Le dictionnaire de l’Optimalisme

Communautaire

adj. Relatif à toute la communauté humaine, à l’espèce humaine.

Communauté

n.f. La communauté humaine dans sa globalité (s’écrit avec une majuscule).

S.G.H. (système de gestion de l’humanité)

1. Modèle de société global résultant de l’ensemble de tout ce qui conditionne le développement de l’humanité : les courants, les réglementations, les législations, les structures d’organisation, de gestion et de production, les conventions et les accords, les procédures, les techniques, les méthodes, les comportements individuels ou de groupe actifs ou passifs, les modèles de société locaux ou régionaux, etc.. Exemple : le S.G.H. est le milieu dans lequel se forgent le comportement et le caractère des hommes.

2. Image du modèle de société global à un instant ou à un intervalle de temps t donné, notée S.G.H.(t) où S.G.H. du temps t. Exemple : le S.G.H. des années 1990 est marqué par la chute de l’URSS et la fin de la guerre froide.

S.U.O. (système universel optimal)

S.G.H. idéal inéluctable vers lequel la nature et la nature humaine orientent l’humanité qui se doit d’accélérer l’allure, grâce au mode de développement optimal, pour s’en approcher le plus près possible et le plus tôt possible, la vie de l’homme et la survie de l’humanité en dépendent. Exemple : Plus vite nous nous rapprocherons du S.U.O., plus longtemps vivront l’homme et l’humanité.

Optimal

adj. 1. Qualifie tout ce qui concourt à la maximisation du B.E. de la meilleure des façons possibles dans les limites imposées par un ensemble de contraintes prédéfinies. Acte optimal : le plus optimisant des actes optimisants, en se référant bien sûr à un même ensemble de contraintes prédéfinies.

2. Peut qualifier par abus de langage un acte optimisant jugé capital : la suppression des frontières entre les Etats est un acte optimal.

Optimalement

adv. De manière optimale.

Optimisant, optimalisant

adj. Qualifie tout ce qui concourt à la maximisation du B.E. Acte optimisant ou optimalisant : acte jugé favorable à la maximisation du B.E. Exemple : encourager la recherche est un acte optimisant.

Optimalisation

n.f. Fait d’optimaliser. Exemple : l’optimalisation des convictions, leur réinterprétation conformément à l’esprit de l’Optimalisme.

Optimaliser

v.t. Optimiser dans le sens de la maximisation du B.E. Exemples : optimaliser le S.G.H., c’est rapprocher ses fondements de ceux du S.U.O.; optimaliser l’activité humaine, c’est la rendre plus favorable à la maximisation de cet objectif suprême.

Optimalisme

n.m. Science politique qui place comme objectif suprême de toute politique et de tout mode de développement la maximisation du B.E., bien-être et longévités individuels et communautaires, autrement dit la minimisation de l’érosion du capital B.E., ou encore l’orientation rapide du système de gestion de l’humanité (S.G.H.) actuel, attentatoire à la vie de l’homme et à la survie de l’humanité, vers le système universel optimal (S.U.O.) qui leur offre les meilleures conditions pour vivre le mieux possible le plus longtemps possible. Pour cela, elle conçoit en permanence les meilleurs outils (méthodes, procédures, principes,…) à mettre à la disposition de la politique pour servir cet objectif suprême.

Optimaliste

adj. Qui se rapporte à l’Optimalisme : principe optimaliste, terminologie optimaliste,…

n. Partisan de l’Optimalisme.

Optimalité ou de degré d’optimalité

Degré d’efficacité d’un acte, d’une solution, d’une réforme, d’une organisation, etc., à servir la maximisation du B.E. Exemple : l’optimalité de tout S.G.H. ne peut atteindre celle du S.U.O., elle ne peut que s’en approcher.

Seuil minimal d’optimalité

Seuil à partir duquel la contraignance des contraintes inhérentes à l’Homme qui s’opposent à l’optimisation du B.E. est réduite à un minimum satifaisant; autrement dit, à partir duquel les principaux fondements du S.U.O. auront atteint un niveau acceptable dans le S.G.H. en cours. Les conditions que devra remplir le S.G.H. en cours pour mériter cette appellation restent à définir par la communauté humaine.

B.E.

Objectif suprême que toute politique et tout mode de développement doivent maximiser. Il a quatre composantes interdépendantes : le bien-être individuel et la longévité individuelle qui constituent le B.E. individuel et le bien-être communautaire et la longévité communautaire qui constituent le B.E. communautaire. Exemple : la suppression rapide des armes de destruction massive est nécessaire, le B.E. en dépend.

Remarque : Dans les problèmes d’optimisation la fonction à optimiser s’appelle objectif et on sous-entend objectif à maximiser. C’est pourquoi il peut arriver, dans la littérature optimaliste, qu’on utilise le mot B.E. pour signifier indifféremment objectif et objectif à maximiser.

B.E. individuel

Composante individuelle du B.E. C’est l’objectif suprême de tout individu. Il est constitué du bien-être individuel et de la longévité individuelle. Exemple : « vivre le mieux possible le plus longtemps possible » est le B.E. individuel maximal auquel tout homme aspire.

B.E. communautaire

Composante communautaire du B.E. C’est l’objectif suprême de l’humanité assimilée à un être vivant. Il est constitué du bien-être communautaire et de la longévité communautaire. Exemple : la maximisation du B.E. individuel passe par la maximisation du B.E. communautaire.

Bien-être individuel

Une des quatre composantes de l’objectif suprême B.E. C’est l’ensemble des moyens matériels et moraux dont dispose l’individu susceptibles de servir son bien-être.

Remarque : deux individus qui disposent d’un même bien-être individuel n’ont pas forcément le même sentiment où la même sensation de bien-être.

Longévité individuelle

Une des quatre composantes de l’objectif suprême B.E. C’est la durée de la vie de l’individu. À ne pas confondre avec l’espérance de vie qui, elle, est une moyenne impersonnelle.

Bien-être communautaire

Une des quatre composantes de l’objectif suprême B.E. C’est l’ensemble des moyens matériels et moraux (organisation communautaire, législation, équipements, traitements médicaux, parades contre catastrophes naturelles ou d’origine humaine,…) dont dispose l’humanité pour répondre aux exigences des trois autres composantes du B.E. : le bien-être individuel, la longévité individuelle et la longévité communautaire.

Longévité communautaire

Une des quatre composantes de l’objectif suprême B.E. C’est la durée de la vie de l’espèce humaine.

Capital B.E.

C’est le B.E. maximal, estimé à un instant t, que peut assurer sans interruption, à partir de cet instant, à l’homme jusqu’à sa mort et à l’humanité jusqu’à son extinction, le meilleur des modes de développement possibles : le mode de développement optimal. Il a quatre composantes : le capital bien-être individuel et le capital longévité individuel qui constituent le capital B.E. individuel et le capital bien-être communautaire et le capital longévité communautaire qui constituent le capital B.E. communautaire.

Capital B.E. communautaire

Composante communautaire du capital B.E. C’est le B.E. communautaire maximal, estimé à un instant t, que peut assurer à l’espèce humaine sans interruption, à partir de cet instant et jusqu’à son extinction, le mode de développement optimal. Il est constitué du capital bien-être communautaire et du capital longévité communautaire.

Capital B.E. individuel

Composante individuelle du capital B.E. C’est le B.E. individuel maximal, estimé à un instant t, auquel peut prétendre un individu donné depuis cet instant jusqu’à la fin de sa vie dans les conditions optimales de son mode de développement individuel et du mode de développement communautaire. Il est constitué du capital bien-être individuel et du capital longévité individuel.

Remarque : Le capital B.E. individuel ne peut que diminuer et jamais augmenter.

Capital bien-être communautaire

Une des quatre composantes du capital B.E. C’est l’ensemble des moyens matériels et moraux, estimé à un instant t, dont disposera l’humanité depuis cet instant jusqu’à son extinction, dans les conditions ininterrompues du mode de développement optimal, pour réduire à son minimum naturel l’érosion des trois autres capitaux : le capital longévité individuel, le capital longévité communautaire et le capital bien-être individuel.

Capital bien-être individuel

Ensemble des moyens de production du bien-être, estimé à un instant t, mis à la disposition d’un individu donné depuis cet instant jusqu’à la fin de sa vie si, durant toute cette période, il jouit d’un mode de développement individuel et d’un mode de développement communautaire optimaux.

Capital longévité communautaire

C’est la longévité maximale, estimée à un instant t, à laquelle peut prétendre l’humanité si le mode de développement qu’elle adoptera sans interruption à partir de cet instant est le mode de développement optimal.

Capital longévité individuel

C’est le temps maximal qui restera à vivre à l’individu à partir d’un instant t donné de sa vie si, dès cet instant et sans relâche, il jouit d’un mode de développement individuel et d’un mode de développement communautaire optimaux.

Remarque : le capital longévité individuel diffère d’un individu à  un autre et diminue au fur et à mesure que l’individu se rapproche de sa mort. Si cette diminution est inévitable, le but du mode de développement optimal est d’en atténuer au mieux le rythme pour la limiter au compte à rebours naturel du temps : chaque jour qui passe diminue le capital longévité individuel d’autant. Dans tout autre mode de développement, chaque jour qui passe diminue le capital longévité individuel de plus d’un jour.

Développement

Niveau, dans une hiérarchie de valeurs préétablie, de l’évolution auquel est parvenue la communauté humaine par l’application d’un mode de développement donné, instinctif ou planifié. Exemples : Le développement durable est le développement escompté par l’application du mode de développement durable ; le développement optimal est le développement escompté par l’application du mode de développement optimal.

Développement durable

Mode de développement veillant au respect de l’environnement par une utilisation raisonnée des ressources naturelles afin de les ménager à long terme (le Petit Larousse).

Remarque : Il y a donc confusion entre développement durable et mode de développement durable.

Développement optimal

Développement obtenu par l’application du mode de développement optimal.

Mode de développement

Ensemble des moyens (législation, conventions, matériels, ressources humaines, budgets, etc.) mis en œuvre pour parvenir à un développement donné.

Mode de développement durable

«Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.» (Rapport Brundtland, 1987), définition complétée en 1992 au sommet de la Terre de Rio par trois piliers : le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement.

Mode de développement optimal

Le meilleur mode de développement possible susceptible d’assurer continuellement le meilleur B.E. possible.

« Le mode de développement optimal est un mode de développement qui permet de tirer le meilleur profit et de ne subir que le moindre mal de la nature humaine et de la nature pour que tout homme actuel et futur ainsi que l’humanité puissent vivre le mieux possible le plus longtemps possible » (extrait de la définition du mode de développement optimal, page 125, du livre « du développement durable au développement optimal »).

Remarques :

1. le mode de développement optimal prend en charge non seulement tous les problèmes dont s’occupe le mode de développement durable, problèmes créés essentiellement par l’activité humaine, mais aussi tous ceux qui ne sont pas de son ressort, notamment les problèmes liés à la gestion et à l’organisation de la communauté humaine.

2. il n’existe pas de phénomène ni de problème ayant une incidence notable sur notre B.E. qui ne soient pris en charge par le mode de développement optimal.

Contraignance

n.f. 1. Intensité d’une ou plusieurs contraintes. Exemples : la volonté farouche des pays émergeants à vouloir rattraper les pays développés est une contrainte de forte contraignance qui s’oppose à l’obtention des grandes concessions dans la lutte contre le réchauffement climatique. Autre exemple : la contraignance majeure inhérente à la division de la communauté humaine en Etats indépendants et à la gestion trop libérale de celle-ci est responsable de l’érosion effrénée du capital longévité de l’homme et du capital longévité de l’humanité.

2. Caractère contraignant de quelque chose. Exemple : la contraignance des principes optimalistes est à prendre en considération dans la conception du S.U.O.

3. L’ensemble des contraintes qui s’opposent à l’optimisation (maximisation ou minimisation) d’un objectif donné. Exemple : c’est la contraignance qui pèse sur lui qui rend inefficace le mode de développement durable.

COPP

Commission Optimaliste Pluridisciplinaire Pluri-idéologique. Il s’agit d’un ensemble de commissions indépendantes ou organisées hiérarchiquement ou en réseau chargées chacune d’une étude importante donnée telle que la conception de la solution-projet du modèle de société cible S.U.O. ou la recherche des actes optimalisants à entreprendre dans le cadre de la mise en oeuvre du mode de développement optimal. Tant que le modèle de société dominant de la communauté humaine restera le libéralisme, les membres d’une COPP devront représenter différentes professions et différentes appartenances idéologiques. Ils devront représenter aussi les différents gouvernements ainsi que les autres forces influentes (lobbies, trusts, organisations illégales représentées par l’avocat C.I.C.A., …) pour tirer tous les avantages du fait qu’ils soient coauteurs et approbateurs des résultats de la commission.

Intelligenciation

n.f. Action d’intelligencier.

Intelligencier

v.t. Donner l’intelligence, limitée ou étendue, à des supports biologiques ou technologiques.

MDC (maison des convictions)

n.f. Edifice préconisé par l’Optimalisme servant de maison de culte pour toute communauté croyante et de lieu de rencontres et d’échanges ou de cérémonies pour les croyants comme pour les athées. Le but des MDC, implantées dans toutes les villes du monde, est de contribuer au rapprochement des différentes convictions de la communauté humaine. Il ne s’agit pas d’une simple juxtaposition de lieux de cultes différents (église + mosquée + synagogue + temple + etc.) mais d’un lieu commun à tous les cultes pour des prières individuelles, des prières collectives spécifiques à chaque culte, des « prières » collectives communes à tous les cultes à concevoir collégialement, des cérémonies communes,  des conférences, des débats, etc., ayant trait à l’optimalisation des convictions et au rapprochement des hommes.

Remarques : 1. Dans l’aménagement des MDC, on peut prévoir des bibliothèques communes, des salles de conférence et des parcs conçus pour favoriser le contact direct et informel (bancs, tables, cafétérias, grandes allées, terrains de sport, etc.). 2. Pour assurer la neutralité des MDC, et donc leur réussite, il est préférable qu’elles soient la propriété exclusive des pouvoirs publics à qui incombera leur gestion administrative et financière. 3. Le fait que des hommes de différentes convictions, athées comme croyants, puissent ensemble collaborer à la conception de l’architecture d’un édifice commun, à la conception de sa gestion cultuelle et culturelle ainsi qu’à l’exercice de cette dernière et le fait qu’ils puissent se côtoyer et apprendre à mieux se connaître et à s’apprécier constituent un pas important vers l’entente entre tous les hommes.

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