La seconde compte

Les concepts optimalistes de l’amplification exponentielle du manque à gagner en progrès et de l’érosion du capital B.E. rendent l’exploitation optimale du temps urgente et vitale, il y va de la vie de chacun des hommes actuels et futurs et de la survie de l’humanité.

En effet, l’intensité de l’érosion du capital B.E. qui se produit durant un laps de temps aussi petit soit-il, ne serait-ce qu’une seconde, dépend de la qualité de l’exploitation de ce laps de temps, c’est-à-dire du progrès réalisé au cours de celui-ci, c’est-à-dire du mode de développement pratiqué, l’amplification exponentielle de l’érosion du capital longévité étant inversement proportionnelle au rythme du progrès : moins vite nous progressons et plus vulnérable nous sommes vis-à-vis des menaces contre notre capital B.E. C’est pourquoi chaque intervalle de temps, aussi infime qu’il puisse être, une seconde par exemple, doit être exploité de la meilleure des façons possibles pour produire un supplément de progrès (traitements médicaux, parades contre les catastrophes, etc.), lequel sera générateur d’un supplément de longévité, lequel sera générateur d’un supplément de progrès, etc. C’est en entretenant ce cercle vertueux qu’on parviendra à un supplément de longévité considérable compte tenu du principe optimaliste d’autogénération du progrès qui dit « le progrès crée le progrès ».

Un supplément de longévité ne doit pas être perçu uniquement comme un report de la mort mais aussi et surtout comme un ensemble de secondes précieuses à investir dans la production des moyens de production du B.E. dont tout le monde bénéficierait. Le savoir et le savoir-faire d’un homme de 120 ans seraient bien supérieurs à ceux d’un homme de 80 ou 90 ans. Pour le premier, l’âge de la retraite ne serait plus de 60 ou 65 ans mais de 90 ou 100 ans et son temps d’activité ne serait plus de 30 ou 40 ans mais de 80 ans ou plus. Sa contribution à la production des moyens de production du B.E. serait le double de celle du second. Mieux encore, il serait plus heureux car il vivrait plus longtemps et en bonne santé grâce au supplément de progrès engendré.

Il est bon de rappeler que le manque à gagner en progrès généré par une mauvaise exploitation du temps et le manque à gagner en longévité qui découle du précédent agrandissent de manière irréversible l’écart entre le meilleur modèle de société que l’humanité pourrait atteindre et le modèle de société idéal, le S.U.O. Or, plus près du S.U.O. l’humanité sera et plus grand sera le B.E. (bien-être et longévité maximaux).

Les principes optimalistes suivants résument le concept optimaliste de la seconde compte :

 • Principe Fondamental de l’Optimalisme :
A tout instant, la résultante de tous nos actes doit être un acte optimal.

• Principe de « la seconde compte » :
Chaque seconde fructueuse gagnée par le progrès et la Recherche
est un acquis pour la seconde qui suit et un renfort pour
le progrès et la Recherche à partir de celle-ci.

•  Corollaire 1 du principe de « la seconde compte » :
La seconde compte, le B.E. en dépend.

•  Corollaire 2 du principe de « la seconde compte » :
Chaque seconde de relâchement dans l’évolution du progrès
nuit à jamais au B.E.

•  Corollaire 3 du principe de « la seconde compte » :
Le manque à gagner en progrès dû à une seconde de relâchement
risque d’être justement le progrès supplémentaire nécessaire
à l’Humanité pour parer à une apocalypse.

•  Corollaire 4 du principe de « la seconde compte » :
Tout manque à gagner en progrès,
aussi infime qu’il soit et aussi anodin qu’il puisse paraître,
risque, du fait de son amplification exponentielle avec le temps,
de transformer une catastrophe en Apocalypse.

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