La polyvalence optimale (ou polyvalence max.)

Signification :
Le S.U.O. assure à tout homme une formation aussi polyvalente et aussi équitable que possible, pour ne pas dire identique pour tous. Ce fondement découle du fait que :
 la polyvalence de l’individu lui permet de mieux faire le lien entre l’activité à laquelle il est affecté et le reste de l’activité globale de la Communauté, de pouvoir critiquer l’optimalité de son activité (rentabilité, efficacité, adéquation,…), de l’optimiser, de proposer des suggestions ;
 dans le cadre de la démocratie directe, fondement du S.U.O., la polyvalence permet à l’individu d’être un citoyen averti dont la voix est fiable et qui est apte à participer efficacement dans tous les domaines à toute prise de décision communautaire, grande ou petite ;
• un profil équivalent pour tous, résultat de l’égalité dans la répartition du savoir et du savoir-faire, renforce le sentiment d’égalité, sentiment nécessaire à la satisfaction individuelle ainsi qu’à l’éradication de la contestation et des conflits nuisibles à l’optimalité du S.U.O.

Commentaires :
La spécialisation des individus crée les ingrédients du mal. A commencer par l’interdépendance professionnelle entre spécialistes qui engendre l’orgueil, la méfiance due au manque de transparence, le monopole du savoir et le chantage qui peut en résulter, les antagonismes, etc. Tous ces ingrédients et d’autres altèrent l’optimalité du S.G.H. et portent préjudice au B.E. C’est pourquoi on peut énoncer :

• Principe de « l’extinction précoce de l’Humanité » lié à la spécialisation des individus :
La spécialisation précoce des individus
est un agent d’extinction précoce de l’Humanité.

Quelques remarques :
– Suite à une catastrophe majeure, la civilisation humaine peut redémarrer plus rapidement avec une poignée de rescapés polyvalents qu’avec une poignée de rescapés spécialisés non nécessairement complémentaires. Avec des rescapés polyvalents, l’Humanité pansera vite ses plaies et servira mieux son B.E. et sa longévité.
– Beaucoup en arrivent à vouloir changer de carrière, mais le S.G.H. actuel ne le leur permet qu’exceptionnellement. Il oriente nos études et notre profession de manière irréversible. Il est difficile, voire impossible, pour un avocat de devenir médecin, pour un manutentionnaire de devenir expert comptable, pour un diplômé de la formation professionnelle de devenir chirurgien, etc. D’où des malheureux toute leur vie.
– La polyvalence permet de mieux comprendre l’autre. Elle favorise l’optimalité en rapprochant les hommes entre eux, beaucoup mieux qu’en cas de spécialisation.
– La polyvalence ne signifie pas la pratique de tous les métiers mais seulement de certains d’entre eux, à raison d’un au moins par classe de métiers équivalents.
– Dans le S.G.H. actuel, être spécialiste dans un domaine revient à être très fort dans l’art et la manière d’exploiter les connaissances de ce domaine et, en même temps, très moyen, voire franchement nul, dans l’art et la manière d’exploiter les connaissances des autres domaines. Par contre, dans le S.U.O., les fondements de la polyvalence optimale, de l’éducation universelle, du roulement optimal, etc., confèrent à tout individu l’art et la manière d’exploiter toutes les connaissances de tous les domaines emmagasinées dans les mémoires auxiliaires des postes de travail (Cf. Fondement de la spécialisation des postes), et font de lui, ainsi, le meilleur des « spécialistes » dans tous les domaines.
– La polyvalence max. n’exclut pas la possibilité d’une certaine spécialisation de l’homme pouvant intervenir en fin de carrière après qu’il soit devenu un gestionnaire-chercheur polyvalent accompli.

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