L’homme supplémentaire compte

Toujours dans le cadre de la nécessité vitale d’accélérer le rythme du progrès, le concept optimaliste de l’homme supplémentaire compte insiste sur la gestion optimale de toutes les ressources humaines, toutes origines et toutes convictions confondues, tout comme le concept optimaliste de la seconde compte insiste sur la gestion optimale du temps. Cette dernière ne saurait être suffisante pour accélérer à l’optimum le rythme du progrès. Encore faut-il, et ce n’est pas tout, que chaque homme soit formé et affecté de la meilleure des façons possibles (lire l’éducation universelle, fondement du S.U.O.) pour s’acquitter optimalement de la tâche qui lui est confiée dans le processus communautaire de production du progrès. Car tout défaut de formation et toute mauvaise affectation dans cette production occasionnent un manque à gagner en progrès et une érosion du capital B.E. de chacun et de tous qui s’amplifient exponentiellement avec le temps, et ce de manière irréversible. Dans ces conditions, plus il y aura d’hommes, dans la limite de l’effectif optimal de la population mondiale, meilleur sera le B.E.

Le concept optimaliste de l’homme supplémentaire compte considère que « l’autre » n’est plus un rival et encore moins un ennemi mais un coproducteur de « mon » B.E. individuel : « l’optimisation du B.E. individuel (bien-être et longévité individuels) passe nécessairement par l’optimisation du B.E. communautaire (bien-être et longévité communautaires) » (Principe de « la nécessité du B.E. communautaire »). Entendons par « optimisation du B.E. » sa maximisation.

Dans notre S.G.H. (système de gestion de l’humanité) régulé pas un mode de développement peu performant, le mode de développement durable, la gestion des ressources humaines – leur formation et leur affectation – est loin d’être optimale. Le chômage, ‘’l’affectation’’ à des tâches nuisibles (délinquance, terrorisme,…), l’affectation à des tâches redondantes (une agence bancaire par quartier suffirait pour servir les clients bancaires du quartier, un restaurant par quartier suffirait,…), la mise au placard, la mise à la retraite, la marginalisation, la sous-exploitation des compétences, les petites formations, les petits boulots, l’analphabétisme, l’illettrisme et autres engendrent un contingent important d’hommes et de femmes déviés de leur rôle premier, à savoir œuvrer optimalement pour accélérer le progrès, donnant ainsi libre cours à l’érosion effrénée du capital longévité de chacun des hommes actuels et futurs et de celui de l’humanité. Dans les conflits, armés ou non, entre des parties de l’Humanité, toutes les parties de l’Humanité, qu’elles soient impliquées ou non dans ces conflits, sont perdantes. Le contingent de tous ceux qui y sont enrôlés, celui des invalides et celui des morts et disparus occasionnent un manque à gagner en progrès, et donc un manque à gagner en B.E. De même, on peut déduire que le racisme, qui exclut, qui marginalise, qui asservit et/ou qui méprise, n’a pas de sens, qu’il est dénué de fondement rationnel (cf. démonstration dans le livre « L’Optimalisme et le S.U.O., le concept et la finalité », page 179), qu’il n’est qu’un faux problème créé par un banal complexe de supériorité et qu’il est, de ce fait, un agent d’extinction précoce de l’Humanité et de mort précoce de tout individu actuel et futur au même titre que l’exclusion, la marginalisation, l’asservissement ou le mépris.

Les principes optimalistes qui suivent, liés au concept optimaliste de l’homme supplémentaire compte, sont démontrés et justifiés dans le livre « L‘Optimalisme et le S.U.O., le concept et la finalité » :

• Principe de « l’homme supplémentaire compte » : Tout homme supplémentaire est un apport supplémentaire au progrès de l’Humanité grâce au supplément des connaissances qu’il peut créer en tant que chercheur et/ou grâce au supplément des connaissances que constitue son être.

• Corollaire 1 du principe de « l’homme supplémentaire compte » : Un homme supplémentaire compte, le B.E. en dépend.

• Corollaire 2 du principe de « l’homme supplémentaire compte » : Le manque à gagner en progrès dû à la mauvaise formation d’un homme, à sa mauvaise affectation ou à sa marginalisation risque d’être justement le progrès supplémentaire nécessaire à l’Humanité pour parer à une apocalypse.

• Principe de « l’expérience unique » : Tout individu, toute race, toute espèce ou tout règne vivant, le nôtre ou celui d’ autres mondes, est une expérience unique susceptible d’enrichir le savoir et de favoriser le progrès de tout autre individu, toute autre race, toute autre espèce ou tout autre règne vivant.

• Corollaire du principe de « l’expérience unique » : Tout individu supplémentaire, homme ou autre, est une ressource morale et physique au service de toute la communauté intelligente, humaine ou autre.

• Principe de « tous indispensables » : Nous sommes tous aussi indispensables les uns que les autres à la satisfaction du B.E., quels que soient nos points forts et quels que soient nos handicaps.

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