L’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès

Ce concept nous apprend que tout manque d’optimalité dans les choix et les actes, aussi infime qu’il soit et aussi anodin qu’il puisse paraître, crée un manque à gagner en progrès qui s’amplifie exponentiellement avec le temps et qui altère de manière exponentielle et irréversible le B.E. : bien-être et longévités individuels et communautaires.
Ainsi, le manque à gagner en progrès qui nous fait défaut aujourd’hui pour, d’une part, guérir tous les cancers, le sida, le diabète, les maladies dégénératives neurologiques et musculaires ainsi que toutes les autres maladies actuellement incurables et pour, d’autre part, ne subir que le moindre mal des catastrophes naturelles et d’origine humaine est l’amplification exponentielle des manques à gagner en progrès occasionnés par nous-mêmes et par nos ancêtres. Cela signifie aussi que le manque à gagner en progrès qui fera défaut à toute génération future pour ne subir que le moindre mal des calamités qu’elle rencontrera sera, en partie ou en totalité, l’amplification exponentielle des manques à gagner en progrès occasionnés par nous-mêmes et/ou par nos descendants, ancêtres de cette génération.

L’Optimalisme a mémorisé ce concept dans des principes optimalistes, parmi lesquels :

• Principe du « manque à gagner en progrès » :
Tout manquement au principe du «progrès max.»
occasionne un manque à gagner en progrès
qui handicapera à jamais le B.E.

• Corollaire du principe du « manque à gagner en progrès » :
Tout manquement au principe du  »progrès max. »
occasionne un manque à gagner en progrès
qui réduira irrémédiablement le capital B.E.

• Principe de « l’autogénération du manque à gagner en progrès » :
Le manque à gagner en progrès crée le manque à gagner en progrès.

• Principe de « l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès » :
Tout manque à gagner en progrès créé dans un intervalle de temps donné
croît exponentiellement avec le temps.

• Principe du « manque à gagner en progrès regretté » :
A tout instant, le manque à gagner en progrès qui nous fait défaut
pour répondre à des besoins déterminés est, en partie ou en totalité,
l’amplification exponentielle de manques à gagner en progrès antérieurs.

Maintenant, pour que tous ces principes optimalistes puissent acquérir pleinement leur sens et donner à réfléchir aussi bien aux gouvernants qu’aux gouvernés, il serait utile de donner un ordre de grandeur, une estimation même grossière, de ce manque à gagner en progrès, progrès perdu par l’Humanité à chaque seconde.
La formule suivante, tirée du livre « l’Optimalisme et le S.U.O., le concept et la finalité », vient prouver le caractère exponentiel du manque à gagner en progrès. Elle s’écrit :

                                                                       Mn  =  M1 .  (1 + k)n – 1

ou encore sous sa forme exponentielle :      Mn = M1 . Exp [(n – 1) . Ln (1 + k)]

Dans ces formules, M1 est, quelle que soit l’unité de mesure du progrès choisie, le manque à gagner en progrès produit dans un intervalle de temps donné aussi petit que l’on veut, fixé ici à une seconde et considéré comme la seconde de départ. À noter que la valeur de M1 dépend de l’intervalle de temps choisi : plus il est petit, moins grande est cette valeur et inversement. Ce qui signifie que Mn gardera toujours la même valeur quel que soit l’intervalle de temps choisi comme unité et donc quelle que soit la valeur de n.
Mn est le manque à gagner en progrès accumulé depuis la seconde de départ, la seconde 1, jusqu’à la énième seconde qui suit et généré par M1 uniquement en supposant qu’après la seconde 1 et jusqu’à la seconde n il n’y a pas eu création de manque à gagner en progrès, le développement durant cette période ayant été optimal.
La constante k strictement positive provient des hypothèses posées qui ont permis d’obtenir cette formule, notamment l’hypothèse « le manque à gagner en progrès crée le manque à gagner en progrès » ou son équivalent « le progrès crée le progrès » qui signifie que le manque à gagner en progrès (ou le progrès) s’amplifie avec le temps. Pour traduire cette amplification, il fallait choisir un facteur multiplicateur supérieur à 1, d’où le choix de 1+k. La valeur à donner à k est laissée à l’appréciation du lecteur qui a sa vision propre sur l’ordre de grandeur de cette amplification du progrès ou du manque à gagner en progrès.

Cette formule montre que plus on avance dans le temps, c’est-à-dire plus n est grand, plus tout manque à gagner en progrès M1, aussi infime soit-il au départ, devient important même s’il n’y a pas eu création d’autres manques à gagner en progrès par la suite. Cela signifie aussi que tout manque à gagner en progrès que nous créons dans un laps de temps donné érode progressivement et de manière exponentielle notre capital B.E. en général et notre capital longévité en particulier, et ce de manière irréversible. Et comme nous avons accumulé des manques à gagner en progrès et des manques à gagner en progrès des milliards et des milliards de secondes durant, du fait de la non optimalité de notre mode de développement, et comme nous en accumulerons encore des milliards et des milliards de secondes durant jusqu’à ce que nous adoptions le mode de développement optimal, on peut facilement imaginer l’ampleur du manque à gagner en progrès correspondant et l’ampleur de l’érosion irréversible de notre capital B.E. en général et de notre capital longévité en particulier. Et puisque le progrès croît lui aussi exponentiellement avec le temps (même démonstration que celle du manque à gagner en progrès), on peut difficilement imaginer l’ampleur du progrès dont disposerait l’Humanité aujourd’hui si elle avait adopté le mode de développement optimal quelques années ou quelques décennies plus tôt. Il nous aurait dotés de nombre de moyens de production du B.E. (traitements médicaux, parades contre les catastrophes naturelles, etc.) nous permettant de tirer le meilleur profit de la Nature et de la nature humaine et de n’en subir que le moindre mal pour vivre le mieux possible le plus longtemps possible. De même, on peut difficilement imaginer l’ampleur du progrès dont pourrait disposer l’Humanité dans quelques années ou dans quelques décennies si elle adoptait dès maintenant le mode de développement optimal.

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