L’évolutivité prévisionnelle

Signification :
Pour se prémunir contre tout ce qui risque, dans l’avenir, de menacer le B.E. et pour tirer le meilleur profit de tout ce qui peut, dans l’avenir, servir à consolider ce B.E., le S.U.O. prévoit à chaque instant l’évolution, à partir de cet instant jusqu’au futur le plus lointain possible, de tout phénomène d’origine humaine ou naturelle – ayant ou risquant d’avoir une influence significative sur le B.E. – afin de mettre à jour sans retard sa solution-projet, selon la devise « sitôt détecté, sitôt traité » imposée par l’optimalité et le principe de la seconde compte. Rappelons que chacune des solutions-projet S.U.O. successives est toujours prévue pour un avenir aussi lointain que possible et que, pendant sa longue mise en œuvre, sa mise à jour, voire son changement radical, peut s’imposer à cause
• d’une erreur de prévision due à notre niveau de progrès insuffisant ;
• d’une erreur de conception antérieure avec pour conséquence, dans ces deux cas, un manque à gagner en progrès pour l’Humanité et un préjudice porté par l’Homme à lui-même et à tous ceux, en dehors de sa communauté, dont le bien-être dépend de lui ;
• de nouvelles découvertes et inventions de nature à renforcer l’optimalité du S.U.O.

Commentaires :
L’évolutivité prévisionnelle est donc la gestion du devenir de la solution-projet. Au fil du temps, les solutions-projet se succéderont, chacune détrônant l’autre, avant même que sa mise en œuvre ne soit achevée. En principe, comme le progrès va grandissant (principe de « l’autogénération du progrès »), notre capacité à prévoir le plus long terme possible et à s’y préparer le plus tôt possible ira aussi en grandissant et nous forcera à procéder de plus en plus fréquemment aux changements qui s’imposeront, l’optimalité du S.U.O. (i.e. de notre B.E.) en dépend.
Dans la vie réelle, des accidents de parcours dus à l’Homme ou à la Nature viendront probablement rompre ce processus pour le redémarrer à zéro, soit du vivant de l’Homme, soit plus tard avec la nouvelle espèce intelligente qui aura accédé à l’Optimalisme.

Précisons que l’évolutivité prévisionnelle diffère de la prospective et de la futurologie qu’elle inclut. En effet, elle seule dispose du critère adéquat, le B.E., objectif suprême de l’Humanité, lui permettant :
– de savoir sélectionner, parmi l’infinité des phénomènes influençant cet objectif, ceux qui ont sur lui une influence significative et dont elle doit étudier l’évolution ;
– de savoir en déduire les actes optimisants ou optimaux à entreprendre dans l’immédiat pour mieux servir cet objectif.

Ce fondement est différent de celui du contrôle max. En effet, ce dernier s’occupe, entre autres, du contrôle de la mise en œuvre dans les normes établies de la solution-projet alors que l’évolutivité prévisionnelle, une autre forme de contrôle, certes, veille, quant à elle, sur l’optimalité du S.U.O. en suivant de près l’évolution de tout phénomène pouvant remettre en cause cette optimalité.

Parmi les phénomènes les plus importants dont pourra s’occuper l’évolutivité prévisionnelle citons :
– L’Homme futur : comment l’Homme évoluera-t-il à long terme ?
– L’intelligenciation de l’inerte : les services que peuvent rendre à l’Homme les automates, les robots et tout autre produit de l’intelligence artificielle.
– L’intelligenciation du vivant : la production d’êtres vivants intelligents.
– Les extra-terrestres ou E.T. : leurs origines possibles, leurs intentions possibles, la rencontre et la cohabitation. Ce serait manquer de logique, quand on s’intéresse au plus long terme possible, que de ne pas tenir compte de l’éventualité d’une rencontre ou du moins d’un contact à distance.
– Les manipulations génétiques en général : OGM, clonage, etc.
– L’évolution du climat et de l’environnement.
– L’exploration et la colonisation spatiales.
– Les catastrophes naturelles : séismes, éruptions volcaniques, cyclones, chutes d’astéroïde, etc.
– La démocratie, l’emploi, les droits de l’homme, l’éducation, etc.
Comment peut-on prévoir l’évolution probable de tels phénomènes depuis aujourd’hui jusqu’au futur le plus lointain possible ? En donnant libre cours à notre imagination tout en lui imposant, pour ne pas tomber dans l’irréel et l’irréalisable, de se baser sur les principes optimalistes et sur l’acquis du moment en lois et connaissances scientifiques.
On ne peut développer ici chacun des phénomènes de la liste précédente. Cependant, trois d’entre eux, l’Homme futur, l’intelligenciation et les E.T., méritent un développement, même succinct, eu égard aux résultats inédits de valeur scientifique et aux révélations quasi-certaines sur leur évolution qu’ils contiennent.

L’HOMME FUTUR

Tout évolue dans l’univers et l’Homme ne fait pas exception à la règle. Il évolue dans sa morphologie, ses ambitions, son caractère, ses goûts, ses connaissances, ses aptitudes sensorielles, ses facultés mentales, etc. Cette évolution, en bien ou en mal, sera beaucoup plus marquée chez les hommes qui s’installeront pour des générations hors de la Terre, sur d’autres planètes ou sur d’immenses plates-formes spatiales viabilisées. Ce qui laisse entendre que les choix de l’Homme changeront continuellement, en particulier celui des moyens de production du B.E. et celui de la solution-projet appelée à les réaliser.
Ce sont donc tous les phénomènes liés à l’évolution de l’homme en tant que personne ainsi que les phénomènes liés à son mode de vie qu’il s’agira de considérer dans toute élaboration de solutions-projet S.U.O. à très long terme. Dans ce qui suit, l’évolution de certains de ces phénomènes est abordée sans prétention d’exhaustivité ou de professionnalisme, étant entendu, rappelons-le, que tout ce qui touche aux premières tentatives d’application de l’Optimalisme doit être l’œuvre de commissions optimalistes pluridisciplinaires pluri-idéologiques.

– Mis à part les déplacements vers les lieux où se trouvent les moyens de production communs et/ou trop lourds pour être déplacés ou vers le lieu d’exécution d’une tâche, le lieu de travail finira par devenir, optimalité oblige, n’importe où où se trouvera le responsable ou le coresponsable. En effet, dans la hiérarchie de toute administration du S.G.H. actuel, le poste signifie, en général, l’emploi professionnel et/ou le lieu géographique où l’on exerce sa fonction. Dans le S.U.O., où l’optimalité globale est recherchée, le temps et les énergies perdus actuellement par les responsables des postes dans les transports et les déplacements entre le domicile et le lieu de travail seront récupérés et réinvestis utilement. Pour être optimales, les décisions prises ne doivent pas attendre que le décideur soit arrivé à son poste pour être exécutées. Avec le progrès des télécommunications et la robotisation du travail physique, le poste de travail, avec ses attributs, sa fonction et sa « paperasse » devenue électronique, sera porté par les coresponsables et le lieu du poste sera le composé des lieux géographiques où se trouveront les coresponsables (domicile, café, banc public, avion, voiture, etc.). Le déplacement ne sera obligatoire que si la fonction ou la tâche l’exige. Dans cet état des choses, la hiérarchie des postes demeurera toujours ainsi que le contact humain direct de coresponsable avec les individus du voisinage du lieu géographique où il se trouve : famille, amis, voisins et autres. Ces conditions de travail promettent d’être moins stressantes, plus efficaces et donc génératrices de plus de B.E.
– Une infinité de phénomènes non connus ou non perceptibles par l’Homme actuel, des plus simples aux plus complexes, apparaîtront dans le futur soit parce que l’Homme les aura découverts ou inventés, soit parce que ses sens auront évolué au point de percevoir leur existence, soit parce qu’ils auront évolué au point d’atteindre directement nos sens ou seulement notre déduction logique. Par des mécanismes inverses, d’autres phénomènes deviendront imperceptibles. Dans le cadre de l’Homme futur, il faut prévoir la disparition progressive ou brutale d’un ou plusieurs de ses sens actuels. La vue, par exemple, est peut-être menacée. Il n’y a qu’à constater la généralisation du port des lunettes, phénomène accentué par la nécessité grandissante de la lecture, notamment sur des écrans télés, informatiques ou autres. L’Homme doit prévoir ces changements éventuels qui, s’ils étaient brutaux, risqueraient de perturber dangereusement notre vie et de dégrader rapidement notre B.E. Et l’intelligence ? Dès qu’il sentira que son intelligence et/ou ses facultés mentales et/ou son corps commencent à l’abandonner irrémédiablement, l’Homme, encore fort de son pouvoir scientifique et technique, sera tenté de stimuler, par manipulation génétique, l’intelligence d’une ou plusieurs espèces à qui il léguera son savoir et son pouvoir. Cet Homme futur qui sera à l’origine de ces créatures manipulées est peut-être lui-même une créature manipulée par une espèce intelligente elle-même manipulée par une autre espèce, etc. ! D’autre part, les agents d’érosion de l’intelligence de l’espèce humaine, agents qui abêtiront l’Homme un jour, pourraient être les mêmes, à quelques ingrédients près, que ceux qui favoriseront le développement de l’intelligence chez une ou plusieurs autres espèces « bêtes » aujourd’hui. Ce qui permet de supposer que, sur Terre comme sur d’autres planètes, des espèces intelligentes se succèdent au cours de l’évolution. Dans ces conditions, l’Univers foisonnerait d’espèces intelligentes ou du moins vivantes. Ainsi, leur présence dans notre voisinage immédiat est fort probable. Dans ce cas, elles seraient, à notre insu, en train de nous aider, nous influencer et/ou nous étudier comme s’apprête à le faire bientôt l’Humanité pour les espèces intelligentes qu’elle rencontrera ou qu’elle créera immanquablement pour ses besoins vitaux.
– L’argent et la propriété privée disparaîtront d’eux-mêmes avec le temps quel que soit le S.G.H. En effet, comme cela a déjà été dit dans le fondement de la restriction de la propriété privée, l’Humanité prendra de plus en plus conscience que, primo, le fait que l’un possède plus que sa part équitable constitue une atteinte à la liberté et à la dignité des autres, que, secundo, la propriété privée est une entrave au déroulement optimal de l’activité de toute la Communauté et que, tertio, la propriété privée altère sérieusement le progrès qui, tel l’air et l’eau, est une source naturelle qui abreuve notre qualité de vie et celle de notre descendance pour laquelle elle ne doit pas être polluée. Aussi, puisque la propriété privée et l’argent vont disparaître, faisons en sorte que cette disparition se fasse de manière pacifique, notamment en la planifiant le plus tôt possible pour ne pas laisser de chance à la force et à la brutalité, trop risquées de nos jours, de l’imposer.
– Pour une raison de force majeure, la Terre (air, terre et mer) devra être évacuée un jour. Des plates-formes autour de la Terre, de la Lune, de Mars, ou des bases d’accueil sur les planètes et/ou sur leurs satellites seraient d’un grand secours pour héberger tous les hommes. Pourquoi attendre l’urgence pour démarrer un projet vital d’une si grande envergure ? D’autant plus que, plus vite ces refuges seront opérationnels, plus ils donneront de temps d’expérimentation aux hommes afin d’y développer le train de vie biologique qui leur convient. Par contre, tout report de ce projet et tout retard dans sa réalisation risquent de nous mettre, le jour J, dans la situation du Titanic : qui sauver, qui sacrifier ?
– L’Homme pourra-t-il déjouer éternellement les menaces de l’univers contre lui ? Pourra-t-il éternellement transformer les calamités présumées apocalyptiques aujourd’hui en calamités bénignes et passagères ? Jusqu’où acceptera-t-il de se laisser transformer physiquement et moralement par ses découvertes et ses pouvoirs biologiques pour s’adapter et résister à l’érosion de son corps par l’univers ? Ne sera-t-il pas contraint de se ramifier en plusieurs espèces différentes pour tester laquelle d’entre elles est la plus performante selon des critères qu’il aura fixés (longévité individuelle, longévité de l’Espèce, aptitudes intellectuelles et physiques à moyen et long termes, etc.) afin de multiplier les chances de maximiser son B.E. ? Certainement que oui, s’il continue d’évoluer dans les conditions du S.U.O.

L’INTELLIGENCIATION

L’intelligenciation a déjà été introduite dans le fondement du même nom où elle a été restreinte à la création par l’Homme de créatures intelligentes, inertes ou vivantes.
Si on ne considère comme supports de l’intelligence que le minéral (processeurs, ordinateurs, robots, etc.) et le biologique – abstraction faite d’autres supports éventuels -, l’intelligenciation peut se faire dans quatre sens : de minéral à minéral (mm), de minéral à biologique (mb), de biologique à minéral (bm) et de biologique à biologique (bb) (avec la première lettre pour le donneur de l’intelligence et la deuxième pour le receveur de celle-ci). Comme il est fort probable que l’intelligenciation, mettant au monde des produits intelligents et évolutifs, a débuté depuis une éternité et qu’elle se terminera dans une éternité, il y a lieu de penser que le phénomène intelligenciation tisse dans l’univers, au fil du temps, une arborescence dont
– les nœuds sont les produits intelligents, inertes ou vivants ;
– chaque arête reliant un produit père à un produit fils est une intelligenciation de type bm,bb, mb ou mm ;
– la racine remonte aux origines des temps
– et certains produits terminaux sont renvoyés à la fin des temps.
C’est donc dans cette arborescence que l’Homme pourra, dans un sens, remonter le chemin de son ascendance à la recherche de ses origines et, dans l’autre, imaginer dans cette arborescence infinie la ou les branche(s) dont il s’apprête à être la racine, le père.
Pour ce qui est de son ascendance dans l’intelligenciation, ses origines en fait, l’Homme, comme toute autre espèce biologique intelligente, peut être :
– le fruit du hasard (intelligenciation spontanée) comme le supposent les scientifiques, auquel cas il est appelé à être l’origine B0 (la racine) d’une descendance d’intelligenciations successives ;
– le fruit d’une volonté divine – Dieu étant l’Intelligence absolue -, directement créé, comme le pensent actuellement la majorité des croyants, auquel cas il est appelé de même à être l’origine B0 d’une descendance arborescente d’intelligenciations successives ;
– le produit de la énième intelligenciation effectuée depuis un aïeul B0 ou M0 de référence qui, lui, peut être issu comme l’Homme de l’un ou l’autre des deux premiers cas.
Pour ce qui est de sa descendance dans l’intelligenciation, l’Homme, comme toute autre espèce biologique intelligente, peut être directement à l’origine des intelligenciations bm et bb et indirectement à l’origine des intelligenciations mb et mm. En effet, l’Homme fabrique déjà des robots rudimentaires qu’on ne peut qualifier d’intelligents, et encore moins d’évolutifs car leurs logiciels n’évoluent pas librement et indéfiniment au gré de l’expérience vécue. Le robot intelligent que l’Homme est en passe de créer est celui dont l’évolution est « illimitée » tant sur le plan soft que sur le plan hard afin qu’il puisse, tout comme l’homme, gérer au sens large sa propre constitution, se reproduire en autonome sur un nombre de générations illimité, produire d’autres communautés différentes de robots intelligents et/ou de créatures biologiques intelligentes ayant ces mêmes propriétés. Ces robots vont très bientôt voir le jour pour de multiples raisons, notamment :
– aller peupler l’espace et les planètes pour, entre autres, nous faire part des connaissances utiles à notre progrès et préparer la colonisation de ces lieux par l’Homme. L’avantage inestimable d’une telle invention est qu’un seul spécimen suffira pour ce genre de mission puisqu’il va être capable de se reproduire sur site, théoriquement à l’infini, et de s’autogérer en communauté capable de ce dont est capable la communauté humaine, voire plus ;
– et, pourquoi pas, asservir le reste de l’Humanité pour le compte de leurs inventeurs avides de pouvoir si, d’ici là, l’Humanité ne s’est pas dotée de certains fondements du S.U.O. tels que l’universalité, l’égalité optimaliste et surtout le contrôle max. Les asservisseurs éventuels de l’Humanité auront un double avantage : disposer d’un nombre aussi grand qu’ils veulent de robots, déterminés, dévoués et sans états d’âmes et ne risquer de perdre que des robots et non leurs hommes. N’y a-t-il pas là un nouvel « axe de développement » pour le terrorisme, qui verrait dans ces robots des kamikazes dociles, capables d’une panoplie de dégâts à très grande échelle ? La lutte contre le terrorisme – qui interdira certainement, comme elle commence à le faire, à bon nombre de pays de progresser outre mesure dans les domaines chimiques, biologiques, nucléaires, automatiques, électroniques et autres à venir – est déjà en elle-même l’asservissement d’une bonne partie de l’Humanité que constituent les populations de ces pays. Cette lutte ne sera jamais le moyen sûr et certain d’éradiquer le terrorisme comme le ferait l’adhésion universelle à l’Optimalisme.

Ainsi, l’Humanité est avertie sur ce qui l’attend inexorablement, à moins qu’elle ne disparaisse brutalement avant, à savoir son entrée en force imminente dans l’industrie de l’intelligenciation et sur ce qu’elle risque fort de rencontrer, à savoir les produits de celle-ci venus d’ailleurs. Elle est donc appelée à s’investir sans réserve dans cette voie d’intérêt vital dont la réussite repose obligatoirement sur la métamorphose rapide préalable de notre S.G.H. en S.U.O.
Mais comment intelligencier un robot ? Tout simplement en le faisant ressembler autant que possible aux êtres vivants et plus particulièrement à l’Homme. Autrement dit, en lui permettant d’avoir, entre autres, un soft évolutif, éventuellement un hard évolutif, la possibilité de se reproduire et la possibilité de transmettre à sa descendance son soft « inné » et « acquis », quatre aptitudes parfaitement réalisables par la technologie actuelle comme nous allons tenter de le montrer.

Evolutivité du soft
Le robot ayant la propriété de faire évoluer son soft en autonome peut être conçu comme suit :
– A sa sortie d’usine, il est doté de routines (programmes) fixes originelles, ses réflexes innés, qui lui confèrent ses aptitudes de base et qui ont pour tâches de l’aider à réaliser les objectifs pour lesquels il a été programmé et à se maintenir en bon état de fonctionnement (bien-être) le plus longtemps possible (longévité).
– Au cours des expériences vécues par un tel robot, certaines de ces routines vont développer elles-mêmes d’autres routines, dites routines variables, qui enrichiront en permanence l’ensemble des aptitudes de base (aptitudes innées) par d’autres aptitudes nées de l’expérience (aptitudes acquises). Bien sûr, chacun des robots ainsi fabriqués développera des routines variables spécifiques à sa propre expérience même pour des situations identiques. Ainsi, si le concepteur connaît parfaitement l’ensemble des routines fixes dont il a équipé (doté) son robot, il ne peut pour autant prétendre prévoir avec exactitude l’évolution qualitative et quantitative de l’ensemble des routines variables. Car, notons-le, l’utilité scientifique de ce robot sera avant tout d’explorer des milieux inconnus et difficilement accessibles à l’Homme.
– Chacune de ces routines fixes et variables a pour fonction l’exécution fréquente ou occasionnelle d’un acte complexe (façonnage d’un composant de rechange du robot, stimulation séquentielle et/ou en parallèle avec d’autres routines, etc.).
– Chacune de ces routines fixes et variables est une séquence d’ordres d’exécution d’actes élémentaires soit de mouvement (rotations, translations), soit de travaux d’usinage (fraisage, laminage, polissage, etc.), soit de réactions chimiques ou biologiques.
– L’évolution qualitative et quantitative du patrimoine logiciel constitué par toutes ces routines repose sur l’usage d’une fonction de satisfaction qui, en calculant le degré de satisfaction des routines proposées pour répondre à une situation donnée, permet de déterminer laquelle d’entre elles est la plus satisfaisante et de l’intégrer à l’ensemble des routines existantes.
– L’algorithme d’intelligenciation qui permet de sélectionner la routine performante à déclencher pour répondre à une situation donnée pourrait, par exemple, respecter les contraintes suivantes :

o A tout instant, il ne peut y avoir qu’une seule routine au plus pour répondre à une situation donnée : soit une routine fixe, soit une routine variable.
o A chaque situation qui se présente, il doit toujours y avoir simulation d’une routine. Celle-ci n’est exécutée que quand elle devient variable.
o Une routine simulée devient routine variable quand il n’y a ni routine variable ni routine fixe pour cette situation ou quand elle est jugée de satisfaction supérieure à celle d’une routine variable ou fixe existante. Sinon, elle est supprimée.
o Toute routine fixe moins satisfaisante qu’une routine simulée devenue variable est supprimée.
o Une routine variable devient routine fixe sous certaines conditions : par exemple, si elle n’a pas été détrônée après un nombre important de comparaisons avec des routines simulées ou si son degré de satisfaction est jugé suffisamment élevé pour qu’elle ne puisse être détrônée avant longtemps.

Remarquons que :
– Suivant la conception de l’algorithme (du robot), l’ensemble des routines fixes peut se composer de ce qui reste des routines fixes originelles, des routines variables qui sont venues remplacer des routines fixes moins performantes, originelles ou non, et des routines variables qui sont venues s’ajouter à l’ensemble des routines fixes parce qu’il n’y avait pas dans cet ensemble de routines prévues pour le traitement de certaines situations.
– C’est la simulation, avant toute consultation de l’ensemble des routines fixes et variables, qui est à la base de l’évolution, théoriquement illimitée, de cet ensemble. Sans cette simulation, cet ensemble resterait toujours le même comme c’est le cas pour les robots industriels actuels.
– Le soft d’un tel robot destiné à évoluer aléatoirement dans tous les domaines au gré des situations rencontrées diffère des systèmes experts, logiciels destinés à résoudre, dans un domaine particulier donné, les problèmes posés à l’Homme et non au robot.

Evolution du hard
Comme c’est le soft qui commande la fabrication des constituants hard, c’est donc à lui de gérer l’adaptation de celui-ci aux exigences de son milieu. Le choix des routines fixes originelles peut être judicieusement fait de sorte que les robots ainsi conçus puissent profiter de leur expérience vécue à travers les différentes situations rencontrées pour optimiser non seulement l’ensemble de leurs routines fixes (le soft) mais aussi les composants matériels de leur « corps » (le hard) : développer de nouveaux capteurs ou de nouveaux moyens de défense contre l’agression du milieu extérieur, par exemple.

Reproduction des robots (autoreproduction)
Parmi les méthodes de fabrication en série d’un même robot (R) on peut citer ces deux cas : soit un même processus industriel (P) qui fabrique (R) en série, soit un robot (R) qui se duplique lui-même plusieurs fois ainsi que ses duplicata.
Considérons ce dernier cas qui est une forme de reproduction : l’autoreproduction. Il est nécessaire d’intégrer à (R) son processus de fabrication (P); appelons (PR) ce type de robots. On peut avancer :

• Principe de « l’autoreproduction des robots » :
Le progrès actuel est suffisant pour la mise au point d’un robot,
intelligent ou non, capable de se reproduire.

En effet, la fabrication d’un robot est déjà réalisée par la technologie actuelle. Qu’il se reproduise est à priori difficile à admettre. Expliquons donc comment cela pourrait être techniquement possible.
En se basant sur les deux axiomes suivants :

• Principe de « la décomposabilité en transformations industrielles élémentaires »  :
Tout processus industriel complexe est décomposable
en un nombre fini de transformations industrielles élémentaires.

• Principe de « l’automatisabilité des transformations industrielles élémentaires » :
Toute transformation industrielle élémentaire (fraisage, polissage, taraudage,
extraction de minerais, raffinage, laminage, découpage, filetage, tournage,
assemblage, finitions, tests, …) est automatisable.

on peut affirmer :

• Principe de « la décomposabilité en transformations industrielles
élémentaires automatisables » :
Tout processus industriel complexe est décomposable en un nombre fini
de transformations industrielles élémentaires automatisables.

et dire :

• Principe de « l’automatisabilité des processus industriels complexes » :
Tout processus industriel complexe est automatisable.

En particulier :

• Principe de « l’automatisabilité de la fabrication des robots » :
Tout processus industriel (P) de fabrication d’un robot (R)
intelligent ou non est automatisable.

Plus particulièrement encore, ce principe s’applique à tout processus (P) industriellement indépendant, c’est-à-dire qui ne fait appel qu’à des matières premières brutes qu’il doit se procurer par lui-même (minerais, matériaux naturels, déchets à recycler, etc.) et à aucun produit industriellement fini ou semi-fini. Ce processus, une fois automatisé, devient lui-même un robot capable de toute transformation industrielle et donc capable de produire un robot identique à lui-même si on le dote du logiciel câblé ou programmé lui permettant d’intégrer sa propre duplication à la fabrication du robot (R). Nous obtenons ainsi un robot (PR) qui se reproduit. Ce qui « démontre » le principe précédent de l’autoreproduction des robots.

Transmissions héréditaires
Cette justification de la faisabilité de la création par l’Homme d’un robot capable de se reproduire et dont l’intelligence évolue étant faite, il nous reste à voir comment peut évoluer l’intelligence durant la vie d’un individu-robot (PR) et comment évolue l’intelligence à travers l’espèce-robots (PR).
Au niveau de l’individu-robot (PR), l’intelligence – entendons par là l’aptitude évolutive à résoudre des situations complexes et qui est mesurée par le volume et la qualité des routines fixes et variables – peut évoluer de cette manière :
– A la première conception d’un individu-robot (PR), l’Adam des (PR), celui-ci n’a comme patrimoine logiciel que l’ensemble des routines fixes, ses réflexes, et n’a pas de routines variables qu’il va devoir constituer au fil de ses expériences, tout comme le feront à leur naissance les autres générations d’individus-robots (PR).
– A sa naissance, tout individu-robot (PR) descendant du premier pourra avoir comme routines fixes et routines variables celles héritées de son (PR) père lors de la duplication. Il pourra hériter aussi des capteurs de situations, équivalents de nos organes des sens, développés depuis bien des générations ou en développement depuis peu (chez le père ou le grand-père, etc.).
Au niveau de l’espèce, l’intelligence évoluera de génération en génération par l’héritage de plus en plus important des routines fixes et des routines variables.

Remarques :
– Les robots décrits dans cette partie réservée à l’intelligenciation, capables de faire preuve d’intelligence et de se reproduire, tiennent beaucoup plus de la mécanique que de la chimie. Cependant, les routines fixes originelles pourraient être conçues pour faire en sorte – mais est-ce vraiment optimal (ou prioritaire) ? – que l’évolution de (PR) à travers les générations aboutisse à un (PR) beaucoup plus chimique que mécanique et donc beaucoup plus « vivant ».
– La démonstration de la faisabilité de robots « intelligents » capables d’optimiser l’évolution de leur hard et de leur soft de génération en génération étant faite, il ne reste plus qu’à réfléchir sur les missions dont il faudra les charger, c’est-à-dire sur le complément soft dont il faudra les doter pour remplir ces missions.
– L’expérimentation d’un tel robot peut se concevoir ainsi : le robot, complexe industriel placé dans une piscine géante, par exemple, alimentée en minerais et matériaux nécessaires à son approvisionnement, évoluera au gré du hasard et/ou au gré de l’expérimentateur. La miniaturisation ramènera ce robot à une taille normale pour qu’il puisse être transporté et expédié dans l’espace. Les matériaux et minerais nécessaires seront choisis parmi ceux les plus abondants dans le lieu de destination du robot : Mars, Vénus, fond marin, etc.

LES EXTRATERRESTRES (E.T.)

Aujourd’hui, le sujet des E.T. commence à être pris au sérieux par une bonne partie de l’Humanité, surtout depuis les récentes découvertes d’exoplanètes évoluant autour d’autres étoiles ce qui banalise notre système solaire longtemps considéré comme unique et remet en question l’idée reçue selon laquelle nous sommes les seuls occupants de l’Univers. Surtout aussi depuis les derniers progrès de la biotechnique qui, en prouvant à l’Homme qu’il est déjà capable de créer, moyennant des manipulations génétiques appropriées, des êtres intelligents différents de lui, eux-mêmes capables de créer des créatures similaires, montrent à l’Homme qu’il n’est pas forcément une exception dans l’Univers et qu’il est probablement une créature ayant des ancêtres et/ou des cousins en dehors du système solaire, ou même au-dedans, les E.T. Donc l’Homme pourrait n’être qu’un maillon d’une chaîne infinie de créations dont l’origine se perdrait dans la nuit des temps. Bien avant la confirmation de l’existence des exoplanètes, l’astrophysicien américain Carl Sagan écrivait déjà (COSMOS, Editions Mazarine, page7) : « … Il existe quelques centaines de milliards (1011) de galaxies, chacune étant composée en moyenne d’une centaine de milliards d’étoiles. Dans toutes les galaxies, il y a peut-être autant de planètes que d’étoiles, c’est-à-dire 1011.1011, dix milliards de billions de planètes. Face à des nombres aussi impressionnants, combien y a-t-il de chances pour qu’une seule et simple étoile, le Soleil, soit accompagné d’une planète habitée ? Pourquoi dans notre fin fond oublié du cosmos, aurions-nous cette chance ? Il me semblerait plutôt, quant à moi, que l’Univers déborde de vie. Mais nous autres, êtres humains, ne le savons pas encore. Nos explorations ne font que commencer. A une distance de huit milliards d’années-lumière, nous avons déjà un mal fou à localiser l’amas dans lequel se niche notre Galaxie, la Voie Lactée, sans même parler du Soleil ou de la Terre. La seule planète dont nous soyons sûrs qu’elle est habitée est un minuscule grain de pierre et de métal faiblement éclairé par la lumière du Soleil qu’il réfléchit et qui, de si loin, paraît complètement perdu … Une galaxie se compose de gaz, de poussière et d’étoiles, des milliards d’étoiles autour de milliards d’étoiles. Chaque étoile peut être le soleil de quelqu’un. A l’intérieur d’une galaxie, il y a des étoiles et des mondes, et il est possible que des formes de vie, des êtres intelligents et des civilisations qui voyagent dans l’espace y prolifèrent … ».

La colonisation de l’espace devient une nécessité vitale pour toute espèce intelligente dès qu’elle atteint la maturité suffisante pour découvrir et adopter l’Optimalisme universel. En effet, le B.E. max. ( bien-être et longévités individuels et communautaires) de toute communauté nécessite le progrès max., lequel nécessite la Recherche max., laquelle nécessite un nombre maximum de chercheurs, c’est-à-dire une population aussi grande que possible. D’où la nécessité de résoudre le surpeuplement par l’expansion spatiale.
En d’autres termes, la conquête et l’expansion spatiales, dans lesquelles l’Homme fait figure de timide débutant, sont l’aboutissement fatal de toute communauté intelligente. Dans notre expansion spatiale, nous risquons de toucher à des frontières fermées aux indésirables que nous risquons d’être ou de paraître. C’est pourquoi, dans notre extrapolation de l’évolution de ces phénomènes, extrapolation nécessaire à l’élaboration de nos solutions-projet, nous devons tout étudier et imaginer, notamment tout ce qui touche à notre recherche des E.T., aux E.T. à la recherche d’autres E.T., dont nous peut-être, et à l’explication de notre apparent isolement dans notre coin perdu de l’Univers, trois points dont voici un développement succinct.

A la recherche des E.T.
Plusieurs voies de recherche sont possibles :
– L’étude par les planétologues des conditions nécessaires au maintien de la vie pour déterminer si une planète est susceptible d’abriter une vie E.T. ou non.
– La recherche de signaux intelligents en provenance des planètes.
– L’envoi sans retour de robots-éclaireurs de plus en plus intelligents le plus loin possible.
– La recherche sur les planètes de fossiles d’espèces E.T., même sur des planètes ne remplissant plus les conditions nécessaires à la vie.
– La recherche de ces fossiles dans l’espace et en orbite autour des planètes. Phobos et Deimos, les deux satellites de Mars, bizarrement creux, pourraient être des satellites artificiels recouverts, depuis leur lancement, de poussières cosmiques et de météorites.
Peut-être que, dans ces deux derniers cas, nous trouverons des fossiles d’une civilisation intelligente d’origine terrestre bien antérieure à la nôtre. Peut-être aussi que les E.T. peuvent exister dans des intervalles de fréquences externes aux intervalles actuels de perception humaine et soumis à des lois physique encore inconnues de nous, de sorte qu’ils seraient tout près de nous, nous croisant, sans déranger nos perceptions mutuelles. Ce qui suppose que les objets « matérialisés » par eux ne le seraient pas pour nous et réciproquement. Il existerait donc plusieurs « matières » entrelacées les unes avec les autres telles que :
– chaque monde ne pourrait reconnaître et palper que sa matière ;
– les interactions, à découvrir, entre ces mondes expliqueraient, peut-être, des phénomènes encore flous pour la physique actuelle.
La Recherche scientifique de telles civilisations E.T., éventuellement confiée à nos futures populations de robots, sera amenée probablement à développer :
– des techniques de transposition dans nos intervalles de perception humaine, des phénomènes qui se passent en dehors de ces intervalles et qui pourraient révéler un flash d’activité d’un autre monde. Ces techniques utiliseraient des sortes de modems capables de contracter ou de dilater simultanément les fréquences parallèles émises d’un lieu donné à un instant donné,
– des techniques inverses pour émettre nos messages à destination de ces hypothétiques civilisations dans l’espoir de pénétrer leurs intervalles de perception.
D’autres idées liées au phénomène des E.T. peuvent être émises. Nous en retenons celles-ci :
– Toute planète doit intéresser la recherche des E.T. Car, même celle dont les conditions ne sont pas favorables au développement de la vie peut abriter des E.T. ou des robots (éclaireurs ou espions) venus d’ailleurs comme elle peut avoir gardé des traces de leur passage.
– Notre recherche actuelle des civilisations E.T. n’est en mesure de détecter que celles dont la durée de vie est suffisamment longue et dont le niveau d’évolution (progrès) est suffisamment élevé pour trahir leur présence. Les autres civilisations passeront inaperçues. C’est le cas de celles dont la durée de vie est trop courte, que leur niveau de développement soit très important ou non. C’est aussi le cas de celles dont la durée de vie est très longue mais dont le niveau d’évolution est trop bas.
– Sur la Terre, y avait-il avant l’Homme une autre espèce intelligente, ancêtre, cousine ou autre, qui aurait laissé pour la postérité une trace de son existence avant son extinction naturelle ou accidentelle, avant un exode précipité de la Terre ou du système solaire devenus invivables pour elle ou avant un déménagement programmé vers des lieux cosmiques meilleurs ou plus sûrs?

E.T. à la recherche d’autres E.T.
– Il se peut que les E.T. (êtres naturels ou robots) soient à notre recherche dans leur recherche de communautés intelligentes autres que la leur. Cette recherche risque de ne pas être à notre avantage si les E.T. chasseurs de communautés intelligentes ont pour mission de détruire dans l’œuf toute forme de vie, par crainte de sa nuisance, de sa supériorité, de sa domination, etc. Les intentions des E.T. dépendent surtout de leur constitution et/ou de leur programmation (tirer sur tout ce qui bouge, par exemple).
– Dans tous les cas, une rencontre du 3e type ne pourrait être des plus profitables que si les deux parties étaient optimalistes. En effet, ce serait une rencontre de paix et d’échanges fructueux puisqu’elles auraient déjà compris et adopté le principe de « l’expérience unique » (Tout individu, toute race, toute espèce ou tout règne vivant, le nôtre ou celui d’autres mondes, est une expérience unique susceptible d’enrichir le savoir et de favoriser le progrès et la recherche de tout autre individu, toute autre race, toute autre espèce ou tout autre règne vivant).
– Les robots, intelligents ou non, risquent fort d’être les éclaireurs de civilisations extraterrestres belliqueuses ou pacifiques : par prudence, une civilisation E.T. prospecterait son voisinage spatial à la recherche d’E.T. en mettant en avant ses robots qui pourraient éventuellement être dotés de pouvoirs de destruction massive et avoir des consignes allant des plus amicales, s’ils rencontrent une communauté pacifique ou non gênante, aux plus destructrices, s’ils en rencontrent une belliqueuse, expansionniste et donc indésirable. Sommes-nous désirables ? Sommes-nous prêts pour nous défendre ? Une chose est sûre : en attendant cette échéance, il nous appartient d’optimiser le rythme de notre progrès et la stratégie de notre expansion spatiale. Il y va de notre B.E. futur.

Isolement apparent de notre communauté
Notre isolement apparent dans l’univers pourrait s’expliquer ainsi :
– Conscientes que nous sommes à leur recherche, certaines communautés E.T. ne veulent pas se manifester à nous pour plusieurs raisons possibles :

o Le faire pourrait perturber les études et la recherche qu’ils mènent, conformément au principe de l’expérience unique, sur notre cas.
o Sur ordre « supérieur », ils ont été jadis les créateurs de la vie sur Terre et donc de nous-mêmes, mais actuellement ils nous craignent car ils sont devenus impuissants, au bout de leur évolution déclinante (dégradation de leurs capacités physiques et/ou intellectuelles).
o Peut-être qu’à leurs yeux nous sommes, par notre nature, encore dangereux et peu dignes de confiance et donc peu fréquentables.
o Ils attendent que nous ayons adopté et appliqué l’Optimalisme, garant de notre ouverture à l’intégration universelle de notre communauté parmi les communautés intelligentes de l’univers.
o Pour des raisons qui leur sont propres, certaines communautés E.T. trouvent plus intelligent de dissimuler leur présence en brouillant la partie perdue dans l’espace des ondes émises par leurs propres sources d’émission.

– Les communautés E.T. plus avancées que nous et qui auraient pu se manifester à nous ont fui notre environnement spatial immédiat à cause des dangers graves qui le menacent ou qui les menaçaient.
– D’autres communautés E.T., aussi avancées que nous ou moins, seraient encore piégées, comme nous, dans leur environnement proche ou éloigné du nôtre et donc non encore découvertes.

On ne peut clore ce fondement qui incite à l’étude du passé, du présent et de l’avenir des phénomènes pouvant influencer sensiblement notre B.E. et nos solutions-projet, sans apporter ces quelques idées de nature à aider à la compréhension du phénomène « vie » dans l’univers :
– Tout se passe dans l’univers comme si l’inerte portait en lui le désir ardent d’évoluer vers le vivant et d’y rester le plus longtemps possible. Cette ardeur se manifeste à toutes les échelles :

o Dans le monde subatomique, les particules cherchent à s’organiser en atomes.
o Dans le monde de la chimie minérale et de la chimie organique, particules et atomes obéissent à des lois qui les contraignent à avancer vers le monde biologique en s’organisant en molécules simples, puis complexes telles que les acides aminés et les protéines.
o Particules, atomes et molécules forment des cellules vivantes en donnant les protozoaires, puis les métazoaires et enfin les êtres vivants supérieurs.
o Chez ces derniers, et plus particulièrement chez l’Homme, cette ardeur, qui se manifeste par la lutte pour la survie de l’individu et de l’espèce, est encore dopée par la jouissance dans l’acte sexuel indispensable à la reproduction de l’espèce et à sa perpétuation et par l’amour conjugal et parental. Ce qui renforce l’idée de l’existence d’un créateur de l’Humanité, direct ou agissant sur l’ordre d’une volonté suprême.

– Conscient de la nécessité de créer plus ou moins intelligent que lui pour servir ses intérêts vitaux, l’Homme finira par admettre qu’il est fort probablement dans la même situation que les espèces qu’il crée peut-être déjà et qu’il créera : il a été créé. On peut donc dire que toute communauté E.T. dont l’évolution est comparable à celle de l’Homme finit, à moins d’un accident de parcours, par arriver à cette même conclusion.
– Il se pourrait que des communautés différentes appartenant à des planètes de systèmes solaires différents aient conclu des accords de coexistence pacifique dans le cadre d’une Confédération Optimaliste Universelle de Communautés Intelligentes pour défendre le B.E. de chacun de ses membres de manière optimale. L’existence d’une telle confédération pacifique et optimaliste n’exclut pas l’existence de groupements de communautés rebelles organisés en bandes hiérarchisées selon la loi du plus fort. Les E.T. que nous rencontrerons pourraient donc être des confédérés ou des rebelles. Pour chacune de ces éventualités, la solution-projet S.U.O. doit prévoir longtemps à l’avance les stratégies optimales (tactiques et moyens) à adopter.

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