La langue universelle

Signification :
Dans le S.U.O., tous les hommes parlent une seule et même langue : la langue universelle.
C’est un fondement nécessaire à l’optimalité du S.U.O. puisqu’il concourt :
• à l’optimisation de la communication entre les hommes et de l’exploitation de leur savoir et savoir-faire communs ;
• au rapprochement de tous les hommes et à leur compréhension mutuelle, quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs conviction.

Commentaires :
La langue universelle diffère du Volapuk (1879) de l’Allemand Schleyer et de l’Esperanto (1887) du Polonais Zamenhof qui n’ont certainement pas été conçus dans le but premier de l’accélération du rythme du progrès et encore moins dans celui de la maximisation du B.E. Sa conception doit tenir compte de nombreuses contraintes :
– Elle doit devenir la langue maternelle de toute l’Humanité. Comment y parvenir ? De deux manières possibles :

o En imitant le processus d’évolution naturelle des langues vivantes qui intègre en continu des mots nouveaux dans chacune d’elles, en supprime ceux qui ne sont plus utilisés et finit par la rendre très différente de ce qu’elle était longtemps auparavant. Ainsi, une fois la langue universelle mise au point, on pourra introduire progressivement son vocabulaire, le vocabulaire universel, selon ce processus dans toutes les langues possibles, jusqu’à un stade suffisamment avancé pour démarrer l’introduction de la grammaire universelle. A l’issue de ce processus toutes ces langues auront quasiment convergé vers la langue universelle. Deux inconvénients au passif de cette méthode : la disparition de ces langues originelles et son impraticabilité à certaines langues « fermées ».
o En généralisant son enseignement comme deuxième langue dès le plus jeune âge et en l’instaurant comme langue maternelle plus tard, par exemple lorsque la première génération l’ayant apprise sera en âge de procréer. Cette méthode présente les avantages suivants : elle est applicable à tout le monde et elle conserve les langues originelles qui continueront d’être ce qu’elles ont toujours été : des langues de communication locales.

– Pour qu’elle puisse être acceptée par tout le monde, il faut veiller à ce que sa conception ne soit pas dominée par une langue existante ou limitée à un petit nombre de racines linguistiques, comme c’est le cas pour l’Espéranto.
– Elle doit être une langue de communication, pour que toute l’Humanité communique facilement, rapidement, avec une prononciation claire dans tout accent régional et avec moins de risque de malentendu. Et ce pour comprendre très tôt les situations et les problèmes, les résoudre rapidement et efficacement avant qu’ils n’empirent, n’engendrent un manque à gagner en progrès et n’accélèrent l’érosion du capital B.E.
– Elle doit éviter tous les inconvénients de toutes les langues actuelles, inconvénients à répertorier.
– Elle doit être une langue vivante évolutive en ce sens qu’elle doit être capable de s’adapter à l’évolution à long terme du progrès technique et du caractère humain tout en restant performante et optimale. Aussi, il ne faut pas hésiter à tolérer les imperfections du premier jet de cette langue car elles disparaîtront avec la pratique, évolutivité optimale oblige.
– Elle doit être à la fois scientifique et littéraire.
– Sa grammaire et sa conjugaison doivent être faciles.
– Elle doit pouvoir créer facilement des mots nouveaux (verbes, adjectifs ou noms) pour remplacer des expressions, voire des textes, décrivant une action, un objet ou une situation. Cela développe les aptitudes intellectuelles et les performances, facilite la communication, occasionne un gain de temps dans les échanges, profitable pour des échanges supplémentaires éventuels.
– Elle doit être, autant que possible, facile à décrypter par, éventuellement, des civilisations extraterrestres dont certaines auront, elles aussi de leur côté, conçu et développé la leur dans ce but.

La langue universelle présente un certain nombre d’avantages :
– l’information est sitôt publiée, sitôt exploitée partout et par tous. Le temps perdu aujourd’hui dans les traductions, des secondes précieuses, est récupéré pour être exploité utilement, car la seconde compte, ne l’oublions pas ;
– la fin de la suprématie d’une langue sur les autres. En effet, cette suprématie est génératrice de jalousie, de réticences, de dissensions et, surtout, de ralentissement dans la communication du savoir et du savoir-faire, ralentissement attentatoire à la maximisation du progrès et donc à celle du B.E. ;
– un facteur d’intégration mutuelle émigrés/autochtones et non d’intégration à sens unique des émigrés, comme c’est le cas aujourd’hui.

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