Signification :
Dans le S.U.O., pour maximiser la Recherche nécessaire à la maximisation du progrès, laquelle est nécessaire à la maximisation du B.E., tout le monde participe à la Recherche à tout âge et dans tout poste de travail où il est affecté.
Le profil ultime de formation théorique et pratique de tout homme est celui de « gestionnaire-chercheur polyvalent (G.C.P.) ». Ce profil s’acquiert progressivement dès le jeune âge par affectations successives (fondement du roulement optimal) à une série de postes de travail, équivalente pour tous. Étant entendu que, dans le S.U.O., le poste de travail est à la fois l’école, le bureau, le labo, l’atelier, etc. La spécialisation n’intervient qu’en fin de carrière.
Commentaires :
– L’âge minimum d’accession au statut de gestionnaire-chercheur polyvalent sera de 40 ans environ si on se réfère aux conditions actuelles de formation et de travail : environ 26 ans pour les profils de chercheur et de gestionnaire qui s’acquièrent en parallèle, notamment dans le cadre des fondements en vigueur dans le S.U.O. tels que le roulement optimal, la coresponsabilité et l’éducation universelle et environ une quinzaine d’années supplémentaires pour parfaire la polyvalence. Après quoi, on est aussi compétent les uns que les autres, à quelques exceptions près (les handicapés), pour gérer n’importe quel poste de travail auquel on est affecté et pour mener la recherche liée à l’activité de ce poste.
– Avoir le même profil de gestionnaire-chercheur polyvalent permet aux hommes de mieux se comprendre, de mieux s’entendre et de consolider le sentiment d’égalité entre eux pour renforcer la paix universelle.
– Dans le S.U.O., la Recherche concerne tout le monde car tout savoir augmente le pouvoir et tout pouvoir maîtrisé peut servir le progrès et le B.E. Ainsi, même les enfants peuvent aider la Recherche dans certains domaines via des moyens de communication enfant-adulte qui restent à découvrir et à mettre au point. Et les personnes âgées, riches en expériences et en compétences, sont les mieux placées pour la servir (Cf. Fondement de la restriction de la retraite à son optimum).
– « On ne peut pas faire que des chercheurs. Des éboueurs, des ramoneurs ou des égoutiers, il en faut aussi » pourrait-on dire. Evidemment, cela sera toujours vrai quel que soit le S.G.H. Mais, s’agissant du nôtre, ce qui dérange, ce n’est pas l’existence de tous ces métiers peu valorisants et mal rétribués ni même le fait de les pratiquer à vie en laissant à d’autres la pratique à vie des tâches propres, valorisantes, satisfaisantes et bien rémunérées mais plutôt le frein au progrès et l’abandon de la lutte contre l’érosion du capital longévité que constitue cette répartition à vie. Par contre dans le S.U.O., S.G.H. où tous les métiers, valorisants ou non, sont répartis entre tous de sorte que chacun fasse sa part de corvée et sa part de travail propre, égalité et polyvalence obligent, S.G.H. où chacun est, à tour de rôle, éboueur, architecte, plombier, pilote, magasinier, spationaute, etc., la Recherche est pratiquée par chacun dans le poste où il est temporairement affecté. C’est possible (Cf. Fondement du roulement optimal).
– Les gens naissent égaux et pareillement aptes à devenir des gestionnaires-chercheurs, plus ou moins bons ou plus ou moins mauvais, mais c’est le S.G.H. actuel qui, par sa conception, affecte ceux qu’il veut, en nombre qu’il peut, à la Recherche comme à d’autres métiers plus ou moins valorisants. En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’on est affecté à la Recherche qu’on est plus intelligent et qu’on a plus d’aptitudes naturelles et ce n’est pas non plus parce qu’on est affecté à des emplois moins valorisants qu’on est moins intelligent ou qu’on a moins d’aptitudes naturelles. Cette remarque vaut pour les pays : ce n’est pas parce qu’il est plus avancé que d’autres qu’un pays doit considérer ses citoyens plus intelligents. Les Chinois ou les qataris d’aujourd’hui sont-ils plus intelligents qu’hier ?