Les révélations

Les révélations qui vont suivre fournissent à la conception des politiques nationales et internationales de nouvelles bases sur lesquelles s’appuyer et rendent incontournable la substitution du mode de développement optimal au mode de développement durable.

1. Désormais, il est démontré que le B.E., bien-être et longévités individuels et communautaires, est l’unique objectif suprême que l’Humanité doit avoir. Tout acte, aussi élémentaire ou aussi complexe soit-il, qu’il soit lié à l’environnement humain, à l’activité humaine, à l’organisation humaine, au comportement humain ou à tout autre phénomène ayant une incidence prépondérante sur le B.E., doit être orienté vers la maximisation de cet objectif suprême. Il est aussi démontré qu’aucune des quatre composantes du B.E. – le bien-être individuel, la longévité individuelle, le bien-être communautaire et la longévité communautaire – n’a de raison d’être continuellement considérée comme supérieure aux trois autres. Cependant, il peut arriver, au cours du développement de l’Humanité, que les circonstances obligent cette dernière à favoriser momentanément une composante au détriment des autres afin de consolider l’optimalité de son développement et de préserver au mieux son capital B.E.

2. L’érosion du capital B.E., phénomène naturel permanent et irréversible, est d’une intensité inversement proportionnelle à l’optimalité du développement communautaire : plus grande est cette optimalité et moins grande est cette érosion. Et inversement. La part érodée du capital B.E. est perdue une fois pour toutes et handicapera à jamais l’homme en tant qu’individu et l’homme en tant qu’espèce. Plus particulièrement, ce mal insidieux réduit en permanence et de manière irréversible le capital longévité de tout homme actuel et de tout homme futur ainsi que le capital longévité de l’Humanité. S’agissant d’une atteinte à nos vies et à celles de nos descendants, ce mal doit être l’ennemi numéro un à abattre. Comment ? En réduisant cette érosion à son minimum absolu. Pour cela, le mode de développement choisi doit être le plus performant possible, c’est-à-dire optimal. Préférer un mode de développement autre que le mode de développement optimal est un acte de non-assistance délibérée, en parfaite connaissance de cause, aux hommes actuels et futurs et à l’Humanité, tous victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité. Désormais, on peut estimer la gravité de ce crime, que peut commettre, involontairement bien sûr, une politique donnée contre les hommes actuels et futurs et contre l’Humanité, par l’écart entre l’optimalité du mode de développement suivi par cette politique et l’optimalité du mode de développement optimal. Il va sans dire que le mode de développement optimal doit être conçu pour que le progrès soit maximal.

3. Le concept optimaliste de « la seconde compte » nous montre que l’intensité de l’érosion du capital B.E. qui se produit durant un laps de temps aussi petit soit-il, ne serait-ce qu’une seconde, dépend de la qualité de l’exploitation de ce laps de temps, c’est-à-dire du progrès réalisé au cours de celui-ci. Ce que résume le corollaire 1 du principe de « la seconde compte » par : « la seconde compte, le B.E. en dépend ». De même, ce concept nous apprend que « le manque à gagner en progrès dû à une seconde de relâchement risque d’être justement le progrès supplémentaire nécessaire à l’Humanité pour parer à une apocalypse. » (Corollaire 3 du principe de « la seconde compte »).

4. Le concept optimaliste de « l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès » nous révèle que la part de progrès que notre génération manque de créer à un moment donné, pour quelque raison que ce soit, même si cette part de progrès peut nous paraître sans utilité significative, devient de plus en plus importante et handicapante de génération en génération du fait de son amplification exponentielle avec le temps (Principe de « l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès » : « Tout manque à gagner en progrès créé dans un intervalle de temps donné croît exponentiellement avec le temps. » et Corollaire 4 du principe de « la seconde compte » : « Tout manque à gagner en progrès, aussi infime qu’il soit et aussi anodin qu’il puisse paraître, risque, du fait de son amplification exponentielle avec le temps, de transformer une catastrophe en Apocalypse. »). Imaginons donc, pour une génération future donnée, l’ampleur du handicap qui sera causé par le cumul des manques à gagner en progrès occasionnés par notre génération et par les générations futures qui la précéderont. De même, le manque à gagner en progrès qui nous fait défaut aujourd’hui, notamment pour la mise au point de parades efficaces contre les catastrophes naturelles et l’agressivité de l’environnement sur nous-mêmes et pour la découverte de traitements médicaux performants, est, en partie ou en totalité, l’amplification exponentielle des manques à gagner en progrès antérieurs occasionnés par nous-mêmes et par nos ancêtres (Principe du « manque à gagner en progrès regretté » : « A tout instant, le manque à gagner en progrès qui nous fait défaut pour répondre à des besoins déterminés est, en partie ou en totalité, l’amplification exponentielle de manques à gagner en progrès antérieurs. »). Il va de soi que ce handicap qui s’amplifie avec le temps dépend de la nature du mode de développement adopté : plus optimal est ce mode de développement, moins grave est ce handicap. Les générations précédentes ne peuvent être tenues pour responsables du handicap qu’elles nous ont causé inconsciemment par la pratique de modes de développement défaillants toujours façonnés par les intérêts particuliers et par les moyens rudimentaires de communication entre les hommes. Notre génération, nos hommes politiques surtout, sera, quant à elle, maintenant qu’elle est avertie de la portée handicapante de ce phénomène d’amplification du manque à gagner en progrès, tenue, et on ne le dira jamais assez, pour responsable de non-assistance délibérée, aux hommes actuels et futurs et à l’Humanité, tous victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité.

5. Pour le concept optimaliste de « l’homme supplémentaire compte », la gestion optimale de toutes les ressources humaines sans exception est une condition nécessaire à la réduction à son minimum de l’érosion du capital B.E. – capital longévité et capital bien-être individuels et communautaires -. Car, d’une part, « tout homme supplémentaire est un apport supplémentaire au progrès de l’Humanité grâce au supplément des connaissances qu’il peut créer en tant que chercheur et/ou grâce au supplément des connaissances que constitue son être.» (Principe de « l’homme supplémentaire compte ») et, d’autre part, « le manque à gagner en progrès dû à la mauvaise formation d’un homme, à sa mauvaise affectation ou à sa marginalisation risque d’être justement le progrès supplémentaire nécessaire à l’Humanité pour parer à une apocalypse. » (Corollaire 2 du principe de « l’homme supplémentaire compte »).
Pour réduire cette érosion à son minimum, cette gestion doit faire de tous les hommes sans exception de parfaits contributeurs à la production des moyens de production du B.E. Si l’un d’eux venait à être défaillant dans cette production, il occasionnerait un manque à gagner en progrès et une érosion du capital B.E. de chacun et de tous qui s’amplifieraient exponentiellement et irréversiblement avec le temps. Dans notre S.G.H. actuel, la défaillance en question provient du chômage, de la retraite, de la marginalisation sous toutes ses formes, de l’analphabétisme, de l’illettrisme, de la mauvaise formation, des petites formations, de la sous-exploitation des compétences, du sous-développement et de bien d’autres causes. La gestion optimale des ressources humaines doit veiller sur la santé des aptitudes physiques et morales de chaque individu, de sa naissance à sa mort, au profit de la maximisation du B.E. de chacun et de tous. Cette gestion optimale s’appuie sur la conception optimaliste qui considère que « l’autre » n’est plus un rival et encore moins un ennemi mais un coproducteur de « mon » B.E. individuel : « l’optimisation du B.E. individuel (bien-être et longévité individuels) passe nécessairement par l’optimisation du B.E. communautaire (bien-être et longévité communautaires) » (Principe de « la nécessité du B.E. communautaire »). Entendons par « optimisation du B.E. » sa maximisation.

6. Une science dédiée à la maximisation du B.E., c’est-à-dire à la lutte contre l’érosion effrénée du capital B.E., existe. Elle s’appelle Optimalisme. L’Optimalisme a été conçu pour aider à la résolution objective et rationnelle du problème central suivant : « Comment assurer le mieux possible et continuellement le B.E. dans la limite des contraintes imposées par la nature humaine et par la Nature dans laquelle elle évolue ? » (Énoncé 4 corrigé, p. 229 du livre « l’Optimalisme et le S.U.O., le concept et la finalité »). La Recherche optimaliste a pour objet de doter en permanence l’Humanité des outils nécessaires à la conception et à la mise en œuvre du meilleur modèle de société cible auquel l’Humanité doit aspirer et du meilleur mode de développement à adopter pour y parvenir ainsi qu’à la maintenance de cette conception et de cette mise en œuvre.

7. L’unique modèle de société cible que l’Humanité doit adopter sans perdre une seconde pour « tirer le meilleur profit de la nature humaine et de la Nature et pour n’en subir que le moindre mal » ou, en d’autres termes, pour « vivre le mieux possible le plus longtemps possible » est le modèle de société S.U.O. (Système Universel Optimal) proposé par l’Optimalisme et appelé à être revu et validé par la communauté internationale.

8. Le S.U.O. est le modèle de société vers lequel la nature humaine et la Nature nous orientent inéluctablement depuis les débuts de l’Humanité, à la cadence et selon l’efficacité des modes de développement qui se sont succédés, et ce sans que nous ayons idée de ses fondements. La définition préalable des fondements de ce modèle de société est nécessaire à la définition du mode de développement qui nous en rapprochera le plus près possible et le plus rapidement possible.

9. La méthode rationnelle de conception du S.U.O. et d’identification de ses fondements existe. Une esquisse du S.U.O. issue de cette méthode existe déjà. Elle comprend plus de 30 fondements et une soixantaine de liens d’incidence prépondérants entre les fondements (cf. S.U.O.).

10. La méthode de mise en œuvre du S.U.O. existe. Elle est fournie par l’Optimalisme et s’appelle mode de développement optimal. Avec le modèle de société cible S.U.O. et la mise en œuvre optimale pour y parvenir, le mode de développement optimal, les politiques nationales et internationales ne pourront plus désormais se tromper de modèle de société cible et/ou de méthode pour l’atteindre. Finies donc les politiques hasardeuses, car sans modèle de société cible prédéfini, qui ne nous rapprochent pas nécessairement du S.U.O., ou dangereuses par leur dynamisme car elles ont une probabilité de trois chances sur quatre de nous en éloigner. En effet, en l’absence d’un modèle de société cible prédéfini, l’action politique, qu’elle soit timide, courageuse, dynamique ou révolutionnaire, a trois chances sur quatre (75% de chances) de ne pas être la bonne, c’est-à-dire de ne pas être un acte optimisant, puisqu’elle ne peut appartenir qu’à l’un de ces quatre cas possibles :

· détruire le mal et construire le bien ;
· détruire le mal et construire le mal ;
· détruire le bien et construire le mal ;
· détruire le bien et construire le bien.

Le mode de développement optimal est le remède optimal à tous les problèmes de l’Humanité.

Ces révélations viennent conforter l’idée que l’Humanité peut vivre dans un monde de fraternité, de solidarité et de paix entre tous les hommes, quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs convictions. Les forces influentes de la communauté humaine (courants idéologiques, lobbies, États, etc.), qui sont causes aujourd’hui de rivalités, de conflits, de lenteur du progrès et de bien d’autres agents d’extinction précoce de l’Humanité et d’érosion du capital B.E., finiront, moyennant une campagne appropriée de communication et de vulgarisation de ces révélations, par renoncer à leurs conflits Homme-Homme et par réaliser l’intérêt vital qu’ils ont à se consacrer solidairement au conflit Homme-Nature.

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