L’Optimalisme

L’Optimalisme est la nouvelle science politique qui place comme objectif suprême de tout comportement individuel ou collectif, de toute politique et de tout mode de développement la maximisation du B.E., bien-être et longévité individuels et communautaires. Pour l’Optimalisme, la maximisation de cet objectif suprême à quatre composantes interdépendantes (bien-être individuel, longévité individuelle, bien-être communautaire, longévité communautaire) est la façon optimale de satisfaire le mieux possible l’aspiration universelle de tout être vivant, notamment l’homme, à savoir vivre le mieux possible le plus longtemps possible. Comment ? En cherchant à maximiser tout phénomène qui favorise le B.E. et à minimiser tout phénomène qui peut lui porter atteinte ou, dit simplement, à « tirer le meilleur profit de la nature et de la nature humaine et n’en subir que le moindre mal, dans la limite des contraintes qu’elles nous imposent ». Ce sont cette maximisation et cette minimisation caractéristiques de l’optimisation au sens académique du terme (allusion faite à la recherche opérationnelle, discipline universitaire dans laquelle optimisation signifie recherche des extrema et non du juste milieu) qui justifient le nom donné à cette science. Concernant ces contraintes, l’Optimalisme fait de ces facteurs bloquants l’ennemi numéro un pour lequel il cherche les moyens efficaces (réformes, méthodes, etc.) de réduire leur contraignance.

L’Optimalisme est une science car la recherche optimaliste s’appuie uniquement sur la rigueur de la déduction logique conformément à son axiome fondateur, l’axiome de la logique outil (« Pour mieux agir dans le sens de ses intérêts, l’Humanité, au niveau de ses individus comme au niveau de chacun des courants qui la composent, doit utiliser au mieux la logique en amont de toute prise de décision »).
Cette recherche a pour objet de doter en permanence l’Humanité des outils nécessaires (principes, règles, méthodes, etc.) à la conception et à la mise en œuvre du meilleur modèle de société cible auquel l’Humanité doit aspirer et du meilleur mode de développement à adopter pour y parvenir ainsi qu’à la maintenance de cette conception et de cette mise en œuvre. Ce sont ces outils qui ont permis à l’Optimalisme de concevoir et de proposer le modèle de société optimal S.U.O. et le meilleur moyen de s’en approcher le plus près possible et le plus rapidement possible : le mode de développement optimal.

Les résultats de recherche auxquels l’Optimalisme est parvenu à ce jour ont été publiés en 2005 dans le livre : « l’Optimalisme et le S.U.O., le concept et la finalité » et en 2012 dans le livre « du développement durable au développement optimal ». Parmi ces résultats :
– des notions telles que le capital B.E. et son érosion effrénée due à la non optimalité du mode de développement suivi par la communauté humaine ;
– des principes optimalistes sur lesquels s’appuie la recherche optimaliste pour déduire et découvrir d’autres résultats ;
– des concepts optimalistes tels que ceux de l’homme supplémentaire compte, de la seconde compte et du manque à gagner en progrès ;
– des méthodes optimalistes telles que la méthode d’estimation du manque à gagner en progrès potentiel de l’Humanité à un instant t, la méthode rationnelle de conception du S.U.O. et d’identification de ses fondements, la méthode de mise en œuvre du S.U.O., la méthode optimaliste globale restrictive de conception de la solution-projet S.U.O. et de conception de sa mise en œuvre, la méthode optimaliste de détection des actes optimisants par comparaison ou la méthode optimaliste combinée de recherche des actes optimisants ;
– des formules telles que celle qui exprime l’amplification exponentielle avec le temps du manque à gagner en progrès occasionné par l’Humanité dans un intervalle de temps donné ainsi que la formule d’estimation du manque à gagner en progrès potentiel de l’Humanité à un instant donné.

Il ressort de ces résultats de recherche que l’Optimalisme a réussi :
– à identifier l’objectif suprême que toute politique et tout mode de développement doivent avoir pour assurer à tout homme et à l’Humanité bien-être et longévités optimaux (maximaux) : la maximisation du B.E. L’activité de toute politique et de tout mode de développement devra être consacrée exclusivement à cette maximisation.
– à identifier l’érosion du capital longévité individuelle et du capital longévité communautaire engendrée par une génération donnée, la nôtre par exemple, à cause de la défaillance même momentanée de son mode de développement, à en démontrer l’irréversibilité, la permanence et l’amplification exponentielle de génération en génération et à en donner une première estimation ;
– à identifier le modèle de société vers lequel s’oriente inéluctablement l’Humanité. Dans la course à plus d’optimalité qu’elle mène depuis la nuit des temps – toujours plus d’optimalité pour mieux vivre et mieux survivre -, elle ne fait que faire évoluer son système de gestion de l’humanité (S.G.H.) vers le S.G.H. d’optimalité maximale : le S.U.O. Le problème est la lenteur de cette évolution attentatoire à la vie et à la survie de l’homme et de l’Humanité ;
– à mettre au point le mode de développement optimal à substituer au mode de développement durable pour une meilleure maximisation du B.E. ;
– à s’ériger en une science universelle acceptable par tous les hommes, quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs convictions, qui deviendront grâce à elle plus enclins au rapprochement et à la solidarité universelle.

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