La méthodologie de l’Optimalisme

L’Optimalisme part de la constatation suivante : Tout homme, comme d’ailleurs tout être vivant depuis que la vie existe sur Terre, n’agit que pour satisfaire son aspiration profonde : « vivre le mieux possible le plus longtemps possible ». Autrement dit, il ne fait que chercher à maximiser deux choses essentielles : son bien-être et sa survie.
L’Optimalisme appelle ces deux objectifs suprêmes individuels « bien-être individuel » et « longévité individuelle » et en fait deux composantes d’un seul et même objectif suprême individuel : le « B.E. individuel ».

Cette constatation est le point de départ de la recherche optimaliste dont le but est de déterminer tous les moyens et les conditions nécessaires à la satisfaction maximale de cet objectif suprême individuel égoïste. Le cheminement logique de la recherche optimaliste nous montre que la maximisation du B.E. individuel de tout homme nécessite la maximisation du B.E. individuel de tous les autres hommes (l’égoïsme devient, par nécessité, altruisme et solidarité universelle) : en effet, pour maximiser mon B.E. individuel, j’ai tout intérêt à ce que l’aide de l’autre me soit maximale. Ce qui équivaut à dire que j’ai tout intérêt à ce que ses compétences et ses aptitudes physiques et morales soient maximales. Or, l’autre, qui comme moi cherche à maximiser son B.E. individuel, exigera de moi la même chose. Donc, nous devons tous être solidaires et de compétences maximales. Or, la compétence maximale de tous et la solidarité universelle entre tous n’est pas suffisante pour maximiser le B.E. individuel de tous les hommes. Pour ce faire, il est nécessaire que la communauté humaine dispose d’un maximum de moyens de production du B.E. individuel (traitements médicaux, parades contre les catastrophes naturelles ou d’origine humaine, utilisation optimale des ressources naturelles, activité, organisation et gestion communautaires respectueuses de l’environnement et optimalement orientées vers la maximisation des B.E. individuels, sans conflits, etc.). Ce sont ces moyens que l’Optimalisme appelle bien-être communautaire, c’est-à-dire le bien-être de l’espèce humaine. Plus ces moyens sont importants, plus elle assure sa sécurité, son bien-être. En outre, comme chacun de ses hommes, l’Humanité aspire à une longévité maximale (ne craint-elle pas depuis toujours sa disparition, son extinction suite à un cataclysme ?). L’Optimalisme appelle cette longévité la longévité communautaire. Voilà donc que l’espèce humaine a son bien-être communautaire et sa longévité communautaire à maximiser. Ce sont les deux composantes de son B.E. communautaire. Ainsi, nous nous trouvons avec quatre objectifs à maximiser : le bien-être individuel, la longévité individuelle, le bien-être communautaire et la longévité communautaire. Restant entendu que la maximisation du bien-être individuel est tout simplement la maximisation des moyens de production du bien-être mis à la disposition de l’individu, le sentiment de bien-être, quant à lui, étant laissé à l’appréciation de celui qui dispose de ces moyens. Comme il s’agit de quatre objectifs à maximiser de front et intimement liés, car interdépendants, il était plus commode d’en faire quatre composantes d’un seul et même objectif suprême que l’Optimalisme appelle B.E.

À ce stade de la méthodologie de l’Optimalisme, le problème posé à la recherche optimaliste est donc : « Comment maximiser le B.E. ? ». Cependant, les résultats de recherche liés à l’ampleur du manque à gagner en progrès par l’Humanité et à l’érosion effrénée de son capital B.E. qu’elle engendre ont nécessité une nouvelle terminologie optimaliste et une reformulation de l’énoncé du problème qui tient compte de ces résultats : « Comment minimiser l’érosion du capital B.E. ? ». C’est ainsi qu’ont vu le jour le capital B.E. et ses quatre composantes : le capital bien-être individuel et le capital longévité individuel qui constituent le capital B.E. individuel et le capital bien-être communautaire et le capital longévité communautaire qui constituent le capital B.E. communautaire. « Maximiser le B.E. » équivaut donc à « Minimiser l’érosion du capital B.E. ».

La suite de la méthodologie optimaliste a consisté en la mise au point d’une méthode rationnelle de conception du modèle de société qui favorise le mieux la maximisation du B.E., i.e. la minimisation de l’érosion du capital B.E. Une fois définis et arrêtés les fondements de ce modèle de société idéal que l’Optimalisme appelle S.U.O. (Système Universel Optimal), il restait encore à concevoir le mode de développement optimal, qui rapprochera en permanence le modèle de société en cours, ou S.G.H. en cours (Système de Gestion de l’Humanité), le plus rapidement possible et le plus près possible de ce modèle de société. Qui rapprochera seulement car il serait utopique de prétendre atteindre à 100 % ce modèle parfait.

Les résultats auxquels sont parvenus à ce jour les travaux de recherche sur l’Optimalisme sont le fruit d’un effort personnel. Ils restent soumis à reconsidération, vérification et validation par la communauté scientifique. Toutefois, les hommes politiques ne devraient pas rester insensibles à la feuille de route proposée par l’Optimalisme, c’est-à-dire le mode de développement optimal, conçue pour rapprocher le plus rapidement possible et le plus près possible le S.G.H. en cours du S.U.O., le meilleur des mondes possibles auquel l’humanité peut prétendre, seule manière efficace et responsable de résoudre tous les problèmes qui jalonnent le chemin de l’humanité, seule manière efficace et responsable de réduire à son minimum naturel l’érosion effrénée du capital longévité de tout homme actuel, celui de tout homme futur et celui de l’humanité.

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