Le S.U.O.

L’Optimalisme définit le S.U.O. (Système Universel Optimal) comme étant le modèle de société qui offre à tout homme et à l’humanité les conditions optimales pour vivre le mieux possible le plus longtemps possible, i.e. pour maximiser son B.E., i.e. pour minimiser lérosion de son capital B.E.
Il ne s’agit pas pour l’humanité d’atteindre un jour ce meilleur des mondes, ce serait une utopie de le croire, mais de s’en approcher le plus près possible et le plus rapidement possible, les concepts optimalistes l’imposent, notamment le concept optimaliste de la seconde compte. Car tout relâchement dans notre course vers le S.U.O. condamne irrémédiablement tous les hommes actuels et futurs à une mort précoce et l’humanité à une extinction précoce (érosion du capital B.E.). Rapprocher le S.G.H. en cours du S.U.O. revient à faire tendre l’état de chaque fondement du S.G.H. en cours vers son état optimal dans le S.U.O.

Par abus de langage, nous pourrons dire que l’humanité vit dans le S.U.O. dès que son S.G.H. aura atteint ou dépassé le seuil minimal de l’optimalité. Ce seuil est celui à partir duquel est réduite au minimum la contraignance des contraintes inhérentes à l’Homme qui s’opposent à l’optimisation du B.E. (division de l’humanité en États indépendants, propriété privée excessive, inégalités dans la répartition des tâches de production et de ses fruits, etc.). Autrement dit, à partir duquel les principaux fondements du S.U.O. auront atteint un niveau acceptable dans le S.G.H. en cours. Les conditions que devra remplir le S.G.H. en cours pour mériter cette appellation restent à définir par la communauté humaine. En dépassant ce seuil, la communauté humaine pourra se considérer avoir atteint un niveau de civilisation respectable. En matière de droits de l’homme, par exemple, l’être humain deviendra dans l’esprit de tous digne de respect et de protection : quelles que soient ses origines et quelles que soient ses convictions, « l’autre » sera « le coproducteur » de mon B.E. quelles que soient mes origines et quelles que soient mes convictions, coproducteur à bien former, à bien soigner, à bien affecter, à ne pas livrer au chômage, à la marginalisation, etc.

Propriétés du S.U.O. :

  • Modèle de société inéluctable : le rouleau compresseur de la sélection naturelle et notre instinct de conservation, qui nous poussent à toujours plus d’optimalité, font que l’humanité se rapproche progressivement et malgré elle du meilleur des mondes auquel elle peut prétendre : le S.U.O. Le problème, c’est la lenteur de ce rapprochement (deux pas en avant, un pas en arrière). Car, sans avoir défini ce meilleur des mondes, même de manière approximative, l’humanité ne peut évoluer vers lui de façon optimale comme l’exigent les concepts optimalistes. Ces derniers nous apprennent que l’humanité se doit d’accélérer l’allure, grâce à un mode de développement performant tel que le mode de développement optimal proposé par l’Optimalisme, pour s’en approcher le plus près possible et le plus tôt possible, la vie de l’homme et sa survie en dépendent (i.e. le B.E. en dépend).
  • Modèle de société idéal : le S.U.O. est un modèle de société parfait conçu par des méthodes rationnelles pour que le B.E. y soit maximal ; rien de ce qui est inhérent à l’homme n’entrave cette maximisation (gestion, organisation et activité communautaires, comportement individuel, etc.). Il est le modèle de société qui répond parfaitement au principe fondamental de l’Optimalisme (« A tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal »). En d’autres termes, il est caractérisé par « Sitôt dit, sitôt fait », « Sitôt détecté, sitôt traité ». La perfection n’étant pas de ce monde, le S.U.O. ne pourra jamais être atteint à 100 %.
  • Modèle de société cible : toute politique et tout mode de développement doivent mettre le cap sur le S.U.O. de manière franche et sans détour pour assurer à l’humanité un B.E. maximal, i.e. une érosion du capital B.E. minimale. Tout autre modèle de société n’aurait pas le B.E. max. comme fondement principal et donc serait néfaste pour l’humanité.
  • Modèle de société évolutivement optimal : le S.U.O. n’est pas un modèle de société figé. Au fur et à mesure que le S.G.H. en cours s’acheminera vers le S.U.O., des événements importants (méthodes, découvertes ou inventions nouvelles, découverte d’erreurs de conception à corriger, etc.) viendront obliger l’homme à modifier la dernière conception convenue du modèle de société S.U.O. Chacune de ces conceptions successives du S.U.O. est appelée solution-projet S.U.O.

Esquisse du S.U.O. :

Une première esquisse de ce modèle de société, ou première solution-projet S.U.O., est fournie par l’Optimalisme sous forme d’un graphe intitulé « graphe des incidences des fondements du S.U.O. » dont les sommets sont des fondements prépondérants sur lesquels repose la Constitution de l’État universel S.U.O. et dont les liens qui relient ces fondements sont les principaux liens d’incidence des uns sur les autres. Les liens d’incidence servent à inspirer et à orienter la recherche permanente des actes optimalisants nécessaires à un développement harmonieux des fondements en cours d’optimalisation. Ces fondements et ces liens ont été obtenus par des méthodes algorithmiques rationnelles (cf. méthodes optimalistes) qui tiennent compte du souci d’optimalité imposé par les concepts optimalistes.
Chaque fondement est à considérer comme un acte optimalisant complexe qui devra être décomposé en sous-actes optimalisants, voire en actes optimalisants élémentaires. C’est cette décomposition qui permettra de retenir les actes optimalisants à entreprendre dans le cadre du mode de développement optimal.
Cette esquisse est le résultat d’un effort personnel. Elle est appelée à être revue, améliorée et validée par la communauté humaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *