Les recommandations d’action

1/4. Recommandations d’action préalables dont les actes optimalisants
sont à réaliser pour offrir les meilleures conditions
à la conception de la solution-projet S.U.O.,
à la conception et au démarrage de sa mise en œuvre :
le mode de développement optimal.

48. Créer l’organe communautaire dénommé « avocat communautaire des impuissants, des causes oubliées et des absents » ou « avocat C.I.C.A. » auquel sera confiée la charge de défendre les intérêts actuels et futurs de toute la communauté humaine et plus particulièrement de ses laissés-pour-compte par les législations et les politiques nationales et internationales (pour plus de précisions, se reporter au livre « l’Optimalisme et le S.U.O., … », p. 76). Il devra siéger à l’ONU, notamment au Conseil de sécurité de celle-ci.

49. Inciter chaque État à créer son organe national dénommé « avocat national des impuissants, des causes oubliées et des absents » ou « avocat N.I.C.A. » pour défendre les mêmes causes, au niveau national, que son homologue l’avocat C.I.C.A. Cet organe national devra siéger dans les institutions nationales des représentants des citoyens. Un organe similaire devra être créé au sein des groupements d’États.

50. Transformer l’ONU, forum des nations, en CCD (Centre Communautaire de Décision) qui intégrera aux côtés des États les forces influentes de la communauté humaine (courants idéologiques et/ou religieux, groupes d’intérêts, organisations, lobbies, etc.). Ces forces, qui sont aujourd’hui exclues officiellement des décisions communautaires et qui, pour certaines d’entre elles, sont des contestataires de l’ordre mondial, deviendront dans le CCD des coauteurs de ces décisions, et donc des défenseurs de celles-ci. Même les organisations illégales influentes devraient y siéger, indirectement bien sûr, par l’intermédiaire de l’avocat C.I.C.A. Car, pour assurer aux décisions communautaires issues du CCD moins de contestations, moins de manipulations illégales, moins d’entraves à leur exécution et plus de réussite, les intérêts immédiats et à court terme de ces organisations devraient être pris en compte et ménagés autant que possible. C’est le CCD, élément indispensable dans le processus de l’universalisation de la communauté humaine et dans celui de l’instauration de la paix universelle, qui aura la charge de la mise en œuvre du mode de développement optimal : conception de la solution-projet S.U.O., conception de sa mise en œuvre, démarrage, maintenance et contrôle de cette mise en œuvre, etc.

51. Inciter chaque État à créer au sein de son gouvernement le « ministère du développement optimal ». Ces ministères auront la charge, tant sur le plan national que sur le plan communautaire, de participer, en collaboration avec le CCD et la COPP (cf. recommandation 58), à la conception du mode de développement optimal et de veiller à son application conformément aux décisions communautaires prises.

52. Inciter les forces influentes de la communauté humaine à désigner chacune son « correspondant optimaliste », une personne ou, éventuellement, un groupe de personnes constitué de représentants des différentes factions et tendances de la force influente qu’il représente. Les correspondants optimalistes auront la même charge que celle des ministères du développement optimal avec lesquels ils seront en étroite collaboration.

53. Substituer l’appellation « mode de développement optimal » à l’appellation « mode de développement durable » pour marquer la transition d’un mode de développement restreint et accommodant, et donc de peu d’optimalité, à un mode plus global dont l’objectif est l’optimalisation accélérée du S.G.H. actuel sur tous les plans : activité, organisation, gestion, formation, éducation, …, et pour aider la terminologie et les concepts optimalistes à s’introduire dans la pensée et le débat politiques afin que tout homme acquière le réflexe de penser et d’agir optimalement.

54. Sensibiliser tous les pays à l’optimalisation de leurs politiques propres en attendant l’universalisation de la communauté humaine, étape nécessaire à l’optimalisation de la politique communautaire libérée de la contrainte des politiques nationales. Le graphe des incidences des fondements du S.U.O., celui esquissé précédemment ou un autre conçu localement, servira à la recherche des actes optimalisants pour définir à la fois une politique nationale d’optimalisation à appliquer au pays et une politique étrangère d’optimalisation à proposer pour être appliquée à la communauté humaine dans sa globalité. Ces politiques étrangères serviront, après concertations entre les États, à l’élaboration, dans le cadre de l’ONU ou du CCD, de la politique communautaire d’optimalisation, c’est-à-dire à la conception du mode de développement optimal et à la définition des conditions de son application.

55. Sensibiliser toutes les tendances idéologiques à l’optimalisation de leurs convictions tel que cela a été décrit dans le livre « l’Optimalisme et le S.U.O., … » (Pages 346, 371).

56. Sensibiliser tout homme de la communauté humaine à l’optimalisation de son comportement et de ses convictions.
Ces trois dernières recommandations montrent trois aspects particuliers de l’optimalisation, c’est-à-dire de l’application du mode de développement optimal.

57. Concevoir la charte de l’optimalisme.
La participation des forces influentes, qu’elles soient ou non membres du CCD, à la conception de cette charte est vivement recommandée.
L’engagement des grandes puissances exprimé dans cette charte doit être suffisamment clair, sincère et convaincant pour susciter dans toute la communauté humaine un climat de confiance en les termes de la charte et en l’amorce de la construction réelle d’un monde conçu par tous, géré et contrôlé par tous et, surtout, à l’avantage de tous les hommes actuels et futurs quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs convictions.
La charte doit comprendre, entre autres, les deux premières des trois conditions fondamentales d’adhésion à l’Optimalisme exposées dans le livre « l’Optimalisme et le S.U.O., … » (p. 267), à savoir :
• le B.E. comme seul objectif suprême pour tous les hommes à défendre dans la solidarité et non dans l’individualisme ;
• le raisonnement logique comme seul outil pour le satisfaire de manière optimale.

2/4. Recommandations d’action relatives à
la conception de la solution-projet S.U.O.

58. Désigner la COPP (commission optimaliste pluridisciplinaire pluri-idéologique) responsable de la conception de la solution-projet S.U.O. Les membres devront représenter différentes professions et différentes appartenances idéologiques. Ils devront représenter aussi les différents gouvernements ainsi que les autres forces influentes (lobbies, trusts, organisations illégales représentées par l’avocat C.I.C.A., …) pour tirer tous les avantages du fait qu’ils soient coauteurs et approbateurs des résultats de la commission. De plus, la simple idée de l’existence d’un S.G.H. réaliste et réalisable dans lequel tous les hommes seront gagnants est en soi un espoir de nature à rapprocher ces derniers, à apaiser leurs tensions, à favoriser la solidarité et l’universalité et, surtout, à faire échouer et/ou à stopper les cas de nuisance Homme-Homme.
Cette COPP, instance communautaire chargée par l’ONU ou le CCD de la conception de la solution-projet S.U.O. et de celle du mode de développement optimal (mise en œuvre de la solution-projet S.U.O., maintenance et contrôle) aura à sa disposition des sous-commissions et des sous-traitants. Elle cessera d’exister dès que le S.G.H. en vigueur franchira le seuil minimal de l’optimalité, seuil caractérisé par l’absence de contraintes majeures inhérentes à l’homme s’opposant à la maximisation du B.E. et qui marquera l’entrée de l’Humanité dans le S.U.O. A partir de ce seuil, l’état des fondements du S.U.O., notamment ceux de tous gestionnaires-chercheurs et de la démocratie directe, sera suffisamment avancé pour que la tâche de la COPP puisse être assurée par tous les hommes.

59. Chercher le maximum de fondements du S.U.O. possibles car plus on en aura, mieux le S.U.O. sera défini et plus aisée sera la recherche des actes optimalisants nécessaires à sa mise en œuvre. Veiller à ne pas alourdir la solution-projet S.U.O. de liens d’incidence pour qu’elle reste facilement exploitable. N’en retenir que ceux dont la prépondérance est évidente.

60. Concevoir la solution-projet S.U.O. pour le plus long terme possible, et ce pour les raisons suivantes :
• plus elle sera lointaine, plus grand sera l’intervalle de temps dans lequel nous pourrons extrapoler, suivant la courbe de Gauss, l’évolution de chacun des phénomènes qui ont une incidence significative sur notre B.E. et reconnaître parmi eux lesquels sont en voie de disparition et lesquels sont émergents. Ce n’est que dans ces conditions que nous pourrons mieux estimer ce que nous pourrons tirer comme profit de l’avenir et ce que nous pourrons en craindre comme risques. Ce n’est que dans ces conditions que nous pourrons disposer de plus de temps pour prendre nos dispositions longtemps à l’avance. Ce n’est que dans ces conditions que nous pourrons mieux concevoir ce modèle de société cible ainsi que sa mise en œuvre. Ce qui ne serait pas aisé à faire si l’intervalle de temps était réduit ;
• plus elle sera proche du S.G.H. en cours, plus elle lui ressemblera car on n’arrivera pas, dans sa conception, à se détacher du contexte actuel et de ses contraintes ;
• ceux qui tirent profit du S.G.H. actuel, n’ayant plus de raison de craindre pour leurs intérêts et ceux de leur proche descendance, auront plus de raison d’être des coauteurs et des défenseurs de la construction du meilleur des mondes possibles pour l’Humanité que d’être les détracteurs de cette construction.

3/4. Recommandations d’action relatives à
la conception de la mise en œuvre de la solution-projet S.U.O.

61. Concevoir le mode de développement optimal (M.D.O.) proprement dit, c’est-à-dire la mise en œuvre du modèle de société S.U.O.
À cet effet, l’Optimalisme propose trois méthodes : la méthode optimaliste de détection des actes optimalisants par comparaison, la méthode optimaliste combinée de recherche des actes optimalisants et la deuxième partie de la méthode optimaliste globale restrictive.
Cet ensemble devra répondre le mieux possible aux concepts optimalistes, notamment ceux de la seconde compte et de l’homme supplémentaire compte, ainsi qu’au principe du minimum de contraignance
La recherche de l’ensemble des actes optimalisants à mettre en œuvre, leur planification ainsi que la conception du contrôle et de la maintenance de toute la mise en œuvre doivent être l’œuvre d’une COPP.

62. Entreprendre tout acte optimalisant de nature à faire évoluer, peu ou prou, chacun des fondements du S.U.O. de son état actuel vers son état optimal. Rappelons que tout relâchement dans cette entreprise, aussi insignifiant qu’il puisse paraître, réduit à jamais l’optimalité du meilleur S.G.H. auquel l’Humanité peut prétendre. Rappelons aussi que c’est de cette optimalité que dépend la longévité de tout homme actuel et futur et celle de l’Humanité.

63. Maintenir les actes optimalisants entrepris par le mode de développement durable (M.D.D.) tout en essayant d’en améliorer l’optimalité par, notamment, l’application du principe du « minimum de contraignance ». Les actes entrepris par ce mode qui ne sont pas optimisants sont à reconsidérer en vue de modification ou de suppression. C’est le cas, par exemple, du principe 2 de la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement qui donne aux États le droit d’exploiter à leur guise leurs ressources et donc de continuer librement leurs activités polluantes.

4/4. Recommandations d’action complémentaires à entreprendre
avant, pendant ou après la conception
de la mise en œuvre de la solution-projet S.U.O.

64. Penser toujours à l’application du principe du «minimum de contraignance».
Tout en acceptant, pour des problèmes donnés, des solutions de faible optimalité en raison des contraintes contextuelles, avoir le réflexe de concevoir et de planifier en parallèle le processus de minimisation de la contraignance de ces contraintes pour pouvoir obtenir, à l’avenir, des solutions de meilleure optimalité. Par exemple, la division de la communauté humaine en États indépendants est une contrainte majeure qui s’oppose à la limitation efficace des émissions des gaz à effet de serre. La programmation immédiate de l’universalisation de la communauté humaine conformément à l’universalité, fondement du S.U.O., est un acte optimalisant, un pas vers un monde dans lequel l’Humanité optera unanimement pour ce qu’il convient de désirer pour toute sa communauté et non plus pour ce que désire chacune de ses parties.

65. Encourager la Recherche optimaliste.
La communauté scientifique doit prendre en charge cette Recherche, à commencer par la reconsidération et la validation des résultats auxquels elle est parvenue. Des thèmes puisés dans la science optimaliste pourront être proposés comme sujets de thèse.

66. Généraliser l’enseignement de l’optimisation à tous les niveaux d’études primaires et secondaires dans tous les pays. Et ce pour préparer les générations montantes à la compréhension aisée de la science optimaliste et du mode de développement optimal.

67. Introduire la discipline « Optimalisme » dans tous les niveaux de l’enseignement, dans tous les pays. L’enseignement de cette science, de ses concepts, de ses méthodes, de ses principes, de sa terminologie, etc. permettra aux générations montantes et futures de penser, de communiquer et d’agir optimalement.

68. Promouvoir, dans tous les pays, l’éducation universelle telle qu’elle a été décrite dans le fondement du S.U.O. du même nom. Il s’agit de l’acquisition du savoir et des compétences par tout homme depuis sa naissance jusqu’à sa mort. À terme, la première moitié de la vie de tout individu sera consacrée à l’acquisition du profil de gestionnaire-chercheur polyvalent.

69. Promouvoir, dans tous les pays, la formation universelle de gestionnaire-chercheur polyvalent.
Ce profil unique de haut niveau, le même pour tous les hommes, est préconisé par le fondement du S.U.O. : tous gestionnaires-chercheurs polyvalents. Il sera acquis à travers des cursus équivalents obéissant à l’esprit du roulement optimal, fondement du S.U.O. qui veut que la formation théorique et pratique se fasse par affectations successives, horizontalement et verticalement, à des postes de travail différents qui sont à la fois des postes d’apprentissage professionnel, d’enseignement et de production. Ces cursus respecteront les souhaits et les aptitudes de chacun ainsi que la nécessité, vitale pour le B.E. et pour un développement optimal, de doter tous les hommes de compétences et de connaissances équivalentes.

70. Promouvoir, dans tous les pays, l’Optimalisme et le mode de développement optimal à travers des médias dédiés : chaînes de télévision, revues, sites Internet, etc. Ce qui permettra à tous les hommes, quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs convictions, de bien comprendre que le meilleur B.E. qu’ils pourront tirer de leurs conflits Homme-Homme (idéologiques, économiques, politiques, etc.) sera toujours très inférieur à celui qu’ils pourraient avoir s’ils se consacraient uniquement et solidairement aux conflits Homme-Nature.

71. Concevoir une langue commune à tous les hommes, la langue universelle, dans le but de favoriser leur rapprochement et leur compréhension mutuelle, d’optimiser la communication, les échanges et la qualité des savoirs et des savoir-faire et, partant, d’accélérer le processus d’universalisation de la communauté humaine, le rythme du progrès et la maximisation du B.E.

72. Concevoir le calendrier universel.
Un système de datation optimal pour toute la communauté humaine permettra au S.G.H. de gagner en optimalité. Toutefois, les calendriers actuels continueront d’exister pour la commodité de leurs utilisateurs.

73. Définir d’abord la laïcité universelle aussi précisément que possible pour la distinguer des laïcités nationales qui, elles, peuvent différer peu ou prou les unes des autres. Elle devra être la laïcité de référence, celle qui répondra le mieux à l’exigence de l’optimalité et qui devra figurer parmi les fondements de la Constitution de l’État universel. Ensuite, sensibiliser et encourager tous les régimes du monde à renoncer au concept de « religion d’État » et à adopter une laïcité aussi proche que possible de la laïcité universelle.

74. Préparer à l’avance un plan optimal de secours pour chaque type de catastrophe possible et prévoir les procédures, les moyens et les responsabilités correspondants.

75. Concevoir une gouvernance mondiale de réserve pour chaque type de catastrophe apocalyptique possible.
Ces gouvernances mondiales de réserve doivent être conçues pour que la civilisation humaine puisse redémarrer, le cas échéant, dans de bonnes conditions d’optimalité. D’où l’intérêt du profil de gestionnaire-chercheur polyvalent pour tous. La civilisation redémarrera plus rapidement avec des rescapés ayant tous ce même profil qu’avec des spécialistes non nécessairement complémentaires. Il faudra ensuite sensibiliser et préparer la population mondiale à vivre dans le cadre de ces gouvernances mondiales pour que, le jour venu, elle accepte de se soumettre à la gouvernance qui s’impose pour ne pas tomber dans l’anarchie et la loi du plus fort, toutes deux symboles d’un mode de développement de faible optimalité et entraves à l’évolution rapide vers le mode de développement optimal.

76. Créer un État pilote S.U.O. géré et subventionné par l’ONU ou le CCD.
Il pourra être composé d’un ou plusieurs États ou bien d’un ensemble de territoires octroyés par don ou par acquisition ou encore une combinaison de ces possibilités. Le territoire de l’État pilote S.U.O. pourra être géographiquement éparpillé. Les habitants qui accepteront d’y vivre seront soumis aux normes de la vie dans le S.U.O. et à des conditions spécifiques pour qu’ils puissent, eux-mêmes et/ou leurs descendants, quitter l’État pilote S.U.O. définitivement ou temporairement … Les échanges avec l’étranger devront être limités pour préserver la qualité d’État universel autonome qui distingue le S.U.O. et pour ne pas fausser les résultats attendus de cette expérience.
Il est possible d’expérimenter en parallèle plusieurs États pilotes S.U.O., chacun avec sa constitution propre pour tirer des conclusions (comportement humain, productivité, rythme du progrès, etc.) qui permettront d’améliorer la conception de la solution-projet S.U.O.
Afin que l’expérience puisse nous livrer ses résultats le plus tôt possible, il est préférable que les fondements de l’État pilote ou des États pilotes S.U.O. soient, autant que possible, à leur optimum dès les débuts de celle-ci.
Il est possible de concevoir l’État pilote sans territoire. Les citoyens de l’État pilote seront des hommes de toutes nationalités et de toutes convictions, qui auront un statut particulier, statut S.U.O. à concevoir, et qui s’engageront à vivre, pour la vie ou temporairement, l’expérience S.U.O. dans le cadre de ce statut.

77. Créer l’hymne communautaire.
Sa conception doit tenir compte des différentes sensibilités. Il doit être chanté dans les grandes occasions et toujours avant les hymnes nationaux. Ce sera une manière de rappeler à la communauté humaine qu’elle est une et indivisible et qu’elle a un destin commun qu’elle doit affronter dans la solidarité.

78. Créer le drapeau communautaire.
Il doit être hissé dans les grandes occasions, un peu plus haut que les drapeaux nationaux et régionaux.

79. Créer partout dans le monde un réseau de « maisons des convictions » (MDC).
Chacune devra servir de maison de culte pour toute communauté croyante et de lieu de rencontres et d’échanges, de conférences ou de cérémonies pour les croyants comme pour les athées. Le but de ces maisons est d’aider au rapprochement, désormais vital, entre les différentes convictions de la communauté humaine.
Une maison des convictions ne doit pas être une simple juxtaposition de lieux de cultes différents (église + mosquée + synagogue + temple + etc.) mais un lieu commun à tous les cultes pour des prières individuelles de cultes différents, des prières collectives spécifiques à chaque culte, des «prières» collectives communes à tous les cultes à concevoir collégialement, des cérémonies communes, des conférences, des débats et des «prêches» ayant trait à l’optimalisation des religions et au rapprochement des hommes, etc.
Dans l’aménagement des MDC, on peut prévoir des bibliothèques communes, des salles de conférence et des jardins conçus pour favoriser le contact direct et informel (bancs, tables, cafétérias, grandes allées, terrains de sport, etc.).
Pour assurer la neutralité des MDC, et donc leur réussite, il est préférable qu’elles soient la propriété exclusive des pouvoirs publics et/ou du CCD à qui incombera leur gestion administrative et financière.
Le fait que des hommes de différentes convictions, athées comme croyants, puissent ensemble collaborer à la conception de l’architecture d’un édifice commun, à la conception de sa gestion cultuelle et culturelle ainsi qu’à l’exercice de cette dernière et le fait qu’ils puissent se côtoyer et apprendre à mieux se connaître et à s’apprécier constituent un pas important vers le rapprochement et l’entente entre tous les hommes.

80. Créer des indicateurs, compteurs bien exposés à la vue de la population sur les grandes places des villes du monde, tels que les indicateurs optimalistes de développement (IOD) suivants.
La valeur approximative de chacun de ces indicateurs peut être obtenue par la méthode d’estimation du progrès potentiel, méthode basée sur l’hypothèse de la proportionnalité du progrès potentiel individuel et du niveau d’études individuel, ou par toute autre méthode plus précise que la Recherche optimaliste trouvera.

I. IOD1(t) = PPH(t)
C’est le progrès potentiel que l’Humanité est apte à produire au temps t.

II. IOD2(t) = PPH*(t)
C’est le progrès potentiel que l’Humanité pourrait produire au temps t dans les meilleures conditions d’optimalité convenues. Par exemple, le fait que chaque individu ait le niveau d’études maximal autorisé par son âge est la seule condition d’optimalité convenue dans la méthode d’estimation susmentionnée.

III. IOD3(t) = MPPH(t)
C’est le manque à gagner en progrès potentiel de l’Humanité au temps t. C’est le progrès perdu par l’Humanité et qu’elle aurait produit au temps t si elle avait été dans les meilleures conditions d’optimalité. Sa valeur peut être donnée par la méthode d’estimation précitée.

IV. IOD4(t) = MPPH(t) / PPH(t)
Il représente le progrès potentiel que nous perdons au temps t par rapport à celui que nous produisons.

V. IOD5(t) = PPH(t) / PPH*(t)
Il représente le progrès potentiel que nous produisons au temps t par rapport à celui que nous produirions dans les meilleures conditions d’optimalité.

VI. IOD6(t) = MPPH(t) / PPH*(t)
Il représente le progrès potentiel que nous perdons au temps t par rapport à celui que nous devrions produire dans les meilleures conditions d’optimalité.

VII. IOD7(t1, t2) = [ PPH(t2) – PPH(t1) ] / ( t2 – t1 )
Il représente le progrès potentiel moyen réalisé par unité de temps durant une période (t1, t2), (2012, 2017) par exemple. Cet indicateur pourra servir à la comparaison de l’efficacité de deux politiques données menées chacune pendant des périodes de même durée. Évidemment, cette comparaison devra tenir compte non seulement de tous les paramètres relevant du contexte de chaque période mais aussi de la croissance exponentielle du progrès, car le progrès créé le progrès, ne l’oublions pas.

Ces indicateurs peuvent être appliqués à la population mondiale et à toute sous-population : celle d’un pays, d’une région, d’une ville, etc.
Ils peuvent être calculés et rendus publics soit périodiquement soit en temps réel pour suivre l’évolution en progrès potentiel de la population considérée.
L’évaluation du degré d’optimalité d’un S.G.H., le S.G.H. en cours par exemple, peut se faire en considérant les degrés d’évolution ou d’optimalité de tous ses fondements. Néanmoins on peut se suffire, dans cette évaluation, du degré d’évolution du fondement du progrès max. puisque quasiment tous les autres fondements convergent vers lui. Auquel cas, ce seront les indicateurs ci-dessus qui apporteront la réponse à cette recherche d’évaluation.

81. Créer le musée de l’Optimalisme.
Dans ce musée, seront exposés les résultats des travaux de recherche menés à ce jour sur l’Optimalisme : méthodes, principes, concepts, graphes, algorithmes, etc. Les visiteurs pourront y découvrir :
• pourquoi l’Optimalisme est la science politique ultime à même d’assurer à tous les hommes actuels et futurs et à l’humanité bien-être et longévités optimaux, i.e. de lutter optimalement contre l’érosion effrénée, permanente, exponentielle et irréversible de leur capital bien-être et de leur capital longévité ;
• la première esquisse du modèle de société S.U.O. idéal duquel plus vite nous nous rapprocherons, plus longtemps vivront tout homme actuel et tout homme futur et survivra l’humanité ;
• plus particulièrement, en quoi la laïcité universelle, l’universalité et la solidarité universelle, trois fondements du S.U.O. parmi plusieurs, sont une nécessité vitale pour le vivre ensemble, i.e. pour que chacun des hommes actuels et futurs ainsi que l’humanité puissent vivre le mieux possible le plus longtemps possible.

82. Appliquer sans plus tarder le mode de développement optimal.
Il y va de la vie de chaque homme actuel et futur et de la survie de l’Humanité. Car on sait maintenant que chaque seconde de retard dans la mise en œuvre du mode de développement optimal engendre une érosion supplémentaire des capitaux B.E. individuel et communautaire, en général, et des capitaux longévité individuel et communautaire, en particulier, érosion qui va grandissant de génération en génération de manière exponentielle et irréversible.

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