mode de développement optimal et quelles sont ces propriétés ?

Définition du M.D.O.

Deux formulations de sa définition sont possibles.

La première définition, exprimée en termes simples, est :
« Le mode de développement optimal est un mode de développement qui permet de tirer le meilleur profit et de ne subir que le moindre mal de la nature humaine et de la Nature pour que tout homme actuel et futur ainsi que l’Humanité puissent vivre le mieux possible le plus longtemps possible. Le mode de développement optimal s’appuie sur une science dédiée à cet effet, l’Optimalisme, qui met à sa disposition des outils pour optimiser ses choix et ses actes, i.e. pour en faire des actes optimalisants,  notamment :
•  le principe du « minimum de contraignance » qui l’incite à minimiser la contraignance des contraintes qui s’opposent à cette optimisation ;
•  le concept de « la seconde compte » qui lui rappelle que toute mauvaise exploitation du temps expose inéluctablement tout homme actuel et futur à une mort précoce et l’Humanité à une extinction précoce ;
•  le concept de « l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès » qui lui apprend que tout manque d’optimalité dans les choix et les actes, aussi infime qu’il soit et aussi anodin qu’il puisse paraître, crée un manque à gagner en progrès qui s’amplifie exponentiellement avec le temps et qui altère de manière exponentielle et irréversible le bien-être et surtout la longévité de tout homme actuel, de tout homme futur et de l’Humanité ;
•  le concept de « l’homme supplémentaire compte » qui insiste sur le fait que la gestion optimale de toutes les ressources humaines sans exception est une condition nécessaire à la maximisation des moyens de production du bien-être et à la maximisation de la longévité de tout homme actuel, de tout homme futur et de l’Humanité. ».

La deuxième définition, exprimée en termes optimalistes, peut être énoncée ainsi :
« Le mode de développement optimal est un mode de développement qui permet la maximisation du B.E., autrement dit la minimisation de l’érosion du capital B.E., dans la limite des contraintes imposées par la nature humaine et par la Nature. Le mode de développement optimal s’appuie sur une science dédiée à cet effet, l’Optimalisme, qui met à sa disposition des outils pour optimiser ses choix et ses actes, i.e. pour en faire des actes optimalisants, notamment :
•  le principe optimaliste du « minimum de contraignance » qui l’incite à minimiser la contraignance des contraintes qui s’opposent à cette optimisation ;
•  le concept de « la seconde compte » qui lui rappelle que toute mauvaise exploitation du temps expose tout homme actuel et futur à une mort précoce et l’Humanité à une extinction précoce ;
•  le concept de « l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès » qui lui apprend que tout manque d’optimalité dans les choix et les actes, aussi infime qu’il soit et aussi anodin qu’il puisse paraître, crée un manque à gagner en progrès qui s’amplifie exponentiellement avec le temps et qui altère de manière exponentielle et irréversible le B.E. : bien-être et longévités individuels et communautaires ;
•  le concept de « l’homme supplémentaire compte » qui considère que chacun est coproducteur du B.E. de chaque homme actuel et futur et qui insiste sur le fait que la gestion optimale de toutes les ressources humaines sans exception est une condition nécessaire à la maximisation du B.E., i.e. à la minimisation de l’érosion du capital B.E. ».

On remarque dans ces deux formulations de la définition du mode de développement optimal que ce dernier englobe intégralement dans son objectif celui du mode de développement durable tel qu’il est exprimé dans sa définition de 1987 (« Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs… ».) complétée en 1992 par les trois piliers suivants : le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement.
En effet, le mode de développement optimal prend en charge non seulement tous les problèmes dont s’occupe le mode de développement durable, problèmes créés essentiellement par l’activité humaine, mais aussi tous ceux qui ne sont pas de son ressort, notamment les problèmes liés à la gestion et à l’organisation de la communauté humaine, deux piliers oubliés par le mode de développement durable. En d’autres termes, il n’existe pas de phénomène ni de problème ayant une incidence notable sur notre B.E. qui ne soient pris en charge par le mode de développement optimal.

Propriétés du M.D.O.

Les propriétés du mode de développement optimal font de lui le mode de développement immédiatement exigible pour réduire à leur minimum naturel tous les maux qui jalonnent l’avenir de l’humanité dont l’érosion effrénée de son capital longévité. En voici quelques-unes : c’est un mode de développement global, performant, normalisateur, irréfutable, irremplaçable et fédérateur.

•  Pourquoi global ? Parce qu’« il n’existe pas de phénomène ni de problème ayant une incidence notable sur notre B.E. qui ne soit pris en charge par le mode de développement optimal. ». Ce n’est qu’en s’attaquant à ces phénomènes, provenant à la fois de la Nature et de la nature humaine, pour en tirer le meilleur profit et n’en subir que le moindre mal, qu’on pourra espérer vivre le mieux possible, le plus longtemps possible.
•  Pourquoi performant ? Parce que l’optimalisation (maximiser ce qui favorise le B.E. et minimiser ce qui le défavorise) est le moteur du mode de développement optimal (« A tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal. » Principe fondamental de l’Optimalisme). L’Optimalisme démontre que seul un développement optimal pourrait réduire à son minimum naturel l’érosion effrénée du capital longévité individuel et du capital longévité communautaire. Notons que, selon l’optimalité du mode de développement que nous appliquons, nous « programmons » à la hausse ou à la baisse la longévité de chacun des milliards d’hommes actuels et à venir et celle de l’humanité.
•  Pourquoi normalisateur ? Parce que toute politique à quelque échelle qu’elle soit, tout acte actif ou passif, élémentaire ou complexe, individuel, groupal, régional, national ou international est un acte optimalisant, c’est-à-dire un acte orienté vers un seul objectif suprême : la maximisation du B.E., i.e. la minimisation de l’érosion effrénée du capital B.E., i.e. le rapprochement du S.G.H. en cours, le plus près possible et le plus rapidement possible, du S.U.O. Avant qu’ils ne soient adoptés et mis en œuvre, tous les actes politiques (réforme, programme politique, etc.) seront proposés par leurs auteurs comme étant des actes optimalisants, à l’électorat d’en évaluer et d’en comparer l’optimalité. De plus, toutes les idéologies iront en se rapprochant grâce à leur optimalisation qui consiste en leur réinterprétation conformément à l’esprit de la raison prônée comme seul outil par l’Optimalisme. Seules subsisteront des différences minimes qui ne gêneront pas le développement optimal de l’humanité.
•  Pourquoi irréfutable ? Parce qu’il n’est pas l’expression de la passion aveugle mais le fruit de la raison, de la logique optimaliste dont l’objectif suprême est la maximisation du B.E. de chacun et de tous. Qui oserait s’opposer longtemps à la raison ?
•   Pourquoi irremplaçable ? Car on ne peut proposer plus optimal que l’optimal.
•  Pourquoi fédérateur ? Pour toutes ces propriétés. De ce fait, il donne aux Etats et aux courants influents de la communauté humaine suffisamment de confiance en un avenir commun prospère pour qu’ils acceptent de faire les grandes concessions qui s’imposent pour sauver l’homme et sa planète. Surtout que, comme le veut l’Optimalisme, le M.D.O. doit :
être la conception de tous ;
avoir l’aval de tous ;
être mis en œuvre et contrôlé par tous.

Toutes ces propriétés font du M.D.O. le mode de développement incontournable immédiatement exigible pour réduire à leur minimum tous les agents d’érosion du capital B.E. en général et du capital longévité en particulier.

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