L’égalité optimaliste

Signification :
Ce fondement aurait dû s’appeler plus justement « l’équité optimaliste » mais de peur que son interprétation ne donne lieu à des dérives inégalitaires, il était préférable de l’appeler « l’égalité optimaliste ».
L’égalité au sens de l’Optimalisme est une égalité appliquée à tous les hommes sans exception et sur tous les plans :
• dans la répartition entre les hommes des moyens de production du B.E. produits, notamment dans le logement, l’habillement, l’alimentation, les soins médicaux, l’éducation, etc. (Cf. Fondements du B.E. de base et de la polyvalence optimale) ;
• dans l’affectation des hommes à l’activité communautaire productrice de ces moyens : chacun aura sa part de corvées, de travail intellectuel ou physique, etc. ;
• dans la formation dispensée à tous les hommes pour l’acquisition du profil de gestionnaire-chercheur polyvalent ;
• dans « la Fonction Communautaire », seul organisme employeur dans le S.U.O. où il n’existe de hiérarchie qu’entre les postes et non entre les hommes qui, eux, n’ont plus ni supérieurs ni subordonnés hiérarchiques mais uniquement des collaborateurs (Cf. Fondements de la coresponsabilité et du roulement optimal) ;
• dans la participation aux prises de décisions concernant la marche du S.U.O. (Cf. Fondement de la démocratie directe) ;
• dans les droits et dans les obligations ;
Dans tous les cas, le S.U.O., le S.G.H. juste, veille toujours à tuer dans l’œuf tout foyer naissant d’inégalité.

Commentaires :
– L’égalité optimaliste n’a donc pas grand chose à voir avec l’égalité dont on se réclame dans le S.G.H. actuel, celle qu’on tente d’appliquer à une partie de l’Humanité (dans certains États) à l’exclusion de l’autre et/ou qui ne s’applique qu’à certains domaines (l’égalité devant la loi, l’égalité des chances, etc.) à l’exclusion des autres (la répartition équitable des moyens de production du B.E., la répartition équitable du travail, etc.).
– Comme il vient d’être dit, l’égalité doit être appliquée à tous les hommes actuels et futurs. Il serait injuste et égoïste qu’une génération en cours profite sans retenue des moyens de production du B.E. mis à sa disposition, moyens engendrés par la Nature (eau, air, minerais, etc.) et par le génie humain des générations antérieures (technologies, médicaments, etc.), sans se soucier de la part équitable qui revient de droit aux générations futures. Plus clairement, la génération en cours doit consommer avec modération les moyens de production du B.E. dont elle dispose. Par exemple, une génération qui, de manière non optimale ou sans y être forcée, pollue l’air et empoisonne les nappes phréatiques pour satisfaire son B.E. propre, pollue et empoisonne durablement le B.E. des générations à venir.
– Aucune des religions n’a prêché la généralisation de l’égalité à tous les domaines, du moins de manière explicite. Elles ne pouvaient la proposer à une Humanité de l’époque non prête à en accepter le principe et encore moins à en gérer l’application. Toutefois, elles recommandaient aux riches de donner aux pauvres, aux forts d’aider les faibles, etc. Cela montre que l’égalité optimaliste est conforme à l’esprit des religions.
– L’égalité optimaliste ne veut pas dire la disparition de la pauvreté et de la charité. Evidemment, il ne s’agira plus de la pauvreté et de la charité matérielles de notre S.G.H. actuel. Seront pauvres dans le S.U.O. les malades, les handicapés, les nécessiteux en savoir et savoir-faire, les sinistrés, les malheureux, etc. La charité dans ce cas sera l’offre de ses services, de ses compétences (formation, éducation, conseil, etc.), de sa force (coup de main, secours, etc.), de sa compassion et/ou de son amitié.
– Dans le S.U.O., il n’y a pas de vrais privilèges, sauf dans les cas exceptionnels où, par exemple, étant bousculé par une urgence qui touche l’intérêt général, le S.U.O. distribue les tâches de manière non égalitaire. Après cet état d’exception, le retour à l’égalité doit être immédiat pour éviter que s’installent les mauvaises habitudes et les sentiments de frustration et d’inégalité.
– L’égalité optimaliste à laquelle nous devons aspirer, conformément aux principes optimalistes, est celle qui réduira au minimum les jalousies, les antagonismes, les contestations, les revendications égalitaires, les conflits et tout autre agent d’extinction précoce de l’Humanité.
– Il ne peut pas y avoir d’égalité sans restriction de la propriété privée à son optimum.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *