FAQ

1. Pourquoi l’Humanité préférerait-elle s’orienter vers l’Optimalisme, et donc appliquer le mode de développement optimal qu’il recommande, plutôt que de choisir une autre orientation telle que le capitalisme, la social-démocratie ou même le communisme ?

Un des atouts majeurs de l’Optimalisme est de ne pas être l’expression de la passion aveugle mais d’être le fruit de la raison, de la logique optimaliste dont l’objectif suprême est la maximisation du B.E. de chacun et de tous. A ce titre, il porte en lui une double force : celle d’être irréfutable et donc fédérateur, car qui oserait s’opposer longtemps à la raison, et celle d’être irremplaçable, car on ne peut proposer plus optimal que l’optimal.
Un deuxième atout de l’Optimalisme est qu’il est une révolution pacifique universelle dans l’intérêt de tous les hommes actuels et futurs : il invite tout le monde sans exception à construire pacifiquement le meilleur des mondes pour le B.E. de tout le monde sans exception et non pas pour résoudre les problèmes du monde à l’avantage d’une de ses parties au détriment des autres, comme c’est le cas aujourd’hui.
Et puis, l’Humanité n’a pas le choix. Eu égard à l’état d’urgence dans lequel elle se trouve, elle n’a pas le droit de s’administrer un traitement qui soit de moindre efficacité que celui que lui prescrit l’Optimalisme, à savoir le mode de développement optimal. Car, maintenant qu’elle connait les maux qui la rongent ainsi que leur remède optimal, ce serait un crime caractérisé, commis en parfaite connaissance de cause, que de ne pas porter assistance de la meilleure des façons possibles à elle-même et à ses enfants actuels et futurs, tous sans exception victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité.
De plus, avec l’agressivité grandissante de la Nature, avec l’atteinte grandissante portée aux droits de l’homme par son S.G.H. capitaliste et avec la prise de conscience de l’existence d’une solution optimale, réaliste et réalisable, pour réduire à leur minimum ladite agressivité et ladite atteinte, les défenseurs du S.G.H. actuel finiront par reconnaître qu’ils sont les freins au changement qui s’impose. Ils se verront montrés du doigt en tant que détracteurs du mode de développement salvateur de l’Humanité : le mode de développement optimal. Ils finiront par comprendre que le changement proposé par l’Optimalisme leur garantit un bien meilleur B.E., bien-être et longévité, que celui qui leur est offert par le S.G.H. actuel, et donc ils finiront par céder.

2. Le S.U.O., ce modèle de société cible vers lequel l’Optimalisme et le mode de développement optimal comptent nous mener, n’est-il pas une utopie ?

Certes, le S.U.O. ne pourra jamais être atteint à 100% car cela voudrait dire que tous ses fondements, ceux proposés par l’Optimalisme et ceux que l’Humanité va leur adjoindre, ont atteint leur niveau optimal. Il serait donc utopique de prétendre que cet état de perfection de tous les fondements en même temps puisse être atteint un jour par l’Humanité. L’interdépendance complexe des fondements, la réaction complexe et imprévisible du caractère humain à l’évolution positive de ces fondements et les aléas de la Nature et de la nature humaine nous en empêcheront. Cependant, comme il à été suggéré dans le précédent livre sur l’Optimalisme et le S.U.O., on pourra dire par abus de langage que le S.G.H. est devenu S.U.O. dès qu’il aura franchi le seuil minimal de l’optimalité. Mais ce qui reste du domaine du réel et du réalisable, c’est de prétendre s’approcher du S.U.O. le plus près possible grâce au mode de développement optimal.
Voir dans le S.U.O. une utopie relève de la subjectivité. C’est souvent le fait d’être bien ancré dans le S.G.H. actuel qui est à l’origine de cette vision. Si on arrive à se détacher un instant de cet ancrage et à se projeter dans le S.U.O., notre S.G.H. actuel nous paraîtra archaïque et primitif. On aura la même impression en regardant avec l’œil d’aujourd’hui le monde d’il y a cent ans, par exemple, dans lequel il n’y avait ni télévision ni photocopieur ni ordinateur ni carte à puce ni fusée ni centrale nucléaire ni congés payés ni ONU ni développement durable ni …, un monde pour lequel notre monde actuel était inimaginable.
Par ailleurs, si le mot « utopie » est brandi par certains pour casser l’Optimalisme et s’opposer à tout ce qu’il propose, cela relève de l’inconscience, de l’irresponsabilité et/ou de l’égoïsme. A ceux-là, qui tiennent à engluer l’Humanité dans un S.G.H. et dans un mode de développement attentatoires à son B.E., je dirai : « Il vaut mieux une utopie rationnelle, le S.U.O., qui a des chances de nous éviter l’enfer plutôt qu’une réalité folle, le S.G.H. actuel, qui nous y conduit avec certitude. ».

3. Comment espérez-vous unir tous les courants idéologiques, inconciliables a priori puisqu’ils s’étalent de l’extrême droite à l’extrême gauche, autour d’un projet qui n’est pas conforme à leurs aspirations et qui n’est pas leur proposition propre ?

L’existence de cet éventail très étalé de courants idéologiques est due au fait qu’aucun d’eux ne savait, jusqu’à ce que l’Optimalisme le leur révèle, qu’il pouvait exister un modèle de société satisfaisant pour tous. Dès qu’ils apprendront que le monde se dirige malgré nous vers un modèle unique, celui dans lequel l’optimalisation des actes et la solidarité universelle sont des fondements vitaux, ils finiront bon gré mal gré par adopter l’Optimalisme, le S.U.O. et le mode de développement optimal. Les convictions des uns et des autres iront, de génération en génération, en se rapprochant pour converger – mis à part certains aspects particuliers qui ne gêneront pas l’optimalisation du S.G.H. – vers un même courant : l’Optimalisme. Ce qui peut paraître impossible aujourd’hui finira par devenir réalité demain. D’ailleurs, l’Optimalisme et le mode de développement optimal qu’il recommande peuvent, d’ores et déjà et avant même que cette solution ne voit le jour, être adoptés et pratiqués indifféremment par tout courant au pouvoir, qu’il soit de droite ou de gauche. Car il n’y a pour tous les courants qu’un seul et même chemin à suivre solidairement pour sauver optimalement l’Humanité : rapprocher le plus près possible et le plus rapidement possible le S.G.H. en cours du S.U.O. C’est la seule façon d’assurer un progrès et un B.E. maximaux. Ce qui importe le plus et qui est vital pour l’homme en tant qu’individu et l’homme en tant qu’espèce, c’est la vitesse de ce rapprochement qui, elle, dépend de la volonté de la communauté humaine et de sa disposition à faire plus de concessions. Cela dit, l’Optimalisme, en recommandant le mode de développement optimal, ne fait que proposer des solutions raisonnables et raisonnées. A l’Humanité de les suivre ou pas, comme cela est précisé dans son principe «l’Optimalisme au service de l’Homme» : «… l’Optimalisme propose et l’Homme dispose».

4. « Mais c’est du communisme ! »

Il est vrai que par certains fondements optimalistes du modèle de société S.U.O., tels que l’égalité optimaliste et la restriction de la propriété privée à son optimum qui rappellent respectivement les fondements communistes de l’égalité et de la communautarisation des moyens de production, l’Optimalisme peut faire penser au communisme. Or, contrairement à ce dernier dont les fondements, notamment les deux précédents, sont dictés par la passion, la passion humaniste qui, seule, ne peut espérer faire l’unanimité, l’Optimalisme propose les fondements du S.U.O. en s’appuyant sur une déduction logique qui prouve que chacun d’eux est indispensable à la maximisation du B.E., bien-être et longévités individuels et communautaires. Il est donc clair que les valeurs à défendre proposées par l’Optimalisme ont plus de chances de convaincre et de faire l’unanimité, car elles sont rationnelles et donc incontestables.
Bien qu’il ait eu des idéaux humanistes, le communisme, tel que nous le connaissons à travers son expérience passée, a failli dans sa mise en œuvre en mettant le pouvoir chargé de l’instaurer entre les mains d’une minorité, une dictature en fait, une étape nécessaire selon Marx. Le communisme a été imposé de force par cette minorité contre l’avis des peuples alors que l’Optimalisme insiste sur le fait que la conception et la mise en œuvre du S.U.O. doivent être l’œuvre de tous. Il ne s’agit donc pas d’une dictature mais d’une démocratie élargie à toute la communauté humaine : tous concernés, tous solidaires dans l’édification du modèle de société que nous aurons tous choisi. En somme, l’Optimalisme invite tous les hommes à une révolution universelle pacifique contre tout ce qui menace le B.E. de chacun et de tous et non à une révolution brutale et sanglante menée par une partie de l’Humanité contre le reste de celle-ci.
Une autre spécificité de l’Optimalisme est que, contrairement au communisme, il n’exclut pas les religions, compte tenu de la nécessité de la solidarité universelle. L’Optimalisme a démontré que pour s’assurer un meilleur B.E., la contribution de l’autre est nécessaire quelles que soient ses convictions. Les fondements de la laïcité universelle, de la coresponsabilité, du roulement optimal, …, favorisent la coexistence pacifique et la solidarité universelle et rendent quasiment impossible la mainmise d’une religion sur les affaires de la communauté. L’Optimalisme a prouvé que la domination de l’Humanité par une quelconque religion est un agent d’érosion du capital B.E. de toute l’Humanité et un agent d’extinction précoce de celle-ci, y compris la population de cette religion.
Encore une fois, et on ne le dira jamais assez, rappelons que tout gouvernement actuel, quelle que soit son appartenance idéologique, peut appliquer l’Optimalisme dans tout ce qu’il propose et recommande : méthodes optimalistes, mode de développement optimal, S.U.O., etc. Car la destinée de l’Humanité est désormais scientifiquement bien identifiée, le S.U.O., et le meilleur mode de développement pour y parvenir avec le minimum de perte et le maximum de profit est scientifiquement bien élaboré : le mode de développement optimal.
Communisme ou pas, de toute façon le S.U.O. est le S.G.H. vers lequel nous contraignent d’aller la Nature, par son agressivité envers la vie, et la nature humaine qui pousse l’homme à chercher le S.G.H. idéal pour mieux s’adapter et mieux lutter pour son bien-être et sa survie. Suivre une autre voie que celle que la Vie nous a choisie – l’Optimalisme, le S.U.O. et le mode de développement optimal – serait un acte contre nature, un acte suicidaire.

5. Certains fondements du S.U.O. annoncent une révolution dans les conditions de travail. En quoi cette révolution peut-elle accélérer l’orientation du S.G.H. en cours vers le S.U.O. ?

Dans le S.U.O., les occupants d’un même poste, quel qu’il soit, ne sont plus ni des supérieurs ni des subordonnés mais seulement des collaborateurs coresponsables conformément au fondement de la hiérarchie des postes. Étant protégés par les fondements du B.E. de base et de l’égalité optimaliste, ils n’ont plus rien à craindre d’un changement de politique ou de procédure lié à leur poste, un poste dans lequel ils ne sont que de passage conformément au fondement du roulement optimal, un poste dans lequel ils se consacrent à l’exécution des procédures ainsi qu’à la formulation de critiques et de suggestions en vue d’optimaliser l’activité du poste. Ces critiques et suggestions sont à transmettre aux postes compétents qui, eux, décideront des éventuelles modifications de politique et/ou de procédure. Dans ces conditions, il est clair que toute modification d’une procédure ou d’une politique ou toute substitution de l’une ou de l’autre ne rencontrera plus, comme c’est le cas aujourd’hui, ni réticence ni opposition. Dans ces mêmes conditions, le rythme d’optimalisation du S.G.H. pour le rapprocher du S.U.O. n’est plus freiné par les contraintes inhérentes aux ressources humaines mais uniquement par les contraintes rencontrées par la Recherche optimaliste.

6. On pourrait dire : « Mettre d’accord toute l’Humanité a toujours été une tâche impossible. Le monde est ainsi fait et il continuera ainsi. Tenter de le changer serait peine perdue. ».

Oui, le monde a toujours été ainsi parce qu’il n’y a jamais eu jusqu’ici un modèle de société cible au goût de tout le monde. Dès que ce modèle de société sera officiellement défini et accepté par tous – une première esquisse en est déjà proposée, le S.U.O. -, toutes les formes de contestation disparaîtront et la solidarité universelle constructive prendra place. Tant que ce modèle ne sera pas défini par tous, mis en œuvre par tous et contrôlé par tous, les formes de contestation habituelles contre l’ordre établi augmenteront d’intensité et d’autres formes plus graves et inattendues apparaîtront.
Et puis, le S.G.H. actuel n’est pas immuable. Il n’est qu’une étape dans l’évolution de l’Humanité. L’étape ultime de cette évolution sera le S.U.O., à moins d’une extinction précoce de notre espèce.

7. Qu’avez-vous à dire à ceux qui seront réticents au mode de développement optimal que vous proposez ?

Je dirai : « Si vous n’avez pas un cœur pour vous-même, ayez-en un pour vos enfants et tous les êtres qui vous sont chers. Adoptez vite l’Optimalisme et le mode de développement optimal, leur capital longévité et leur capital bien-être en dépendent ! Chaque fois que vous les regardez dans les yeux, pensez que tout retard dans l’avènement du mode de développement optimal, ne serait-ce qu’une seconde, leur ôte irrémédiablement, ainsi qu’à tous les enfants actuels et futurs de l’Humanité, une part de leur capital longévité qui s’amplifiera avec le temps. Pourquoi donc retarder l’avènement d’un mode de développement qui préservera mieux que tout autre leur capital longévité ? Ne serait-ce pas là un crime envers eux et toute votre descendance, commis en connaissance de cause ? ».

8. Vous dites que si les hommes politiques tardent à adopter le mode de développement optimal après avoir été informés de son existence, ils seront « responsables de non-assistance aux hommes actuels et futurs et à l’Humanité, tous victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité ».

– Tant que le mot « optimal » ne sera pas devenu le maître mot dans la pensée, les débats et la conception politiques ;
– tant que l’Optimalisme ne sera pas reconnu universellement comme étant la science politique idéale dédiée à la maximisation du B.E. de chacun et de tous ;
– tant qu’on l’ignorera, qu’on feindra de l’ignorer et/ou qu’on s’en inspirera à moitié ;
– tant que le S.U.O. ne sera pas le modèle de société cible de toutes les politiques du monde ;
– tant que le mode de développement optimal ne sera pas reconnu comme étant le meilleur mode de développement à même de nous rapprocher optimalement de ce modèle de société cible et
– tant que le mode de développement optimal ne sera pas appliqué,

les hommes politiques porteront la lourde responsabilité d’entretenir l’érosion effrénée du capital bien-être et du capital longévité de tout homme actuel et futur et ceux de l’espèce humaine. Ils seront responsables en parfaite connaissance de cause de non-assistance aux hommes actuels et futurs et à l’Humanité, tous victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité.

9. Quels conseils donneriez-vous au parti politique qui, le premier, aura intégré dans son programme politique l’Optimalisme et le mode de développement optimal ?

S’il a opté pour l’Optimalisme et le mode de développement optimal, c’est qu’il est un optimaliste convaincu. Il est donc inutile de lui prodiguer des conseils sur la façon de convaincre puisqu’il a à sa disposition toute l’assise argumentaire de l’Optimalisme. Mais, comme il est le premier à les avoir intégrés, le conseil à lui donner serait d’être le premier à le crier haut et fort pour prendre de court les autres partis politiques qui risqueraient de lui subtiliser cette primeur, sachant que l’électorat est attiré beaucoup plus par les meneurs que par les suiveurs. Surtout que la lutte pour cette primeur aura lieu. Car, tôt ou tard, si toutefois la Nature et la nature humaine nous en laissent le temps, l’Optimalisme et le mode de développement optimal seront adoptés, le capital B.E. de chacun et de tous, en général, et le capital longévité de chacun et de tous, en particulier, en dépendent. De plus, le parti politique français qui aura gagné cette lutte contre les autres partis politiques français et étrangers donnera à la France, déjà berceau des droits de l’homme, le privilège d’être aussi le berceau de l’Optimalisme et du mode de développement optimal.

10. Bon nombre de gens préféreraient vivre moins longtemps s’ils pouvaient vivre mieux. Qu’avez-vous à leur dire ?

On pourrait se permettre d’opter pour la perte d’une part de sa longévité pour des raisons personnelles si cela ne touchait qu’à sa longévité propre. Mais, comme dans le mode de développement optimal un supplément de longévité est un investissement dans la production d’un supplément de progrès, et donc d’un supplément de longévité pour les générations futures, notre progéniture, nos enfants et petits-enfants, a-t-on le droit d’opter pour cette perte ? Ce choix ne touche-t-il pas au crime, un crime envers tous ceux qu’on aura privés par notre choix de ce supplément de longévité ? Et puis, a-t-on le droit de refuser aux générations futures la possibilité de vivre le mieux possible le plus longtemps possible, comme nous le promet le mode de développement optimal ?
Cela dit, dans le mode de développement optimal, les conditions de production du bien-être en général et les conditions de travail en particulier sont toujours choisies démocratiquement par tous. Ce qui signifie que nous aurons toujours le B.E., bien-être et longévités individuels et communautaires, que nous aurons choisi.

11. Ce que vous proposez, c’est un changement total de modèle de société et de mode de développement, une révolution en somme ?

En effet, le mode de développement optimal est une révolution, l’ultime révolution en matière de gestion de la communauté humaine. Il s’agit d’une révolution progressive, pacifique, universelle et salvatrice, dont la conception, la mise en œuvre, la maintenance et le contrôle sont l’œuvre de tous. Elle est en effet :
– une révolution dans l’organisation du travail : coresponsabilité, polyvalence, roulement, spécialisation des postes, hiérarchie (ou structure réseau) entre les postes, absence de hiérarchie entre les hommes, etc.) ;
– une révolution dans la formation : l’éducation universelle ;
– une révolution dans la production des moyens de production du B.E. : tout ce qui se produit vise la maximisation du B.E. et la préservation du capital B.E. ;
– une révolution dans la répartition de moyens de production : répartition optimale des moyens de production du B.E. répondant aux besoins optimaux de chacun et de tous ;
– une révolution dans la science politique, ultime révolution en la matière ;
– une révolution dans le débat politique : pour être crédible, tout candidat à la haute magistrature d’un État, d’un groupe d’État ou éventuellement de la communauté humaine est désormais tenu d’accompagner son programme politique de l’assise argumentaire rationnelle (démos, graphes, etc.) prouvant qu’il va bien dans le sens de la maximisation du B.E., i.e. de la minimisation de l’érosion du capital B.E. Ainsi, le candidat élu sera celui qui aura présenté le meilleur programme et/ou la meilleure argumentation pour le défendre ;
– une révolution qui permettra à tout homme actuel, à tout homme futur et à l’Humanité de vivre le mieux possible le plus longtemps possible ;
– en résumé, une révolution qui dispense de toutes les autres car elle les englobe toutes.

12. Que pensez-vous de la social-démocratie ?

Elle part d’un bon sentiment, mais c’est un leurre. C’est l’erreur à ne pas commettre. Son nom séduisant pousse une grande partie de l’opinion à la considérer comme la réponse aux problèmes sociaux de l’Humanité et, de ce fait, à s’en satisfaire et à ne pas exiger mieux. Or, les problèmes de l’Humanité ne sont pas uniquement des problèmes d’ordre social, de répartition des richesses, de lissage des inégalités ou de bien-être tout court. D’autres problèmes plus graves que causent et que causeront la Nature, le S.G.H. et tout mode de développement non optimal attentent non seulement au bien-être mais aussi à la longévité de l’individu et à celle de l’Humanité. Ces problèmes exigent une intervention rapide et un changement urgent dans la gestion globale de la communauté humaine. Cet aspect d’urgence n’apparaît pas dans la social-démocratie qui, elle, sous-entend naviguer au gré du vent et attendre les opportunités contextuelles favorables pour avancer socialement. Autrement dit, le mode de développement inhérent à une politique social-démocrate n’est pas optimal. Quand le capital longévité de tout homme actuel et futur et celui de l’humanité sont soumis à une érosion effrénée par notre faute, nous qui nous satisfaisons d’un mode de développement non optimal, ménager les intérêts particuliers est une erreur fatale.
D’ailleurs, la pratique de la social-démocratie dans nombre de pays, depuis sa naissance en 1889 à l’initiative notamment de Friedrich Engels, n’a pas accéléré outre mesure le rythme du progrès en général et du progrès social en particulier. De plus, elle ne définit pas le modèle de société cible vers lequel elle compte mener l’Humanité et grâce auquel elle pourra justifier que toutes les politiques qu’elle peut entreprendre sont les meilleures pour s’en approcher le plus près possible et le plus tôt possible. Sans ce modèle de société cible, le meilleur des mondes pour l’Humanité, la probabilité pour une politique donnée d’être celle qui nous en approche le plus près possible et le plus rapidement possible est beaucoup plus proche du hasard que de la certitude. Peut-on opter pour un courant de pensée dont la politique repose pour une bonne part sur le hasard et laisser l’Optimalisme qui, lui, s’appuie autant que possible sur la déduction logique et le rationnel ? Non, car il s’agit de porter assistance à l’Humanité et à ses enfants actuels et futurs, tous sans exception victimes en permanence de l’érosion exponentielle, continue et irréversible de leur capital longévité.

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